L'officiel mode

Découvrez le numéro de février de L’Officiel
20-01-2017 13:12:02
La guerre des sexes n’aura pas lieu, le monde de demain nous appartient! Deux idées fortes qui nous ont suivis, rythmant et guidant chacune des étapes de la construction de ce numéro. En février, les femmes sont à l’honneur. Un magazine de mode dédié aux femmes? Certes, l’idée n’est pas surprenante. Mais ce qui l’est, c’est le choix des femmes que nous allons vous faire découvrir au fil des pages. Des femmes qui vivent, qui bougent, qui pensent, qui créent. Qui ont envie d’être elles-mêmes et différentes. On pourrait dire qu’elles sont exceptionnelles. Non. Elles sont ce que chacune de nous est ou pourrait être. C’est devenu une évidence, nous sommes toutes des Wonder Woman. Mais il a fallu que certaines des superstars de Hollywood comme Natalie Portman, Kathryn Bigelow ou Jennifer Lawrence nous donnent cet éclairage. Dans la mode, elles (re)prennent les commandes de grandes maisons ou se lancent dans l’aventure en solo. Sur les podiums, une nouvelle génération ne se contente plus du “sois belle et tais-toi”. Cette réalité post-féministe nous conforte dans notre mise en scène de femmes telles qu’elles sont, avec leurs failles et leurs forces. Ce serait néanmoins une erreur de penser que le débat est clos. La liberté n’est pas égale pour toutes. Les archétypes machos persistent et signent. Nous devons être plus subtiles et plus précises! Le but n’est pas de conquérir des égalités qui ne seraient que formelles. Combat, lutte, quotas ou même pouvoir ne sont pas les mots que nous souhaitons utiliser. Parlons plutôt d’un corps à corps pour nous mettre d’accord. D’un au-delà du genre pour agir, d’un match sans perdant. Leila Slimani, prix Goncourt 2016, l’explique si bien en nous confiant que lorsqu’elle écrit elle oublie son sexe. Ou Sam Taylor-Johnson qui répond à la question “Êtes-vous féministe ?” par un “C’est comme si on me demandait : êtes-vous une femme” qui dit tout. Elles sont les premières à oser la caricature ou à faire preuve d’une lucidité tranchante. Dans ce numéro, nous parlons d’elles. Adrienne Ribes-Tiphaine Cet article Découvrez le numéro de février de L’Officiel est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
5 questions à la créatrice de Devernois
6-01-2017 18:34:36
Déjà dix ans que Séverine Brun insuffle dynamisme et sérénité à la marque créée par son grand-père, Claudius Devernois. À l’aube d’une année riche en promesses, la PDG et directrice de collection s’est confiée à L’Officiel. Propos recueillis par Mathilde Berthier   Devernois fêtera en 2017 ses 90 ans d’histoire. Comment appréhendez-vous cet anniversaire ? Nous allons fêter 90 années d’une belle aventure familiale et humaine, un anniversaire peu commun dans le monde de la mode. Devernois, c’est aussi une histoire de famille… Comment vous appropriez-vous l’héritage laissé par votre grand-père ? Nous sommes très fiers de faire perdurer ce savoir-faire dans lequel nous innovons chaque saison : la recherche des fils, la mise au point des mailles… Certains de nos jacquards utilisent jusqu’à 8 fils différents pour un même modèle. Tous nos fils proviennent des plus grandes filatures italiennes. Devernois promeut l’élégance à travers un produit de qualité aux mailles nobles et naturelles. Comment décririez-vous le style Devernois ? Nos clientes veulent porter des vêtements qui ont une âme. Elles savent qu’il y a derrière nos produits des équipes d’hommes et de femmes soucieux d’une qualité française irréprochable. Nos collections permettent de faire ses propres associations afin d’être toujours unique et d’avoir ce « je ne sais quoi de différent ». Quand je vois une femme en Devernois dans la rue, je trouve qu’elle force l’admiration par sa justesse et sa sensibilité à une certaine idée du luxe, un luxe qui ne se voit pas. Vous possédez encore des ateliers dans le centre de la France. Êtes-vous consciente d’être l’un des derniers bastions du « made in France » ? Nous avons cherché à renforcer cet ADN en lançant notre ligne « Claudius », bel hommage qui reprend le nom de mon grand-père. C’est une collection maille 100% made in France. La ligne « Maille de Luxe », vendue dans notre réseau de boutiques, se distingue par sa maille pensée, créée, fabriquée et tricotée « chez nous ». Comment voyez-vous les 90 années à venir ? J’imagine les 90 années à venir avec des femmes ne rêvant que de maille. www.devernois.com Cet article 5 questions à la créatrice de Devernois est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Ile de choix
2-01-2017 12:20:56
Immenses plages de sable blanc, mer turquoise, facilités d’accès depuis l’Europe : la République Dominicaine avait tous les atouts pour devenir une des destinations balnéaires les plus appréciées des Caraïbes. Pas étonnant donc que certains people avisés comme Julio Iglesias ou Oscar de la Renta y aient fait construire de somptueuses villas… En quelques années, elle a vu pousser sur son littoral quelques resorts qui combinent élégance, luxe et activités pour tous. Dans cette compétition vers le haut de gamme, le groupe espagnol Iberostar a depuis longtemps une belle longueur d’avance. Présent déjà dans toute la région Amériques (États-Unis, Cuba, Brésil, Mexique et Jamaïque), il a sélectionné les plus beaux spots de la République Dominicaine pour y implanter ses hôtels. Pas moins de six magnifiques complexes situés à Bayahibe, Playa Bavaro et Puerto Plata. Une diversité de lieux et d’ambiances qui permet aux voyageurs de découvrir le meilleur de l’île. Commençons par la côte sud-est et le petit village de Bayahibe. Un environnement idyllique pour l’Iberostar Hacienda Dominicus qui accueille couples et familles directement sur la plage. Punta Cana, et tout particulièrement la célèbre plage de Bavaro, regroupe quatre établissements de la chaîne : l’Iberostar Grand Collection, un centre de villégiature et de remise en forme réservé aux adultes (avec la formule “tout inclus”), l’Iberostar Bavaro et ses bungalows nichés dans des jardins tropicaux, l’Iberostar Dominicana, véritable resort avec son parcours de golf 18 trous, et enfin l’Iberostar Punta Cana qui vient d’être rénové récemment. Plus au nord de l’île, près de la ville de Puerto Plata, l’Iberostar Costa Dorada est posé au bord de l’immense plage du même nom. Un superbe ensemble de style colonial, idéal pour les amateurs de sports aquatiques. Quelle que soit votre envie de vacances balnéaires, il y a toujours un Iberostar pour la satisfaire en République Dominicaine… www.iberostar.com Luc Duroy Cet article Ile de choix est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Le portrait chinois de Derek Blasberg
20-12-2016 12:43:22
La mode n’a pas de secret pour lui. Auteur de talent, journaliste à succès, Derek Blasberg est l’intime des plus grands. Depuis quelques mois, il orchestre sur CNN International son premier TV show, où se rencontrent tous les géants du cinéma, du design, de l’art et de la mode. En exclusivité pour L’Officiel, le New-Yorkais s’est prêté au jeu du portrait chinois.  Propos recueillis par Mathilde Berthier   Si vous étiez une rue de New York ? Il y a une superbe rue, près du parc de Washington Square, qui s’appelle MacDougal Alley. C’est là où se trouvaient les écuries quand les maisons environnantes étaient encore des maisons individuelles… Jeff Koons a d’ailleurs transformé l’une d’entre elles en studio. Quand je suis ici, j’ai l’impression de me promener dans l’ancienne ville de New York. Si vous étiez une rubrique du New York Times ? La rubrique « Style » bien sûr. Si vous étiez un tailleur ? Tom Ford fait de magnifiques costumes. Si vous étiez un dresscode ? Je répondrai à cette question par une citation d’Oscar Wilde : « On ne peut jamais être trop habillé ni trop éduqué ». Si vous étiez une boisson, pour un dîner parfait ? La vodka gingembre a longtemps été mon cocktail préféré. Quand j’étais à l’université, le bar de la ville le surnommait « Le Blasberg » sur sa carte ! Un lieu idéal pour une interview ? En termes purement pratiques, un studio à parfaite température offrant un bon volume sonore est le meilleur endroit pour une interview. Trois ingrédients pour un shooting idéal ? C’est agréable de travailler avec des amis… Alors j’aimerais peut-être que Mario Testino prenne quelques photos de Karlie Kloss dans la maison de ma mère, dans le Missouri. Si vous étiez un défilé haute couture ? Les défilés Chanel sont toujours mémorables : non seulement les vêtements sont magnifiques, mais les décors et l’ambiance sont si extravagants qu’ils donnent l’impression d’assister à un événement plus qu’à un défilé de mode. Si vous étiez une oeuvre d’art ? Ma sculpture préférée est « La Petite Danseuse de quatorze ans » d’Edgar Degas, en particulier celle qui se trouve au Musée d’Art de Saint-Louis dans le Missouri, là où j’ai grandi. Dans une autre vie, vous seriez ? Je préférerais passer du temps à travailler sur moi-même plutôt que d’être quelqu’un d’autre. Mais si je pouvais être un animal, je serais peut-être un oiseau. Ça doit être extraordinaire de pouvoir voler. Si vous deviez donner un ultime conseil à « the extremely modern lady » ? Toujours écrire un mot de remerciement.   Cet article Le portrait chinois de Derek Blasberg est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
5 beaux livres à (s’)offrir pour Noël
12-12-2016 00:05:38
Mode, Photographie ou Architecture : notre sélection des 5 beaux livres à mettre sous le sapin. par Melanie Mendelewitsch   Chanel, l’énigme Nombreux sont les auteurs qui se sont penchés sur le mystère Mademoiselle. A commencer par Isabelle Fiemeyer, qui signe ici son troisième livre sur la créatrice mythique. Véritable exploration des différentes étapes qui contribuèrent à créer le mythe Coco Chanel, ce sublime ouvrage est illustré de lettres et de témoignages d’archives inédits. Aux témoignages de ses proches viennent s’ajouter les éclairages de philosophes, d’historiens et d’experts qui reviennent sur l’existence de Coco Chanel, dont le destin exceptionnel se dessinera dès l’enfance. Chanel, l’énigme d’Isabelle Fiemeyer aux Editions Flammarion, 39,90 euros     Coach, A story of New York Cool Anthologie du cool New-Yorkais, ce livre célèbre les 75 ans de l’iconique maison Coach, et retrace son évolution depuis sa fondation en 1941. Une plongée dans l’histoire des fondateurs de l’enseigne Miles et Lilian Cahn, inspirés par l’énergie créative de New York dans les 60’s,  qui dévellopèrent au fil des années ces sacs et accessoires de maroquinerie de luxe devenus cultes. Le livre retrace également la longue lignée d’égéries Coach (dont Chloe Grace Moretz, dernière en date) qu’on voit défiler dans des clichés vintage des campagnes publicitaires qui ont marqué l’histoire de cette institution visionnaire made in Big Apple. Coach, A Story of New York Cool par Joel Dinerstein aux Editions Rizzoli, 70 euros   Archi Brut Souvent décrié, le Brutalisme, style architectural méconnu, continue de fasciner. Ce livre-hommage met en lumière des trésors de brutalisme construitsdans le monde entier entre 1950 et 2016, notamment dans l’ancien Bloc de l’est. Les maîtres de l’architecture -Oscar Niemeyer, Mies Van der Rohe,  Frank Lloyd Wright, Arne Jacobsen ou encore le Corbusier- y cotoient la crème des starchitects contemporains (Jean Nouvel, Rem Koolhas, Daniel Libeskind ou Peter Zumthor pour ne citer qu’eux). Une retrospective fascinante retracée par l’encyclopédie vivante du Brutalisme et du Modernisme Peter Chadwick, à l’origine du compte Twitter @BrutalHouse. Archi Brut de Peter Chadwick aux Editions Phaidon, 39,94 euros   Versace Si de nombreux ouvrages ont disséqué la vie dissolue de Gianni Versace, génial créateur de l’empire éponyme, on connait moins Donatella, sa sœur propulsée à la direction artistique de la maison Italienne en 1997, après la disparition tragique de son frère. On la découvre au fil des 336 pages de ce livre, co-écrit avec Luisa Frisa et Stefano Tonchi, rédacteur en chef de W Magazine. Au total, 250 clichés signés Richard Avedon, Mario Testino et Steven Meisel, mais aussi des photos exclusives de backstages et d’égéries qui ont contribué à créer la légende Versace. Versace aux Editions Rizzoli, 90 euros   Bettina Rheims A travers 500 photos, cette rétrospective retrace 35 années de la carrière prolifique de Bettina Rheims, photographe iconoclaste qui n’a cessé de repousser les limites de l’esthétique, inspirée de son propre aveu par deux thèmes majeurs : la beauté et l’imperfection. Une ôde aux mille visages de la féminité qui mêle clichés de tops légendaires (Naomi Campbell, Claudia Schiffer, Kate Moss ou Lara Stone à qui elle consacre la couverture de l’ouvrage) et d’anonymes croisées au détour des rues. Bettina Rheims, Editions Taschen, 59,99 euros Cet article 5 beaux livres à (s’)offrir pour Noël est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Gastronomie : 3 Nouveaux spots Londoniens à découvrir
8-12-2016 14:13:12
Focus sur trois nouveaux restaurants gastronomiques ultra créatifs de l’Ouest Londonien. par Melanie Mendelewitsch Ormer Mayfair Dernière aventure culinaire en date du chef étoilé Shaun Rankin, le restaurant Ormer Mayfair prend ses quartiers dans l’Hotel Flemings, situé à quelques pas de Hyde Park. Dans un décor très vintage 30’s, on savoure tout d’abord un cocktail au bar so british. Clin d’œil aux littéraires, la liste des cocktails s’inspire des titres illustres des ouvrages d’Agatha Christie et de la poétesse Gertrude Stein. Le restaurant, doté de nombreux espaces qu’il est possible de privatiser pour des diners intimes affiche la meme sophistication classique, avec ses meubles en bois de Chêne et son marbre de Carrare au sol. On y déguste les spécialités de Jersey, où Shaun Rankin possède également un restaurant:  huîtres pochées au Caviar et au Beurre de citron accompagnées de Linguine au Safran; Ravioli de Homard à la Bisque de Tomate et de Crabe, ou un surprenant Tartare de Boeuf Écossais à la Panna Cotta. Du côté des plats, les associations audacieuses sont aussi de mise, avec le Canard Rôti au fois gras et aux Raisins, la succulente Sole au saumon fumé et au risotto de poireau, et le Loup de Mer au Jambon de Parme et caramel d’Olives noires. Pour finir en beauté, on vous recommande la Mousse de Coco au Chocolat Blanc, un délice aérien et fruité, et le Brownie au Chocolat Noir accompagné de pop corn et de Caramel Beurre salé. 7-12 Half Moon Street, Mayfair, London www.ormermayfair.com Cet article Gastronomie : 3 Nouveaux spots Londoniens à découvrir est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Mirranda Kerr, cover girl de décembre/janvier
8-12-2016 12:58:18
Beaucoup d’idées reçues enferment la place Vendôme dans l’image hautaine ou surannée d’un luxe immuable. Il est vrai qu’elle semble parfois un peu snob. Mais, au-delà de la posture, elle est bien le lieu où se rassemblent des personnalités fortes et cultivées, exigeantes et d’un raffinement extrême. Les noms les plus célèbres de la joaillerie y ont élu résidence : Boucheron, Chaumet, Cartier, Chopard, Mellerio, Van Cleef & Arpels, Bulgari…, ainsi que certaines grandes maisons de mode comme Schiaparelli ou Valentino. Alors oui, cette place impressionne. De surcroît, elle est belle à tomber, à chaque heure de la journée, sous chacun de ses angles. Certains diront qu’ils l’aiment le matin à l’aube, quand la ville s’éveille. D’autres lui trouveront tous les charmes après 19 heures, lorsque son tempo ralentit et que les habitants y croisent les habitués. Vendôme est unique au monde. Pour toutes ces raisons, nous avons décidé de dédier entièrement notre dernier numéro de l’année à cette place de légende. De l’ima- giner comme une ville dans la ville, capitale de l’excellence. Toutes nos équipes l’ont fréquentée pendant plus de trente jours, nous y avons pris nos petits déjeuners, nos déjeuners, nos dîners. Plaisir du luxe! Et de la découverte: Vendôme vit, vibre, d’une vie intense et forte. Savez-vous qu’ici les femmes ont pris le pouvoir sur la création en haute joaillerie et que derrière les ors du ministère de la Justice se cachent des fantômes qui ne demandent qu’à parler ? Cette archi- tecture parfaite, due à Jules Hardouin-Mansart, a été le témoin de gestes historiques, comme cette mise à terre de la colonne – érigée à la gloire des armées napoléoniennes – par Gustave Courbet, ennemi juré du bonapartisme, en 1871. Avec le temps, la place est devenue le symbole d’un luxe parisien indétrônable. Bientôt, avec l’ouverture d’une boutique monumentale, Louis Vuitton y renforcera sa pré- sence. Nous en reparlerons en temps voulu. Aujourd’hui, nous avons enfermé l’écrivain Simon Liberati durant quatre-vingt-seize heures dans l’intimité d’un mythe. Nous avons rencontré ces hommes et femmes de légende au job unique, aventuriers de l’ultra-luxe et du rêve: les chercheurs de pierre. Avec eux, nous avons appris à sen- tir l’émotion des gemmes. Nous avons effleuré les plus incroyables créations qui soient, en passant derrière le miroir et en plongeant au cœur de la création contemporaine. La tête nous tourne parfois devant tant de beauté. Nous nous souvenons de cette phrase de Louise de Vilmorin dans ses Articles de mode: “C’est dans la variété que l’on trouve la liberté. Oh oui, j’aime cette liberté que Paris nous offre par le choix qu’il nous propose… Par cet hommage à tous ceux dont la vie se dépense dans ses ateliers à la recherche de tout ce qui peut combler nos désirs, distraire notre mélancolie, fonder notre succès, inspirer l’amour et doter la réalité de ce voile immatériel qui intrigue et charme le cœur.” Vendôme est une fête. Adrienne Ribes-Tiphaine Cet article Mirranda Kerr, cover girl de décembre/janvier est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
3 questions à Shannon Leeman, experte anti-âge du tout Hollywood
7-12-2016 00:49:51
Elle compte nombre de tops, d’acteurs et d’actrices parmi ses clients: Shannon Leeman, experte des techniques anti-âge de pointe, collabore avec les chirurgiens et médecins esthétiques les plus réputés au monde, et concocte des programmes sur-mesure à ses célèbres clients. Pour l’Officiel, elle dispense ses précieux conseils pour finir l’année en beauté. par Melanie Mendelewitsch   Votre clientèle est internationale, et vous collaborez aussi bien avec des chirurgiens Européens qu’Américains. Quelles sont les différences majeures entre les Françaises et les Américaines dans leur approche de la beauté et de l’esthétique? Les idéaux physiques et les critères de beauté sont largement déterminés par les célébrités. Il ne s’agit pas d’un phénomène nouveau : de la même manière que Brigitte Bardot a été un modèle pour les Françaises et Marilyn Monroe pour les Américaines, ce que j’appelle le « Kardashian effect » semble également avoir imposé un nouveau standard. Il s’agit d’approches totalement différentes : les femmes françaises restent attachées à des rites de beauté simples, aux résultats naturels, quand les Américaines sont souvent partisanes de routines beauté beaucoup plus intenses. Mes patientes Américaines viennent souvent me consulter à cause d’un problème précis, et souhaitent immédiatement établir un programme anti-vieillissement radical, quand les Françaises aiment discuter de leurs marques fétiches, des secrets de beauté héritées de leurs mères, et du meilleur moyen d’adopter de nouveaux réflexes en adéquation avec leur vie quotidienne.   Quelles sont les dernières avancées techniques en matière de rajeunissement qui permettent de repousser le recours à la chirurgie? Je suis partisane de la prévention, et ce même chez les plus jeunes femmes. Les avancées techniques en matières de lasers et d’ultra-sons focalisés permettent désormais d’atténuer considérablement l’ensemble des marques de vieillissement cutané.  J’essaie cependant de sensibiliser mes clients au fait qu’il faut se méfier de toutes les nouvelles techniques « miracle » qui ne permettent pas aux médecins d’avoir une vision à long terme de leurs effets. La grande variété de solutions high tech peut parfois rendre les choses confuses, raison pour laquelle il est important de s’entourer d’experts qualifiés qui vous guident dans votre processus anti-âge. Les lasers se divisent en deux principales catégories, les ablatifs et les non ablatifs. Il n’y a pas de laser meilleur que les autres, seulement un laser précis, recommandé pour vous et vos indications. Les plus performants actuellement demeurent le Fraxel, le Thermage, le Vanquish, et le laser CO2. L’hiver est le moment privilégié pour amorcer un traitement laser, du fait de son effet photosensibilisant.  On profite donc des mois où la luminosité est moindre, pour ne prendre aucun risque. Le Kybella, qui permet d’affiner le bas du visage et de réduire l’aspect du double-menton rencontre en ce moment un succès grandissant.  Idem pour l’extraordinaire technique PRP,  qui permet de réinjecter au patient ses plaquettes sanguines préalablement extraites.   Quelles sont vos astuces pour garder une peau glowy meme en hiver? En effet, en hiver, la peau subit nombre d’agressions : le vent et le froid, mais aussi le chauffage artificiel et parfois agressif des radiateurs en intérieur. Je recommande de mettre l’accent sur l’exfoliation et l’hydratation. Bien que je sois très portée sur l’exfoliation, en hiver, il faut prendre garde à ne pas agresser la peau déjà fragilisée : je conseille donc de se concentrer sur la zone T, en évitant les zones plus sensibles comme le cou, les joues et le contour de l’œil. Pour nourrir la peau je conseille d’appliquer ensuite un sérum à la texture plutôt riche.  Dès 30 ans, on peut commencer à utiliser des produits au Rétinol et aux extraits d’Acide hyaluronique, sur les conseils avisés d’un dermatologue évidemment. Dès 40 ans, je préconise l’utilisation d’acide Glycolique et de Propylene. Utilisez des démaquillants sous forme d’huile ou de lait plutôt que des lingettes,qui contiennent souvent de l’alcool et des Sulfates. Enfin, en hiver aussi, les rayons UVA peuvent filtrer et fragiliser la peau. Je recommande donc d’appliquer un écran avant son maquillage, sur le visage et sur les mains, l’une des premières zones touchées par les signes de l’âge, sans hésiter à renouveler les applications au fur et à mesure de la journée. www.shannonleeman.com Cet article 3 questions à Shannon Leeman, experte anti-âge du tout Hollywood est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Gastronomie : 3 nouveaux spots Londoniens à découvrir
6-12-2016 07:30:21
Focus sur trois nouveaux restaurants gastronomiques ultra créatifs de l’Ouest Londonien. par Melanie Mendelewitsch   Ormer Mayfair Dernière aventure culinaire en date du chef étoilé Shaun Rankin, le restaurant Ormer Mayfair prend ses quartiers dans l’Hotel Flemings, situé à quelques pas de Hyde Park. Dans un décor très vintage 30’s, on savoure tout d’abord un cocktail au bar so british. Clin d’œil aux littéraires, la liste des cocktails s’inspire des titres illustres des ouvrages d’Agatha Christie et de la poétesse Gertrude Stein. Le restaurant, doté de nombreux espaces qu’il est possible de privatiser pour des diners intimes affiche la meme sophistication classique, avec ses meubles en bois de Chêne et son marbre de Carrare au sol. On y déguste les spécialités de Jersey, où Shaun Rankin possède également un restaurant:  huîtres pochées au Caviar et au Beurre de citron accompagnées de Linguine au Safran; Ravioli de Homard à la Bisque de Tomate et de Crabe, ou un surprenant Tartare de Boeuf Écossais à la Panna Cotta. Du côté des plats, les associations audacieuses sont aussi de mise, avec le Canard Rôti au fois gras et aux Raisins, la succulente Sole au saumon fumé et au risotto de poireau, et le Loup de Mer au Jambon de Parme et caramel d’Olives noires. Pour finir en beauté, on vous recommande la Mousse de Coco au Chocolat Blanc, un délice aérien et fruité, et le Brownie au Chocolat Noir accompagné de pop corn et de Caramel Beurre salé. 7-12 Half Moon Street, Mayfair, London www.ormermayfair.com Cet article Gastronomie : 3 nouveaux spots Londoniens à découvrir est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Baume de Rose, le nouveau rituel beauté de By Terry
5-12-2016 07:15:11
La marque fondée par Terry de Gunzburg dévoile une nouvelle ligne de soins inspirée de son Baume à lèvres culte. par Melanie Mendelewitsch By Terry inaugure une nouvelle ligne inspirée par son baume éponyme, produit culte parmi les soins réservés aux lèvres. Un véritable rituel de beauté des pieds à la tête, qui conjugue les vertus de la Rose, végétal-signature de la marque. Des textures cocon ultra sensorielles bienvenues en cette période hivernale, qui répondent aux besoin ciblés du visage, du corps et des mains. La crème visage Baume de Rose, véritable soin SOS à la texture soyeuse; la crème Mains Baume de Rose, film protecteur et embellisseur longue tenue grâce à sa formule enrichie en poudres et nacres; le soin lèvres Baume de Rose, mix addictif de Beurre de Karité, d’huiles essentielles de Rose, de Vitamine E et de sphères d’Acide Hyaluronique;  et enfin la crème Corps Baume de Rose, cocon réparateur et nourrissant. On y retrouve les ingrédients aux bienfaits multiples qui ont fait la réputation de ces soins sensoriels et ultra-complets : la cire essentielle de Rose nourrissante, le baume de rose Régénérant, l’huile de Rosier muscat réparatrice, l’extrait de Rose Noir qui protège grâce à sa forte teneur en Carotènes anti-oxydants, et l’extrait de Rose Pastel blindé d’acides Gras et de Vitamines qui viennent apaiser les épidermes les plus fragilisés. www.byterry.com Cet article Baume de Rose, le nouveau rituel beauté de By Terry est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Rencontre avec Lily Simpson, fondatrice de The Detox Kitchen
17-11-2016 07:34:17
Rencontre avec Lily Simpson, fondatrice de l’enseigne Londonienne pionnière dans la livraison de menus équilibrés à domicile The Detox Kitchen, qui compte de nombreuses personnalités parmi ses adeptes. par Melanie Mendelewitsch Comment en êtes vous venue à créer The Detox Kitchen en 2012? L’idée m’est venue en discutant avec l’une de mes amies qui cherchait à perdre du poids mais ne parvenait pas à trouver de service de livraison à domicile adapté. J’ai alors eu l’idée de créer une structure qui livrerait trois menus par jour sans blé, sans sucre et sans lait, pour un total de 1500 calories, ou 1300 calories pour les menus végétariens. En créant The Detox Kitchen deux ans plus tard, j’ai établi une liste de célébrités, j’ai contacté leurs agents et leur ai proposé à chacune une semaine d’essai gratuite. Toutes ont recommandé par la suite. Cela s’est enchaîné de manière assez surréaliste, Elle McPherson commande chaque jour lorsqu’elle se trouve à Londres, et Gwyneth Paltrow  a récemment parlé de The Detox Kitchen sur son blog Goop. Notre clientèle augmente chaque jour, et elle est composée à 85% de clients réguliers. Nous avons désormais un stand au Selfridges Food Hall de Londres et deux adresses, une située à Kingly Street, dans le quartier de Soho, et l’autre à Fitzroy Place, qui permettent aux plus pressées de passer chercher leur déjeuner. Les consommatrices sont de plus en plus intéressées par la vague healthy, et les adresses se multiplient. Comment vous différenciez vous de vos concurrents? Le fait d’avoir le mot « detox » dans notre nom peut être à double tranchant : d’une part, il permet de confirmer notre place dans le secteur du bien-être, et constitue un repère immédiat pour nos consommateurs. Cela dit, nous ne nous incluons pas dans le mouvement « détox » au sens où on l’entend traditionnellement. Nous mettons en avant l’idée de célébrer les aliments que nous pouvons consommer, plutôt que sur les mets interdits. Aujourd’hui, nos corps se doivent d’être plus productifs que jamais, tout en éliminant les toxines et le stress causé par la vie moderne. Avec l’augmentation de la pollution, et le manque de traçabilité des plats préparés, il est plus que jamais capital de prendre conscience de l’importance de notre alimentation. Chez the Detox Kitchen, notre ambition première est simple: créer des recettes délicieuses qui fonctionnent main dans la main avec notre corps plutôt que contre ce dernier. J’ai vu plusieurs de mes amies développer un manque d’énergie et des montagnes russes émotionnelles durant leurs régimes alimentaires, cela menait souvent à une attitude négative envers l’alimentation. C’est ce genre de problèmes que nous tentons de régler en proposant des menus frais, variés, et ultra sains. Quel food package conseilleriez vous à un novice en healthy food? J’ai tendance à naviguer parmi nos différents programmes, en appliquant la règle du 80-20% : 80% du temps, je me nourris d’aliments sans gluten, sans sucre et sans lactose. Les 20% restants, je mange ce que je veux. Nous proposons 5 packages, comprenant tous 3 menus par jour. Les recettes sont modifiées à chaque saison. Pour quelqu’un qui commencerait tout juste à s’initier à la nourriture saine, je conseillerais notre programme Green with Protein durant 5 jours. Un mélange équilibré entre viandes fermières, poissons et légumes. Quels aliments préconisez vous pour protéger sa peau durant l’hiver? En hiver plus que jamais, il est important de consommer une alimentation riche en anti-oxydants, qui aident à ralentir le processus naturel de vieillissement de la peau. Je recommande donc de consommer des Brocolis, du Kale, des Framboises, des Tomates et des Oranges, du chou, des baies, sans oublier des carottes et des patates douces. Vous avez récemment sorti un livre, et inauguré le Detox Kitchen Studio, pouvez vous nous en dire davantage? Nous lançons the Detox Kitchen Bible, un livre qui rassemble 200 de mes meilleures recettes, avec plusieurs combinaisons d’huiles, d’aromates et d’épices. On y trouve des déjeuners tonifiants, des salades raw food, et aussi des snacks. J’en suis très fière! Ce n’est pas un simple livre de recettes, mais un vrai manuel adapté à toutes les indications : perte de poids, gain d’énergie, éclat du teint, ou week-end détox après quelques excès alimentaires. Quant à notre studio de fitness Studio by The Detox Kitchen, il se trouve juste à coté de notre flagship de Fitzrovia. Nous avons sélectionné les meilleurs experts de chaque discipline (yoga, Pilates, Barre et Ballet). Nos prix y sont aussi très accessibles, les tarifs des cours démarrent à 18 euros.   The Detox Kitchen, 10 Mortimer Street, London Studio by The Detox Kitchen , Fitzroy Place, 10 Mortimer St, Fitzrovia, London www.detoxkitchen.co.uk    Cet article Rencontre avec Lily Simpson, fondatrice de The Detox Kitchen est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Pourquoi la mode nage dans ses vetements
14-11-2016 16:24:50
Doudounes « Michelin », pantalons extra-flare et sweats XXL… Cet hiver, les créateurs voient double et plaident pour des proportions maximalistes, libérées des codes du genre. Excès de zèle ou révolution à part entière ? La réponse ici. Par Mathilde Berthier   Culte de la doudoune Nous sommes en février 2016, à New York, au premier défilé de Rihanna pour Fenty x Puma. Lexi Boling ouvre le bal dans un sweat noir à capuche beaucoup trop grand pour elle. Quelques jours plus tard, chez DKNY, Ruth Bell déboule sur le podium en parka parachute et doudoune maximaliste. Même topo chez Hood by Air, où Shayne Oliver ose le combo cape de pluie/wader, adapté aussi bien à la femme qu’à l’homme. Alors : phénomène de société, pur snobisme ou simple diktat du sportswear ? Dans l’inconscient collectif, le XXL a toujours été lié au sport : le jogging informe, les baskets délacées, et le bon vieux k-way, relique familiale qui se transmet de génération en génération. Tout s’échange, se prête, sans distinction de sexe ni d’époque. Seuls règnent le confort, le cool et l’utilitaire. Le sportswear, dans les années 1990, c’est la promesse d’une mode pragmatique, qui rompt avec les fantaisies mégalomanes des créateurs stars du moment : Thierry Mugler, Paco Rabanne, Jean-Paul Gaultier… La tentation est grande, et surtout à New York, où les subcultures occupent le devant de la scène artistique. Kanye, l’héritier Oscillant entre le rap, le break dancing et le street art, les pionniers du Hip hop adoptent des formes amples, dans lesquelles ils peuvent rapper, danser et faire des graff’. De New York à San Francisco, on se défie à coups de hoodies et de t-shirts triple XL. Instituée par les Public Enemy et autres Snoop Dog, la tendance est reprise par 50 Cent et Eminem dans les années 2000, puis par Kanye West, le « modeux » de la bande. Avec Yeezy, qu’il lance en 2015 avec Adidas, le rappeur américain fait du Hip hop un business branché, pointu et prétentieux : « Je ne veux pas que les vêtements soient la vie. Je veux que les vêtements soient un atout pour la vie. » Les basiques du genre (sweats, joggings, bandeaux et sneakers montantes) sont revus et corrigés dans des matières techniques, et portées par des brindilles un peu trop sages. Pour se faire aimer de la mode, Kanye West aseptise son style. Car à New York, bastion du minimalisme, les rebelles se rangent les uns après les autres. La nouvelle démode Bêtement catégorisé « sportswear », le vêtement trop large de l’hiver 2016 est donc le résultat d’un syncrétisme. L’attitude Hip hop flirte avec les fantasmes des uns et des autres : le victorianisme pour Marc Jacobs, qui superpose des plastrons en guipure à ses sweats XXL ; le gothique pour Rihanna, qui tente le trio corset-hoody-choker… Certains ressuscitent l’âge d’or du rap West Coast par des bons mots, jetés en lettres capitales sur leurs créations : « Strict » chez Alexander Wang, « May the Bridges I Burn Light the Way » chez Vetements… La femme de l’hiver oscille entre ponchos, doudounes, pantalons de pyjamas et autres « anti-New Look », quand son boyfriend ose la basque, l’épaulette et la cuissarde. Lui s’habille trop petit, Elle beaucoup trop grand : les codes se mélangent, les frontières s’abolissent. La manie vient d’Amérique, mais aussi de Paris, qui a tout fait pour rompre avec la tyrannie du body-conscious. La révolution Rykiel, qui plaçait la liberté de mouvement au centre du propos, est perpétuée aujourd’hui par Phoebe Philo chez Céline, Clare Waight Keller chez Chloé ou encore Louise Trotter chez Joseph, qui créent des vêtements où il fait bon flotter. Les manches trop longues, les formes enveloppantes : c’est la nonchalance, le retour à une mode volontairement non-maîtrisée, qui libère la taille, les épaules, les jambes… et les moeurs. L’oversize : la démode de 2016 ? Cet article Pourquoi la mode nage dans ses vetements est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Hot Spot : le pop up éphémère Armani Box
11-11-2016 08:23:32
Giorgio Armani inaugure  l’Armani Box, écrin Parisien coloré entièrement dédié à la beauté par Melanie Mendelewitsch   Les produits Armani ont enfin leur lieu dédié :  l’Armani Box, pop up éphémère, ouvre ses portes en plein coeur du Marais. Un lieu entièrement décoré aux couleurs du Rouge 400, teinte phare de l’enseigne, qui a pour emblème Uri, un gorille géant imaginé par l’artiste Italien Marcantonio Raimondi Malerba. Les beautistas peuvent y retrouver l’ensemble des produits Armani concoctés par la make-up artist maison Linda Cantello, ou s’y faire maquiller sur rendez-vous par l’un des face designers experts et ultra pédagogues.       Ce nouveau spot taillé sur-mesure pour les millenials exploite à fond les possibilités offertes par le digital : chaque séance make-up y est filmée façon tuto et envoyée par mail , permettant ainsi à chacune de reproduire les gestes des pros à domicile. A partir du 2 Décembre, à l’approche de Noël et du nouvel an, l’Armani Box mettra à l’honneur les looks festifs et pailletés. L’occasion rêvée de (re)découvrir les produits Armani iconiques -Lip Maestro, le fluide à paupières Eye tint, ou encore la nouvelle gamme de soins Prima- et d’apprendre à apprivoiser les tendances beauté vues sur les défilés grâce aux nombreux tips d’experts  dans cet espace ludique et intime.   Armani Box, jusqu’au 1er Janvier au 11 rue Debelleyme 75003 Paris Cet article Hot Spot : le pop up éphémère Armani Box est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Rencontre avec Nine d’Urso, Egérie Bottega Veneta
9-11-2016 15:17:43
A 22 ans seulement, Nine d’Urso marche sur les pas de sa mère, le mannequin iconique Inès de la Fressange. Visage de l’Eau Sensuelle de Bottega Veneta, la jeune femme s’est confiée à l’Officiel sur son rapport au parfum et à la beauté. par Melanie Mendelewitsch Votre histoire particulière avec Bottega Veneta date d’il y a 5 ans, lorsque vous avez été choisie pour incarner l’une des fragrances-signature de  la marque. A l’époque, comment avez vous vécu cette expérience? Il y a 5 ans, je me suis d’abord sentie très honorée d’être choisie par le creative director de la maison Tomas Maier, et c’est toujours le cas aujourd’hui. Même avant de collaborer avec la marque, j’avais un immense respect pour lui en tant que designer, ainsi que pour le talent de photographe de Bruce Weber. A cette époque, je n’avais que peu d’experience dans le mannequinat, j’étais timide. Toute l’équipe m’a rassurée, le shooting était drôle et détendu, nous nous sommes beaucoup amusés. Les photos semblent très sérieuses, et j’y ai parfois un air grave, pourtant cela ne reflète pas les souvenirs que j’ai de cette expérience. Comment a évolué votre relation au parfum durant ces années? Elle a énormément changé. J’ai toujours adoré l’univers du parfum, mais je n’en portais pas très souvent. Au fil du temps, j’ai appris à m’approprier les fragrances. Je ne me considère pas encore totalement comme une adulte, mais j’en porte plus facilement, avec la sensation que cela me va mieux qu’auparavant. Que représente Bottega Veneta pour vous? Ma mère a  un grand cabas Bottega Veneta qu’elle porte depuis des années. La marque me renvoie donc à un monde quasi imaginaire, cet univers où les enfants trouvent des objets dans le sac de leur mère qu’ils considèrent comme des trésors : un beau rouge à lèvres, des pochettes de toutes les couleurs. En travaillant avec Bottega Veneta, j’ai pu découvrir l’envers de ce décor : l’artisanat, le travail à la main, et l’immense qualité des matières utilisées. Il y a cinq ans, on m’ a offert un superbe sac à main bleu marine Intrecciato, qui est de plus en plus beau au fur et à mesure des années. Qu’est ce qui vous a séduite dans l’identité de l’enseigne? La simplicité du design, son aspect timeless. La beauté des matériaux, et le fait qu’on se sente toujours bien dans les vêtements Bottega Veneta. Ce n’est pas parce qu’un objet est luxueux qu’il doit être inconfortable. Si j’avais pu, j’aurais pris tous les vêtements de la séance photo! Quel est la première étape de votre routine beauté quotidienne? Je dors énormément, en me réveillant parfois 15 minutes seulement avant de quitter mon domicile, alors chaque minute compte! Deux choses sont indispensables : me brosser les dents, et clarifier ma peau. Je nettoie ma peau deux fois, une première à l’eau Micellaire et une seconde au gel nettoyant avant de l’hydrater. Et la dernière, en fin de journée? Bien que j’essaie d’être éco-friendly, j’ai du mal à m’empêcher de prendre des bains. Je peux y passer des heures: je lis, j’écoute de la musique, et je me brosse tout le corps avec un loofah. J’en ressors écarlate, mais ma peau est d’une douceur incomparable. Eau sensuelle de Bottega Veneta, 64 euros les 50ml Crèmeluxueuse pour le corps Eau sensuelle Bottega Veneta, 75 euros les 200ml Cet article Rencontre avec Nine d’Urso, Egérie Bottega Veneta est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Où suivre les élections américaines à Paris ?
7-11-2016 15:53:22
Après 6 mois de débats entre les deux principaux candidats, le couperet tombera finalement dans la nuit du 8 au 9 novembre. Expat’, passionné ou fêtards à la recherche d’un pretexte, rendez-vous dans 3 lieux parisiens pour vivre la soirée en étant sûr de ne pas s’endormir avant les résultats.  Par Eugénie Adda Au Harry’s Bar Que vous soyez new-yorkais, texan, ou simplement sympathisant à la cause, la soirée du 8 novembre risque d’être un évènement au potentiel suspense digne de la finale de la Coupe de la Ligue. Pour contrer le mauvais stress, le Harry’s Bar (la référence ultime des bars yankees de la capitale) organise sa soirée électorale. Au menu, deux cocktails spécialement conçus pour l’occasion, le Hylarious et le Trumpet, plus une ambiance démentielle et le gratin américain résidant à Paris venu s’encanailler. Le plus ? Comme à chaque élection, vous connaîtrez les résultats du scrutin avant vos congénères de la côte Est. A partir de 19h 5, rue Daunou 75002 www.harrysbar.fr         A la Maison de la radio Une fois n’est pas coutume, l’institution radiophonique vous ouvre ses portes le temps d’une Nuit Américaine, se tenant dans les locaux des différentes stations Radio France de l’apéro jusqu’à l’aube. Entre France Inter, France Info et France Culture, on assistera aux émissions spéciales, colloques de spécialistes, expositions et projections de documentaires sur fond de DJ sets pointus orchestrés par Fip et Le Mouv’. Côté resto, c’est le diner carnivore The Beast qui assure les réjouissances. Après cette nuit chargée, un breakfast récompensera les plus tenaces pendant les matinales. A partir de 18h 116 avenue du Président Kennedy, 75016 www.maisondelaradio.fr       Au Carreau du Temple Le bâtiment phare du Haut Marais vibrera pendant 12 heures au rythme des US. Après un accueil dans la mairie du IIIe, direction le Carreau du Temple pour une nuit intello-cool qui devrait nous permettre de tenir jusqu’aux résultats définitifs, vers 7h du matin. Au programme des festivités, des pronostics enflammés, débats d’idées, conférences de journalistes, mais aussi des projections de films (Le Majordome, First Date et La guerre selon Charline Wilson), un live du groupe texan Dark Rooms et un blind test avec récompenses à la clef. Sur le buffet, les créations healthy de Marc Grossman, fondateur du Bob’s Juice Bar. A partir de 19h 4 Rue Eugène Spuller, 75003 www.carreaudutemple.eu         Chez soi Rachel’s Grocery : des produits introuvables ailleurs, sourcés par Rachel chez les producteurs et les maisons indépendantes outre-Atlantique. 25 rue du Pont au Choux, 75003 Thanksgiving : tout ce qu’il faut pour préparer gâteaux, mac and cheese, soupes ou repas de fêtes dont seuls les Américains ont le secret. 20 rue Saint-Paul, 75004 Cometeshop : une bonbonnière girly avec quelques objets déco façon DIY et les incontournables best-sellers qu’on ne trouve que dans les supermarchés US. 18 avenue Daumesnil, 75012.     Cet article Où suivre les élections américaines à Paris ? est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Rencontre avec Nine d’Urso, égérie Bottega Veneta
5-11-2016 20:46:14
A 22 ans seulement, Nine d’Urso marche sur les pas de sa mère, le mannequin iconique Inès de la Fressange. Visage de l’Eau Sensuelle de Bottega Veneta, la jeune femme s’est confiée à l’Officiel sur son rapport au parfum et à la beauté. par Melanie Mendelewitsch   Votre histoire avec Bottega Veneta date d’il y a 5 ans, lorsque vous avez été choisie pour incarner l’une des fragrances-signature de  la marque. A l’époque, comment avez vous vécu cette expérience? Il y a 5 ans, je me suis d’abord sentie très honorée d’être choisie par le creative director de la maison Tomas Maier, et c’est toujours le cas aujourd’hui. Même avant de collaborer avec la marque, j’avais un immense respect pour lui en tant que designer, ainsi que pour le talent de photographe de Bruce Weber. A cette époque, je n’avais que peu d’experience dans le mannequinat, j’étais timide. Toute l’équipe m’a rassurée, le shooting était drôle et détendu, nous nous sommes beaucoup amusés. Les photos semblent très sérieuses, et j’y ai parfois un air grave, pourtant cela ne reflète pas les souvenirs que j’ai de cette expérience. Comment a évolué votre relation au parfum durant ces années? Elle a énormément changé. J’ai toujours adoré l’univers du parfum, mais je n’en portais pas très souvent. Au fil du temps, j’ai appris à m’approprier les fragrances. Je ne me considère pas encore totalement comme une adulte, mais j’en porte plus facilement, avec la sensation que cela me va mieux qu’auparavant.     Que représente Bottega Veneta pour vous? Ma mère a  un grand cabas Bottega Veneta qu’elle porte depuis des années. La marque me renvoie donc à un monde quasi imaginaire, cet univers où les enfants trouvent des objets dans le sac de leur mère qu’ils considèrent comme des trésors : un beau rouge à lèvres, des pochettes de toutes les couleurs. En travaillant avec Bottega Veneta, j’ai pu découvrir l’envers de ce décor : l’artisanat, le travail à la main, et l’immense qualité des matières utilisées. Il y a cinq ans, on m’ a offert un superbe sac à main bleu marine Intrecciato, qui est de plus en plus beau au fur et à mesure des années.   Qu’est ce qui vous séduit dans l’identité de l’enseigne? La simplicité du design, son aspect timeless. La beauté des matériaux, et le fait qu’on se sente toujours bien dans les vêtements Bottega Veneta. Ce n’est pas parce qu’un objet est luxueux qu’il doit être inconfortable. Si j’avais pu, j’aurais pris tous les vêtements de la séance photo!   Quel est la première étape de votre routine beauté quotidienne? Je dors énormément, en me réveillant parfois 15 minutes seulement avant de quitter mon domicile, alors chaque minute compte! Deux choses sont indispensables : me brosser les dents, et clarifier ma peau. Je nettoie ma peau deux fois, une première à l’eau Micellaire et une seconde au gel nettoyant avant de l’hydrater.   Et la dernière, en fin de journée? Bien que j’essaie d’être éco-friendly, j’ai du mal à m’empêcher de prendre des bains. Je peux y passer des heures: je lis, j’écoute de la musique, et je me brosse tout le corps avec un loofah. J’en ressors écarlate, mais ma peau est d’une douceur incomparable.   Eau sensuelle de Bottega Veneta, 64 euros les 50ml Crème luxueuse pour le corps Eau sensuelle Bottega Veneta, 75 euros les 200ml   Cet article Rencontre avec Nine d’Urso, égérie Bottega Veneta est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Anatomie d’un plat : le poulet rôti
4-11-2016 10:26:34
Ce monument du patrimoine culinaire français revient sur le devant de la scène food grâce à une poignée de chefs passionnés. Faisons le point sur l’obsession du mois, avant de vous souffler les nouvelles tables où planter une fourchette dans sa peau dorée qui crépite. Par Eugénie Adda. Photo : Clément Vayssières à La Table de Marie-Jeanne.  Le mythe Bien avant la poule au pot d’Henri IV, Romains et Gaulois avaient déjà fait de la volaille cuite au feu le plat indispensable des banquets. Elle n’a cessé depuis d’occuper le centre des tables de fête puis celles du déjeuner dominical. Tour à tour populaire et royal, le poulet rôti n’est pas l’apanage de la France, puisqu’il se sert aussi au Sunday roast anglais, dans les Biergarten bavarois, ou braisé dans les pays d’Amérique du Sud. Si les États-Unis lui ont longtemps préféré la dinde, la poularde rôtie, plus fine et plus juteuse, s’invite aux tables familiales depuis un demi-siècle. En 2006, une journaliste américaine a même créé une recette d’engagement chicken, imparable pour se faire passer la bague au doigt. La formule magique traîne encore sur le web. À bon entendeur… La lubie Vu la nouvelle propension des chefs à revisiter les plats de leurs grands-mères, rien d’étonnant à ce que le poulet rôti, dont le fumet seul suffit à nous rappeler ces temps bénis où les smartphones n’existaient pas, attire à nouveau une foule de Parisiens en mal de comfort food. Éric Fréchon, Anne-Sophie Pic ou Cyril Lignac s’emparent de l’affaire, précédant une série d’adresses monomaniaques célébrant les chairs fondantes du gallinacé. Le sourcing La Rolls de l’aviculture ? La volaille de race ancienne, comme la poule de La Flèche, la coucou de Rennes ou l’indétrônable Bresse-Gauloise, dont l’AOP nécessite un élevage en prairie non traitée et une alimentation 100 % naturelle. Mais quelle que soit la variété choisie, on privilégie les croissances lentes, soit à partir de 90 jours. Plus la durée de vie est longue, moins l’élevage est intensif. Si l’étiquette précise 35 jours ou n’indique rien du tout, fuyez. Carnet d’adresses Etoilé au Clover grill de Jean-François Piège :  Le chef adoré du tout-Paris réinvente le barbecue dans sa toute nouvelle adresse dédiée aux plaisirs simples de la chère (6, rue Bailleul, Paris 1er). Sous toutes les coutures au Solyles : Contisé, poché ou à grignoter à la main, le poulet se décline ici sous toutes ses formes, y compris en version take-away (74, rue Damremont, Paris 18e). Tradi à la Table de Marie-Jeanne (photo) :  une rôtisserie où le fumet de la volaille qui grille nous saisit dès qu’on entre. Face à la rôtissoire, on languit devant des poulets bien sourcés, mais aussi un fier gibier (4, rue Toullier, Paris 5e). En accord mets-cocktail chez Gallina : mordre à pleines dents dans une cuisse bronzée, piocher dans un bol de mac’ and cheese qui sort du four et finir par un cocktail Clover Club bien corsé, un rêve devenu réalité (37, quai de Valmy, Paris 10e). À emporter au Coq Saint-Honoré :  après un siècle de tradition, ce volailler haute couture s’est offert un lifting sous l’impulsion de deux jeunes repreneurs (3, rue Gomboust, Paris 1er).   Cet article Anatomie d’un plat : le poulet rôti est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Anatomie d’un sac : la « Besace » de Longchamp
3-11-2016 13:39:39
Dans la ligne best-seller du maroquinier, grande nouveauté : le modèle porté épaule. Par Léa Trichter-Pariente. Photographie : Sébastien Michelini   Nouvelle venue de la ligne « Pliage Héritage », la « Besace » se porte à l’épaule et allie élégance, simplicité et fonctionnalité. Sa bandoulière double et son fermoir en métal à bouton-pression font le charme de cette pièce dotée d’une structure rigide et de lignes épurées. Fabriquée dans les ateliers Longchamp selon un savoir-faire unique, elle nécessite plus de 150 étapes de montage, soit deux heures de travail. Tout comme le sac porté main et le porté travers de la même gamme, elle s’amuse des codes classiques dans un style ultra-contemporain. Créé en 2014 par Sophie Delafontaine, la directrice artistique de la maison Longchamp, le « Pliage Héritage » tire son nom de la ligne originelle « Le Pliage », lancée en 1993 et best-seller de la maison. Déclinée cette saison en noir, taupe et cognac, la « Besace » sera, dès l’été 2017, complétée par des teintes indigo, corail et rouge laque. Alexa Chung a fait de ce sac, parfaitement proportionné pour contenir les essentiels du quotidien, son nouvel allié de tous les jours. Sac « Pliage Héritage Besace » en cuir de vachette, 690 €. fr.longchamp.com Cet article Anatomie d’un sac : la « Besace » de Longchamp est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
L’objet du désir : une doudoune iconique
3-11-2016 13:30:31
Qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente, la doudoune Canada Goose nous protège avec style du sommet de l’Everest aux rues parisiennes. Retour sur une pièce culte qui s’apprête à fêter ses 60 hivers. Par Karen Rouach   Et si le glorieux destin de Canada Goose était entièrement dû au produit lui-même ? Véritables barrières contre le froid, ces doudounes 100 % canadiennes sont le résultat d’années de recherche, et donc d’innovation et de prouesses techniques. Chacune ne nécessite pas moins de treize étapes de production, facilement explicables quand on sait que les modèles sont composés de tissus à la fois isolants, respirants, durables et imperméables, certains sont même indéchirables et extensibles. Avec leur logo facilement reconnaissable, ces doudounes sont devenues avec le temps une figure de la culture populaire. Et chacune a sa petite histoire. La parka « Expedition » a par exemple été conçue initialement pour des scientifiques en Antarctique, tandis que la « Skreslet » a été imaginée avec Laurie Skreslet, le premier Canadien à avoir gravi le mont Everest. La parka « Mystique » a, elle, été pensée pour l’actrice Rebecca Romijn lors du tournage de X-Men 2. Le duvet en héritage Celui par qui tout commence s’appelle Sam Tick. Émigré polonais, il fonde en 1957 à Toronto Metro Sportswear Ltd., une marque spécialisée dans les imperméables et combinaisons de motoneige. Son beau-fils David Reiss lance ensuite une nouvelle machine de rembourrage et crée ainsi la marque Snow Goose, qui deviendra par la suite Canada Goose. Aujourd’hui, Dani Reiss, petit-fils du fondateur, est désormais aux commandes. Né avec une Canada Goose sur le dos, il se rêvait pourtant écrivain, ne pensant pas une seconde à rejoindre l’entreprise familiale. « Je n’ai pas pris conscience tout de suite du fait qu’un manteau pouvait être aussi important dans la vie des gens », reconnaît le quadragénaire, qui faisait à l’époque de la résistance en portant des vestes en jean. Il y travaille d’abord dans le but de gagner de l’argent pour pouvoir voyager, avant de s’engager plus sérieusement en 1997, quand l’entreprise ne comptait encore que 40 employés, contre 1 300 aujourd’hui. En 2001, il devient le nouveau président-directeur général, et s’engage à tout concevoir et produire sur le sol canadien, à une époque où tout le monde se décentralisait. « À la manière des Suisses pour l’horlogerie, nous avons une expertise et un savoir-faire exceptionnels au Canada en matière de manteaux », explique-t-il, fier de ses trois usines. « De plus en plus de marques opèrent d’ailleurs ce retour vers leur pays d’origine. » L’amie des ours Les deux tiers de la population mondiale d’ours polaires vivant au Canada, Canada Goose collabore avec Polar Bears International (PBI) et lance une collection dont une partie des ventes est versée à l’association, pour soutenir les efforts de conservation des habitats naturels des ours blancs. La marque compte également des centres de ressources dans l’Arctique canadien, qui offrent des tissus, des boutons, des glissières et d’autres matériaux aux couturières inuits qui fabriquent des manteaux et des vêtements à la main, pour les membres de leur famille et de leur collectivité. Enfin, membre de l’ONG environnementale Conservation Alliance, elle soutient les citoyens dans leurs actions de protection des zones sauvages et naturelles. Le bon casting mode En plus de tenir chaud, la veste Canada Goose est désormais « à la mode », ce qui ne coulait pas de source. Depuis peu, elle défile même sur les podiums lors des fashion weeks, comme ce fut le cas à Paris au show haute couture de Vetements, et plus récemment chez Opening Ceremony à New York. « Des collaborations comme celles-ci sont l’occasion pour nous d’interagir avec le monde de la mode », poursuit Dani Reiss. « Je pense que la mode nous aime surtout pour notre aspect fonctionnel, assez rare aujourd’hui. » Pour l’occasion, le collectif ultra-pointu Vetements a revu à sa manière le modèle « Snow Mantra », parka la plus technique de Canada Goose, ainsi que le modèle « Macmillan », certainement sa veste la plus urbaine. Chez Opening Ceremony, Carol Lim et Humberto Leon proposent pour l’été prochain une réinterprétation du bombers « Chilliwack » et de la parka « Langford », tous deux doublés de soie à motifs cachemire. Le nouveau tournant mode de Canada Goose passe également par le choix du mannequin canadien Crista Cober comme égérie. Habituée des campagnes Yves Saint Laurent beauté ou Balmain, celle-ci prête désormais son visage à la marque, devant l’objectif d’Alasdair McLellan, en pleine nature, à Terre-Neuve. Et ça fonctionne à merveille. www.canadagoose.com Cet article L’objet du désir : une doudoune iconique est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Le gothique est-il mort ?
2-11-2016 10:52:55
Des siècles que le gothique vampirise le gotha artistique, modeux et littéraire. Tiraillé entre la « bondage fashion » et le néo-victorianisme, ce courant culte du 20e siècle tente une ultime résurrection.  Par Mathilde Berthier   La naissance de Dracula Par principe, le gothique a toujours été mort, ou en phase de l’être. Les « héros » du cinéma allemand des années 1920 ont tous un pied dans la tombe : un vampire chez Murnau, un savant fou chez Wiene, un meurtrier d’enfants chez Lang. Souvent qualifiée, à tort ou à raison, d’Expressionnisme, cette période clef du septième art inspire Hinds et Carreras lorsqu’ils fondent, en 1934, la Hammer Film Production, berceau du film d’horreur. Son icône ? Christopher Lee (le grand manitou bipolaire du Seigneur des Anneaux). L’acteur britannique joue la « créature » de Frankenstein s’est échappé, en 1957, avant d’incarner le Comte des Carpates dans l’inoubliable Cauchemar de Dracula de Terence Fisher. Poétique des ruines, hégémonie du noir, stylisation des corps et des formes… Les archétypes sont légion chez Fischer comme chez Murnau, topos tous plus ou moins déjà entrevus dans l’oeuvre d’Edgar Allan Poe. Dans la liste aussi : le Moyen-Âge, clef de voûte du Romantisme Noir, et l’Époque victorienne, qui continuent de fasciner réalisateurs, designers et autres geeks du goth’, préférant porter une lourde cape en velours plutôt qu’une parka Vetements. Musidora versus Siouxsie Sioux Dans la tête des créateurs de mode, c’est comme si le temps s’était arrêté dans les années 1880, en plein boom de l’Angleterre victorienne. La robe est longue, corsetée, bardée de dentelles et taillée dans une soie lie de vin. Sous le jupon : des New Rock à plateformes, portées avec des collants résille, façon Morticia Addams. Cherchez l’erreur. Le charme du gothique naît de l’anachronisme : on mime Jeanne Roques, la « Musidora », autant que Susan Ballion, leader du groupe « Siouxsie and the Banshees ». Sur les podiums, cet hiver, c’est la même rengaine : la scène gothique rock s’entiche du Romantisme Noir, inspirée par Edgar Allan Poe. Marc Jacobs orchestre un bal de Lolitas expressionnistes, perchées sur des Armadillos goth’ ; Simone Rocha fait défiler des ingénues devenues chaperons, en robes à volants et collets montés ; chez Moschino, Jeremy Scott jongle avec les clichés du genre et habille ses muses de haut-de-formes décrépis, de pulls-chandeliers et de robes prêtes à brûler. Tim Burton synthétisé Après tout ça, on se dit que Tim Burton n’a rien inventé, que la messe était dite bien avant les années 1980. Admettons qu’Edward (aux mains d’argent) a des ciseaux dignes de Nosferatu : la comparaison s’arrête là. L’œuvre de Tim Burton est bien plus syncrétique que mimétique, et va au-delà de la simple relecture des mythes chers à l’Expressionnisme. Son terrain de jeu ? L’humour noir, qui métamorphose les endeuillées spléniques de la Hammer en héroïnes sarcastiques et déjantées de la trempe de Corpse Bride, dans Noces funèbres. Toute oraison est nécessairement caustique : les citrouilles ont la chair de poule, et les vampires ont peur de tout. Dans la mode aussi, ce gothique d’un nouveau genre a fait son chemin : la rayure « Beetle Juice » dame le pion au noir, les smokings fourmillent, la soie devient brocart et le velours, panne de velours. Le comble du gothique en 2016 ? Déguster sa soupe de butternut en pyjama à damier rose et noir, l’oeil charbonneux et la lavallière fringante. Qui l’eut crû ?         Cet article Le gothique est-il mort ? est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Les 3 commandements du sourcil parfait
1-11-2016 23:20:17
Micro-pigmentation, base nourrissante et nouvelles textures make-up :  les trois réflexes à adopter pour prendre soin de ses sourcils, clé de voûte du regard. par Melanie Mendelewitsch Tester la micro-pigmentation nouvelle génération au Boudoir du regard Envie d’un sourcil sophistiqué sans aspect artificiel? Pour combler les trous dûs à des épilations excessives ou pour étoffer une ligne clairsemée, les instituts Le Boudoir du Regard proposent des solutions sur-mesure et bluffantes de naturel. Fondés par Florence Témim, experte ès-regard qui a perfectionné au fil des années sa technique exclusive de restructuration, les Boudoirs du Regard sont des pionniers de la méthode de dessin préalable du sourcil au crayon, depuis adoptée par de nombreux lieux Parisiens. La micro-pigmentation définie point après point par les expertes-maison apporte un vrai coup de jeune au regard, à mille lieues de l’aspect « tatouage » opaque et inesthétique souvent redouté. Compter 200 euros pour les sourcils entiers. Liste des établissements sur http://boudoirduregard.com   Adopter la pomade miracle d’Anastasia Beverly Hills Papesse Américaine du make-up adulée par nombre de célébrités -La fraterie Kardashian en tête- Anastasia Beverly Hills débarque enfin en France. Parmi les must-have incontournables de cette marque déjà culte disponible en exclusivité chez Sephora, sa DIPBROW Pomade. Une texture mi-crème mi-gel ultra-pigmentée et résistante à l’eau, qui étoffe et texturise le sourcil. Disponible en 11 teintes, en exclusivité chez Sephora, 21,50 euros.     Expérimenter les soins ciblés Tout comme la peau du visage et du corps, le sourcil nécessite des soins adaptés. La base BrowVo! de Benefit nourrit en profondeur grâce à sa formule enrichie en Kératine et en protéines de Soja. On l’utilise en base sous le make-up, ou bien en couche épaisse après le démaquillage pour dynamiser la pousse. Au fur et à mesure des applications, le sourcil apparaît comme gainé et plus étoffé. Base sourcils nourrissante incolore BrowVo! de Benefit, 31 euros, en exclusivité chez Sephora. Cet article Les 3 commandements du sourcil parfait est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Rencontre avec Maurizio Cattelan
31-10-2016 14:43:31
«- Maurizio, vous êtes un menteur! Vous aviez dit que vous en aviez fini avec la vie d’artiste ! – Je n’ai jamais rien déclaré de si définitif. Un jour quelqu’un m’a dit: ‘Si tu veux altérer ton amour-propre, pars à la retraite! Si j’arrête l’art, je m’arrête d’être.  » Voilà la réponse sarcastique que nous a donné l’artiste italien Maurizio Cattelan à la première question que nous lui avons posée le soir du vernissage de sa rétrospective à la Monnaie de Paris. Il y a peu de temps de cela en 2011, à l’occasion de son exposition au Guggenheim à New York All, Cattelan avait annoncé se retirer de la scène artistique et raccrocher une bonne fois pour toutes son génie exubérant pour profiter d’une retraite amplement méritée. Mais l’artiste originaire de Padoue n’a pas trahi son légendaire esprit de contradiction et son infatigable capacité à surprendre : cinq ans à peine après sa déclaration, il revient, très attendu, sur la scène artistique avec Not Afraid of Love, une grande exposition monographique qui se déroule au siège de l’institution monétaire nationale française, actuellement l’un des lieux les plus emblématiques de l’art contemporain de la capitale. Il s’agit de la toute première exposition d’une telle ampleur en France consacrée à Cattelan, lequel était exposé jusqu’à présent uniquement chez son galeriste historique Emmanuel Perrotin, ou dans les collections du multimilliardaire François Pinault.Pour résumer, c’est une occasion unique pour ses fans (ou ses détracteurs) de redécouvrir certaines de ses œuvres les plus significatives le temps d’un parcours complètement inédit Cette exposition est d’autant plus exceptionnelle qu’au départ, Cattelan n’avait aucune intention de la faire. Il avait même trouvé 12 excuses pour s’opposer à l’idée d’une rétrospective à son nom, publiées récemment dans Le Monde, où on peut lire“ 1. La rétrospective a toujours été une chose aussi officielle que le mariage : une institution respectable, à fuir comme la peste” ou encore “8. Les œuvres du passé sont comme les gens que j’ai aimés. Je les aime toujours, même si je traverse la rue pour les éviter.” Mais malgré cette longue liste de plus ou moins bonnes raisons, Maurizio a finalement cédé. Et même l’absence d’une nouvelle création à présenter au public – condition sine qua non imposée par l’artiste lors des négociations avec Chiara Parisi, directrice de la Monnaie de Paris – n’a pas réussi à entraver la bonne réussite du projet. Bref, ce mariage devait se faire et Cattelan en a eu la confirmation quand il a vu le montage de ses œuvres dans ces espaces somptueux, investis littéralement de fond en comble par ses créations: du célèbre enfant pendu (qui avait fait scandale en 2004 sur la place XXIV Maggio à Milan, ndr) qui trône au milieu de la coupole, au cheval empaillé suspendu comme de la chair à canon dans l’antre du majestueux escalier d’honneur (Novecento, 1997). Quelques marches plus haut, sur la moquette rouge du salon, on trébuche sur la célèbre statue du Pape Jean Paul II abattu par une météorite: La Nona Ora(1999) – heure de la mort du Christ – une œuvre emblématique qui, bien que présentée à plusieurs occasions, nous trouble toujours autant. Un peu plus loin dans une des salles on retrouve Him(2001), on peut voir une statue d’Hitler agenouillé en train de prier. Le visage imperturbable et la solennité de cet exécrable personnage contrastent avec sa posture de soumission, le regard innocent et le corps fluet d’un enfant de 10 ans. Un rebut à l’apparence simple mais qui – élément récurrent dans l’œuvre de Cattelan – perturbe profondément le regard, procure un trouble et qui d’une façon ou d’une autre stimule et fait réfléchir. « Je pense que le rôle de l’artiste est de poser des questions mais de ne pas fournir les réponses. Chaque spectateur est libre d’interpréter mes créations comme il le sent, de créer sa propre histoire justement parce que je n’en inculque aucune. Bien sur je suis celui qui crée l’œvre mais elle n’existe qu’à travers le regard du public. » explique l’intéressé. Toujours plein d’autodérision, Cattelan se met également en scène dans une sorte “d’autobiographie sculptée” faite de sosie-mannequins des plus disparates: d’un Cattelan en modèle réduit perché au côté d’une troupe de pigeons sur les corniches de plâtres au plafond (Mini-Me, 1999), à sa reproduction grandeur nature qui pointe son nez du plancher comme surgissant de l’étage du dessous, comme pour dire ironiquement: « Je suis de retour ! Vous ne vous débarrasserez pas de moi ! » (Sans titre, 2001). Les salles se succèdent et chaque installation est une (re)découverte: comme la célèbre pénétration du cheval dans le mur (Sans titre, 2007) ou les neuf gisants en marbre blanc immaculé de Carrare (All, 2007). Les œuvres, toutes conçues à l’origine pour des contextes spécifiques, se retrouvent pour la première fois réunies dans un parcours narratif qui permet de les reconsidérer et des les réinterpréter sous un nouveau jour. Cattelan retrouve à Paris ses créations ses « enfants désormais adultes » pour le citer. Il ajoute: « quand on ne peut pas se débarrasser du squelette dans le placard, autant le faire danser. C’est cette danse qui sera donnée à voir dans “Not Afraid of Love” : elle peut sembler macabre, mais elle est aussi réfléchie qu’un discours, et aussi sérieuse que la réalité. » Maurizio Cattelan – Not Afraid of Love Jusqu’au 8 janvier 2017 à la Monnaie de Paris 11 Quai de Conti, Paris 6e. www.monnaiedeparis.fr Par Wakapedia Photo : Pierpaolo Ferrari Cet article Rencontre avec Maurizio Cattelan est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Expo : l’esprit du Bauhaus aux Arts Déco
31-10-2016 08:36:37
L’héritage du Bauhaus est considérable. Le musée des Arts décoratifs, à Paris, rend hommage à cette effervescence qui continue de faire des émules dans tous les domaines de la création. Par Hervé Dewintre Si le Bauhaus a tant marqué les esprits, c’est peut-être moins par les théories développées dans son manifeste que par l’extraordinaire ambiance de créativité, de liberté d’esprit, mais aussi d’amitié que ce mouvement a su créer autour de lui. Cette école était un lieu de vie. Les conversations passaient librement de l’architecture à la philosophie, de la physique à l’organisation sur les chantiers des cathédrales. Fondé à Weimar en 1919 par l’architecte Walter Gropius – il prolongeait les ambitions de son confrère belge Henry Van de Velde et les théories du mouvement Arts & Crafts, né en Angleterre quelques décennies auparavant -, le Bauhaus est une école d’enseignement artistique. Il s’agissait de rendre vie au travail manuel. Le manifeste de départ est très clair : « Architectes, sculpteurs, peintres, tous nous devons retourner à l’artisanat. » Les champs d’expérimentations étaient extrêmement variés : mobilier, costumes, dessin, maquettes, peinture, danse, photographie. Il n’y a qu’à regarder les couvertures de L’Officiel créées durant l’entre-deux-guerres pour constater à quel point le Bauhaus faisait aussi école à Paris. À partir du 19 octobre, le musée des Arts décoratifs, à Paris, rendra hommage à cet esprit dans une exposition dont la Fondation d’entreprise Hermès est le mécène. Neuf cents oeuvres seront exposées. À l’instar d’un étudiant, le visiteur suivra toutes les étapes de l’enseignement proposé, du cours préliminaire, qui brisait les idées académiques, au passage dans les différents ateliers spécialisés. Autre intérêt de l’exposition : elle rend compte des références les plus contemporaines du mouvement. L’artiste Mathieu Mercier pose son regard sur les créations de quarante-neuf artistes (tous nés après les années 1960) qui poursuivent l’esprit du Bauhaus, sans distinction entre art et art appliqué. À l’heure où certains créateurs de premier plan tirent la sonnette d’alarme au sujet de l’industrialisation excessive de la mode, sur les croisements entre art et artisanat, les interrogations du Bauhaus paraissent plus essentielles que jamais. « L’Esprit du Bauhaus », du 19 octobre au 26 février, au musée des Arts décoratifs, Paris. www.lesartsdecoratifs.fr  Photo d’Erich Consemüller (1926).  Cet article Expo : l’esprit du Bauhaus aux Arts Déco est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Absolutely Blooming, nouveau jus floral de Dior
31-10-2016 08:24:01
Dès les débuts de sa maison, Christian Dior s’est voulu couturier-parfumeur. Né en 1947, comme la collection inaugurale du couturier, son premier jus fut Miss Dior. Un nouvel opus, Absolutely Blooming, enrichit cette histoire. Par Antigone Schilling Miss Dior déploie ses pétales, joue la fantaisie, la légèreté, l’exubérance autour d’une farandole de fleurs. Parfumeur maison, François Demachy a imaginé une nouvelle gourmandise, un opulent bouquet. Envolée de fruits rouges, explosion de grenade, framboise, accord cassis, le tout relevé de la piquante baie rose. La plus exquise, la plus précieuse des roses, la centifolia, miellée, s’unit à la rose de Damas, tandis que la pivoine complète ce choix d’ingrédients naturels, dont la douceur est accentuée par un fond de musc blanc. Original et variations Parfum de fleurs en écho à la première collection du couturier, « Corolle » – que la postérité a transformée en « New Look » -, Miss Dior est une ode aux fleurs que le couturier chérissait et cultivait. Dès le départ, le bouquet s’est développé autour d’une harmonie de fleurs, jasmin, rose, iris, oeillet, muguet, un jardin relevé de notes vertes sur un fond aux accents chyprés – patchouli, ciste, mousse de chêne, ambre gris, santal et vétiver. Aujourd’hui ce parfum s’intitule Miss Dior Original. Au fil du temps apparurent des variations, s’invita une Chérie, très gourmande. Aujourd’hui les miss Dior sont en fleurs avec Blooming Bouquet et le petit dernier, Absolutely Blooming. Des noms aux réminiscences anglaises, depuis le choix audacieux d’utiliser en 1947 le terme « Miss ». De nombreux autres parfums furent lancés chez Dior avec, toujours, une signature florale. C’est en 2006 que François Demachy est devenu le parfumeur de la maison, tout en ayant des responsabilités pour les parfums du groupe LVMH. Il a appris le métier à Grasse chez Charabot puis a travaillé de nombreuses années chez Chanel. Il a composé pour Dior la série des Escales (à Portofino, à Parati ou aux Marquises), de nombreux opus de la collection privée – New Look 1947, Gris Montaigne, La Colle Noire, Cuir Cannage, etc. – et le dernier masculin : Sauvage. Une amphore en cristal Premier parfum maison, Miss Dior était à l’origine dans un flacon amphore en cristal de Baccarat. Pour faire face à son succès, il s’est ensuite coulé dans une fiole de verre, quittant ses courbes pour une stricte géométrie. En écho à la couture s’est ajouté un motif en pied-de-poule, que le couturier trouvait moderne. Pour le féminiser, un noeud s’est noué à son col, en tissu ou en métal, à présent en métal vif-argent pour Miss Dior Absolutely Blooming, alors que le pied-de-poule historique est gravé sur la base du flacon. Le lien tissé entre mode et parfum chez Dior est un fil rouge, et le couturier disait : « Je suis devenu parfumeur pour que l’on n’ait qu’à déboucher un flacon pour imaginer toutes mes robes. » Natalie Portman a incarné différentes campagnes pour Miss Dior, dont celle de la mariée qui s’échappe de son carcan, faisant un bon dans une nouvelle vie. Pour Miss Dior Absolutely Blooming, elle retrouve Tim Walker, un photographe qu’elle apprécie particulièrement. Mutine, coquine, vêtue de noir sur un canapé rose, elle tient son parfum. Robe de dentelle délaissée, elle laisse éclater la joie de vivre d’une femme-fleur Dior dans une harmonie de rose(s). Cet article Absolutely Blooming, nouveau jus floral de Dior est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Galop d’Hermès, une histoire de chevaux
28-10-2016 16:47:24
Lorsque le sellier Hermès s’intéresse aux parfums, il s’inspire de l’esprit du voyage, et met naturellement le cuir à l’honneur. Aujourd’hui, Galop complète la belle aventure. Par Antigone Schilling   Désormais parfumeuse maison, Christine Nagel signe son premier grand féminin pour la maison Hermès. L’un des deux éléments majeurs, le cuir, est ici particulièrement doux et sensuel, une peau de veau nommée Doblis (qui donne son nom à un parfum de 1955), qui a touché la créatrice. Masculine, cette note s’allie à la rose pour lui conférer toute sa féminité. Un duo de charme pour une fragrance qui s’intitule Galop. Quelques jolies notes viennent s’ajouter à la composition, des épices avec le noble safran et un fruit, le coing. Ce parfum tout en caresse se joue de contrastes qui se complètent plus qu’ils ne s’opposent : animal-floral, masculin-féminin. Histoire de chevaux Après un premier parfum, Eau de Victoria, en 1944, la parfumerie de la maison naît véritablement en 1951 avec une Eau d’Hermès inspirée par l’odeur qui émane de l’intérieur d’un sac. Calèche, le premier grand féminin, s’impose pour devenir un classique, avec ses notes hespéridées et l’utilisation d’aldéhydes autour des notes florales de rose, jasmin, muguet, iris et ylang-ylang sur fond boisé. Sur le flacon figure l’emblématique grand-duc d’Hermès, un cabriolet hippomobile. Allusions au cheval indéfectibles, qui se retrouvent dans Équipage ou Kelly Calèche. D’autres parfums viendront s’ajouter à l’histoire Hermès, comme autant d’invitations aux voyages. En 2004, Jean-Claude Ellena devient parfumeur exclusif pour Hermès. Il nous a emmenées dans ses délicieux jardins (Méditerranée, Inde, Sur le Nil), a magnifié les ingrédients avec la collection Hermessence (ambre, poivre, iris, rose), dessiné une caresse de cuir en hommage à Giono avec Peau d’Ange. Au masculin, il est l’auteur d’un grand succès, le magnifique Terre d’Hermès. En 2014, Christine Nagel rejoint Hermès. Auteure notamment de For Her pour Narciso Rodriguez, de l’Eau de Cartier ou de Sì d’Armani, Christine Nagel est la parfumeuse exclusive de la maison depuis le début de 2016. Après avoir composé une jolie Cologne autour de la rhubarbe, elle signe Galop, son premier grand parfum. Élégance moderniste La forme du contenant reprend l’élégance sobre et moderniste d’un flacon offert lors de l’inauguration du magasin Hermès de New-York, en 1930. Une belle plongée dans les archives pour un flacon revisité. Inspiré de l’étrier, l’élégant flacon est dans le droit-fil de l’épopée équestre, tandis qu’un lien de cuir de différentes couleurs évoque l’étrivière. Le beau flacon de Voyage emportait déjà sur le territoire équestre, façon étrier d’acier. Aujourd’hui, Galop réaffirme les liens de la maison avec ses origines. Les photos de la campagne sont l’oeuvre de l’Américaine Jackie Nickerson, tandis que le nouveau parfum est présenté à bride abattue par une danse mise en scène et en images par le chorégraphe Angelin Preljocaj. Sur un sol de terre, une danseuse s’avance, s’élance, foule le sol, le martèle, vive et gracieuse dans son manteau de cuir. Et la terre s’envole. Cet article Galop d’Hermès, une histoire de chevaux est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
La mode à l’heure du digital
28-10-2016 12:35:39
Bienvenue dans une ère où les blogueuses sont aussi institutinnalisées que les grandes rédactrices et où les « likes » déterminent les tendances et bouleversent le calendrier des collections. La vraie star de la mode ? Vous, derrière votre écran. Décryptage. Par Alice Pfeiffer. Photographe : Nicolas Polli.   Septembre 2016. Nous sommes en plein Madison Avenue pendant la semaine de la mode de New York. Devant la boutique Ralph Lauren, un catwalk et une structure éphémère ont été érigés le temps d’y présenter la collection printemps-été 2017 de la marque. Une mise en abyme ? Un clin d’oeil à l’accélération de la mode ? Sûrement, mais pas que : le choix de l’emplacement est également purement pratique, les invités auront la possibilité, immédiatement après le show, d’aller acheter les pièces découvertes quelques minutes auparavant. Ce business model quelque peu futuriste a déjà un nom, le see now, buy now (regardez maintenant, achetez maintenant) ou runway to retail (du podium à la vente), également adopté par Burberry et Vetements, permettant aux invités et aux internautes de passer leur commande aux moments de la présentation, suivie IRL (in real life, ou en chair et en os) ou en live-streaming depuis leur téléphone. Internet a chamboulé la mode, cela fait des années qu’on vous le répète. Pourtant, là, cela va plus loin : ce défilé est le parfait exemple de la déconstruction profonde que la technologie opère sur le fonctionnement traditionnel du secteur. Autrement dit, avec un tel mode d’achat, une ribambelle d’étapes et de professions volent en éclats : celui de la critique – qui déclare ou abolie les tendances —, des acheteurs professionnels – qui conditionnent parfois les goûts de villes entières —, et même des saisons ! À l’heure d’une clientèle globale et hyperactive sur les réseaux sociaux, la marque doit être à l’image de ses fans, perpétuellement connectée, et s’adresser directement à son audience, loin des pyramides élitistes limitées à une poignée de rédactrices opérant dans seulement quatre capitales de la mode (New York, Londres, Rome et Paris). Les hiérarchies tombent Si les fantasmes de mode dans l’imaginaire collectif restent cristallisés par Sex and the City (la série pas le film, attention !), Zoolander ou Le diable s’habille en Prada, cela fait une décennie que quelques personnalités devenues iconiques ont fait bouger les choses et chamboulé à tout jamais les clichés, rituels et pratiques du milieu. Adieu grandes divas et accès au compte-gouttes aux défilés. “Il y a près de dix ans, quelques entrepreneurs du web comme Diane Pernet, l’ancêtre des blogueuses, ont voulu démocratiser la diffusion d’images des shows cloisonnés. Les marques 140se sont toutes dit la même chose : Mais qu’est ce que ce qu’on fait de ces ‘internet people’ ? Ça va durer combien de temps cette lubie ?” se souvient Zowie Broach, directrice de la mode au Royal College of Art de Londres. Inutile de dire que cette folie pensée passagère a poussé telle une herbe folle. L’Anglaise Susie Lau, dont le blog Style Bubble a un ton ludique et excentrique, se voit offrir la direction du site du magazine Dazed & Confused, alors qu’elle n’a que 24 ans. Géraldine Dormoy, fondatrice de Café Mode, blog proche de la Française moyenne, est invitée à développer la plateforme en ligne de L’Express Styles. “Il y a eu un passage du statut d’amateurs extérieurs à celui de professionnels pour ces nouvelles figures”, ajoute Zowie Broach. Soudain, une hiérarchie tombe, entre les gens qui voient les défilés, et ont donc en théorie le droit d’en parler, et tous les autres. Le site Nowfashion.com, monté par Valerio Mezzanotti, photographe de mode attitré du New York Times, streame les semaines de la mode entières en direct. Les journalistes paresseux trichent et les couvrent depuis leur lit, madame Tout-le-monde a soudain accès à l’information et le droit à l’opinion. “Ces images n’étaient pas privées, j’avais donc le droit de les diffuser instantanément et de proposer un contenu plus personnel au New York Times”, dit Valerio Mezzanotti, “avec internet, ce n’est pas l’accès qui prime mais la singularité du point de vue.” À la recherche du moment Instagram De fait, la nature même des défilés évolue. Afin de donner du contenu original aux invités, les marques font aujourd’hui appel à des chorégraphes et scénographes afin de générer un tableau social-media friendly ou un Instagram moment destiné à inciter la prise de photos. On peut penser à Dries Van Noten, Kenzo ou Thom Browne, qui laissent les mannequins en pâture sur le catwalk après le passage final, pour que chacun puisse prendre son selfie-tirage de langue à côté de tel ou tel top. Cette liberté de ton, on la trouve aussi dans les nouveaux médias web, qui jouissent de règles beaucoup plus détendues que dans les supports presse classiques : ainsi, le critique Tim Blanks quitte Style.com (du groupe Condé Nast) pour le blog The Business of Fashion. Là, ses textes deviennent des prises de position à la conscience politique et sociale – chose impensable dans un magazine de mode qui ne veut pas contrarier ses annonceurs. La légendaire journaliste de mode Suzy Menkes quitte le International New York Times pour le site de Vogue, et se permet un ton banni du quotidien de référence new-yorkais, à la première personne, mêlant coups de gueule, anecdotes et railleries. L’exemple le plus marquant de ce nouveau brouillard entre les frontières établies ? Chiara Ferragni, l’Italienne à la tête du blog The Blonde Salad, propose un modèle de contenu fusionnant journal de bord de sa vie de modeuse, collaborations avec des marques, consulting, mannequinat occasionnel, rémunération pour des posts… et invitations grassement payées pour assister à des défilés. (On raconte qu’en 2015, la jeune millionnaire gagna plus d’argent que le Président Barack Obama.) Elle est à la fois journaliste, photographe, égérie, objet et sujet du site. Contrairement à la presse traditionnelle, la blogueuse ne semble pas contrainte pas les mêmes règles déontologiques. Et si ça ne choque pas, c’est sûrement parce que le public est bien conscient du manque d’indépendance de la presse de mode – alors que Chiara, elle, incarne une nouvelle génération pluridisciplinaire et décomplexée. Une expérience en ligne singulière Côté business aussi, une nouvelle proximité entre production et client fleurit. On peut penser à Sézane, label français au chic germanopratin qui s’est lancé sur le web et se vante de sauter toutes les étapes habituelles (achats, distributions, boutiques) pour envoyer ses produits directement depuis ses ateliers à ses clientes – et à prix plus abordables grâce aux marges réduites. Idem pour Maison Standards, qui revisite des classiques au look tomboy et épuré, également intégralement distribuée en ligne, sans saisons, au vestiaire fluide et adapté à tous les moments de l’année ou de la journée. Sur le site Panoply, surnommé le “Netflix de la mode”, on propose des locations de vêtements des collections actuelles avec une sélection pointue (Courrèges, Carven, Yazbukey, Preen), permettant ainsi aux clientes de développer un sentiment de communauté et de partage autour du vêtement, plutôt que d’ultra-consommation et d’accumulation. Sur la boutique d’e-commerce Zalando, la quête d’exclusivité se fait par des collaborations uniques. Par exemple, cette saison, le site invite Marni à revisiter quatre modèles de chaussures de marques urbaines (Vans, Reebok, Timberland, Dr. Martens), pour un produit de luxe (un secteur qui a longtemps boudé internet) et exclusif. “Dans un marché ultra-saturé, chacun cherche un facteur de différentiation, et de personnalisation : au coeur de l’abondance, on cherche l’expérience singulière”, explique Carsten Hendrich, vice-président du marketing chez Zalando. Vers une nouvelle utopie Tout serait donc bon dans le e-cochon ? En grande partie, la culture digitale a tout l’air d’une victoire de David contre Goliath, ou plutôt d’un heureux mariage entre géant et fourmi : entreprenariat libéré de loyers, fusionnement des cultures, caisses de résonance offertes à des voix singulières… Oui mais pas uniquement. La consommation de mode suit aujourd’hui le rythme de notre consommation d’images : on absorbe et on poste à longueur de journée, on se lasse donc aussi vite qu’on like. Les collections qui arrivent en boutique six mois après leur apparition sur les podiums, et donc les réseaux sociaux, sont déjà enterrées dans l’imaginaire des clients – poussant les marques à adopter le rythme des marques fast-fashion. Désormais, le luxe a deux saisons principales mais aussi, en guise de réassort, des collections croisière et pre-fall, ainsi que les dernières-nées high summer (quand on a plus rien a se mettre en plein mois d’août) et holiday (à la période des fêtes de fin d’années). Après tout ces bouleversements, il est peu étonnant qu’en parallèle de la montée en puissance des réseaux sociaux, notre culture soit, paradoxalement, attirée par un retour à l’artisanat et à la main humaine. Ça sera le mariage de ces deux forces a priori opposées qui nous offrira une nouvelle utopie.   Cet article La mode à l’heure du digital est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Rencontre avec Jessica Chastain
28-10-2016 12:11:22
Parmi les étoiles de Hollywood, Jessica Chastain est une star à part. Mystérieuse quant à sa vie privée, elle n’hésite pas à prendre la parole avec sincérité et fougue sur des questions sociales, et particulièrement l’égalité des sexes et la santé mentale. Rencontre avec une citoyenne engagée. Photographie : Dusan Reljin. Stylisme : Erica Pelosini. Texte : Kim Morgan.   Multifacette, tour à tour comédienne et productrice, Jessica Chastain prépare ses rôles avec une rare intensité. Puissante et sensible, toujours singulière. Si bien qu’après un long moment passé à discuter avec elle, on se sent vaciller, presque à bout de souffle. Mais cette rousse au regard mutin, née en Californie en 1977, n’est pas seulement forte et intelligente, elle sait aussi se montrer émouvante quand elle joue dans The Tree of Life de Terrence Malick ou Zero Dark Thirty de Kathryn Bigelow, pour lequel elle a reçu le Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique. La délicieuse Mlle Chastain nous parle de son travail avec Liv Ullmann, de son amour pour Clara Bow et de la place des femmes au cinéma. Vous tournez actuellement dans un film de Susanna White, Woman Walks Ahead, l’incroyable histoire de Catherine Weldon, qui s’est rendue dans les territoires du Dakota pour aider le chef indien Sitting Bull à conserver ses terres. La vie de cette femme m’a vraiment émue. À l’école, on n’entend jamais parler des femmes, et l’histoire est trop souvent écrite par les vainqueurs. Et en général, ce ne sont ni des femmes, ni des Indiens d’Amérique, ni d’autres minorités, donc beaucoup de héros restent dans l’ombre. L’histoire de Catherine Weldon et Sitting Bull m’a époustouflée, parce qu’on ne parle pas ici de quelqu’un qui vole au secours de quelqu’un d’autre, non, c’est vraiment l’aventure de deux personnes dans les années 1890, qui vivent dans un monde où ni l’une ni l’autre ne sont considérées à l’égal des autres êtres humains. Cette femme n’avait même pas le droit de vote, et elle prend le risque de partir à l’Ouest et de peindre Sitting Bull. L’autre histoire fascinante, c’est The Zookeeper’s Wife, réalisé par Niki Caro. Quand on pense à un héros, on pense souvent à quelqu’un qui se bat, qui doit se résoudre à la violence pour aider sa cause ou pour gagner à la fin, ce genre d’histoire rebattue. Mais Antonia est un autre type d’héroïne : ses armes sont la compassion, l’empathie, sa relation avec les animaux… Elle est capable de soigner ceux qui souffrent, en dépit d’une enfance difficile : elle a fui la Russie, son père s’est fait tuer, elle a grandi dans des conditions extrêmes. D’une certaine manière, ce sont les animaux qui l’ont sauvée. Comment était-ce de travailler avec Liv Ullmann ? C’est une icône, pas seulement en tant qu’actrice, mais également comme réalisatrice. Elle est incroyable. Son degré de sensibilité est très rare. Sur le plateau, elle avait l’ouverture d’esprit et la capacité d’émerveillement d’un enfant. On a fait une scène où un oiseau est tué, où mon personnage y réagit, et Liv était très émue. Je n’avais jamais vécu ça avec un réalisateur. Je voulais protéger cette ouverture car, pour moi, c’est l’une des plus belles qualités qu’une personne puisse posséder. Vous avez dit dans une interview qu’il est important que les femmes soient présentées comme faillibles, même si ce sont des personnages forts, en disant que ne pas montrer ces failles, « ce n’est pas rendre service aux femmes ». Pour moi, toutes les femmes sont fortes. La force est inhérente au fait d’être une femme. Et les hommes sont forts aussi. En fait, on a tous de la force en nous. Ce que je veux dire par là, c’est que je choisis avant tout des personnages bien écrits, qui sont des êtres humains intéressants. Un personnage féminin peut faire des erreurs, des folies, mais il faut que je puisse la suivre, comprendre qui elle est. Quand un personnage féminin n’est qu’un accessoire, j’enrage. Et ça vaut pour les minorités aussi. Ces dernières années, la diversité est devenue un thème plus important au cinéma. Dans le passé, les gens étaient complaisants, aveugles, lâches. Mais, ces trois dernières années, des questions ont été posées, abordées de manière plus directe, les esprits se sont ouverts… ça m’inspire beaucoup. Ce n’est pas un groupe particulier qui exige de la visibilité, tout le monde semble dire, et le public avec : « Racontez-nous les histoires de chacun, de tous ceux qui composent notre monde actuel, et pas seulement celles de quelques-uns qui dominent. » Vous vous êtes exprimée sur la différence de salaire entre les hommes et les femmes à Hollywood. Vous avez déclaré que les hommes et les femmes devaient réfléchir ensemble à ce problème. Oui, j’ai fait un speech au Critic’s Choice Awards sur la diversité puis, alors que j’étais en promo à Londres pour A Most Violent Year, on m’a interrogée à ce sujet : « Qu’allez vous faire ? » Et là, je me suis dit : « C’est vrai, qu’est-ce que je vais faire ? » Puisque je parlais de différences de salaire, j’ai décidé de ne pas me laisser traiter injustement. Et cela peut impliquer de refuser un rôle dont on a très envie. Il y a un moment où il faut prendre position. Mon objectif est aussi de travailler chaque année avec une réalisatrice. Ça ne suffit pas de faire des discours. Y a-t-il de grandes réalisatrices qui n’ont pas eu leur chance ? Peut-être pouvons-nous y remédier. Vous avez travaillé avec John Madden sur Miss Sloane, l’histoire d’une lobbyiste qui lutte contre la prolifération des armes, un rôle complexe et délicat. Comment vous y êtes-vous préparée ? C’était important pour moi de rencontrer des femmes lobbyistes. Quand on joue quelqu’un qui est en minorité dans sa profession, il faut comprendre ce qu’elle vit au quotidien. J’ai fait mes propres recherches et j’ai trouvé onze femmes lobbyistes, qui m’ont raconté leurs combats. J’ai aussi rencontré Gabby Giffords, qui a fondé l’organisation Les Américains pour des solutions responsables. Je voulais comprendre ce point de vue dans le débat sur les armes à feu. Depuis toujours vous surprenez par la variété de vos rôles, riches et contrastés (La Couleur des sentiments, A Most Violent Year, Des hommes sans loi, Interstellar…) et un choix de réalisateurs très différent… A-t-on essayé, à Hollywood, de vous enfermer dans un certain type de personnage ? L’essentiel, ce sont les choix, ce qu’on accepte et ce qu’on refuse. On crée sa vie : on choisit ce qui va nous enrichir. Si on base ses choix sur la peur, on n’apprendra rien. Dans The Tree of Life et Take Shelter, je jouais la femme du héros, un peu effacée, comme un second rôle. J’ai commencé à recevoir des scripts où on ne me proposait que ce genre de personnages. The Tree of Life a reçu la Palme d’or à Cannes, et j’ai enchaîné avec Mama, un film d’horreur sur une mère qui néglige ses enfants. C’était un virage à 180 degrés. Je sais que beaucoup de gens étaient surpris. Mais pour moi, ça n’a jamais été une stratégie. Je ne voudrais pas que les gens pensent qu’ils me connaissent, je préfère le mystère. Comme disait Bette Davis : « Sans le mystère, sans une vision, jouer la comédie n’est qu’un job. Avec, c’est de la création. » J’adore Bette Davis ! Y a-t-il d’autres actrices classiques qui vous ont inspirée ? Oui, Clara Bow. J’ai lu sa biographie… Son enfance, combien c‘était difficile pour elle dans le milieu du cinéma. Avez-vous vu le documentaire Girl 27 ? Oui, de David Stenn. Chaque jour que je passe sur un plateau, et c’est souvent, je ressens de la gratitude pour celles qui m’ont précédée. Parce qu’elles en ont bavé, elles ont souffert. Et ce documentaire est vraiment difficile à regarder. Je n’oublie pas des actrices comme Clara Bow, je n’oublie pas ce par quoi toutes ces femmes ont dû passer pour se réaliser. Cet article Rencontre avec Jessica Chastain est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Paris Internationale
27-10-2016 15:59:11
La 2e édition de Paris Internationale affirme sa position Alors que la Fiac annonce pour la 43e édition qui vient de s’achever “des ventes exceptionnelles et une audience record”, Paris Internationale – tenue également du 19 au 23 octobre –, renforce son image de foire alternative de qualité. Les quatre niveaux de l’hôtel particulier du 51, avenue d’Iéna, ex-demeure du philanthrope Calouste Gulbenkian, ont accueilli cette année 61 participants (54 galeries et 7 espaces non-profit), issus de 21 pays, de même qu’une série de conversations autour de la création contemporaine actuelle proposées par la Fondation d’entreprise Ricard. L’Officiel Art a rencontré Silvia Ammon, codirectrice avec Clément Delépine de Paris Internationale, et Joseph Tang, galeriste. Propos recueillis par Yamina Benaï   L’Officiel Art : Née en 2015 de la volonté de cinq galeries – Crèvecœur, High Art, Antoine Levi, Guillaume Sultana, à Paris, et Gregor Staiger, à Zürich – Paris Internationale pour sa deuxième édition confirme le point de vue original qui a séduit exposants et public dont la présence et la fréquentation se sont accrues cette année. Quels sont les principaux traits de l’identité de la Foire ? Silvia Ammon : Tout d’abord, je souhaite préciser que Clément Delépine et moi-même nous nous complétons bien : il a un profil plus curatorial, il a notamment passé quelques années au Swiss Institute à New York et a travaillé en galerie à Chelsea. Pour ma part, j’ai dirigé la galerie Praz-Delavallade durant plusieurs années. Nous avons une bonne connaissance et expérience de l’économie particulière des galeries, et des problématiques liées à la défense des artistes qu’elles exposent et représentent. Paris Internationale a réellement été pensée par des galeristes, pour les galeries. C’est une histoire d’amitié et de volonté commune, un projet qui, bien que réfléchi, a été porté par une grande spontanéité. Les statuts de notre association à but non lucratif ont ainsi été enregistrés le 20 août 2015 pour une inauguration de la Foire le 17 octobre suivant. Malgré ce calendrier très serré, nous avons, dans cet élan, réalisé une très belle première édition. Et lorsqu’on nous pose (souvent) la question des raisons de notre succès, je réponds qu’elles résident dans les exposants qui nous ont témoigné leur confiance dans le montage du projet en très peu de temps, et qui ont renouvelé leur intérêt cette année. Quel esprit a prévalu à Paris Internationale dès la première édition ? Une pensée guidée par les artistes : ce facteur était important. Il fallait sortir des structures de foires un peu standardisées et corporate. Nous avons ainsi fait le choix d’investir un édifice patrimonial, une architecture différente, typiquement parisienne, à distance du white cube neutre. Après avoir installé la Foire au 45, avenue d’Iéna en 2015, d’heureuses circonstances ont permis que la 2e édition se déroule à quelques numéros de cette même avenue. En choisissant cette typicité de lieu on inscrit une identité que l’on va maintenir dans le futur. Un espace qui est une véritable maison, avec des portes, des fenêtres, un contexte physique qui attise la curiosité du visiteur. L’an dernier, le bâtiment était assez défraîchi, ayant fait l’objet d’utilisations successives (demeure privée, banque d’affaires, cabinet d’avocats…), des résidus de ces différents usages, tels que faux-plafonds, grillages, offraient des notes trash dans un très beau bâtiment XIXe. Cette année, l’ex-hôtel particulier de Calouste Gulbenkian, occupé jusqu’en 2011 par la Fondation éponyme de ce grand homme d’affaires et collectionneur, présente un vrai patchwork d’ambiances. Du sous-sol au dernier étage, on retrouve la structure et la hiérarchie sociales de l’époque avec les chambres des domestiques, l’office et les escaliers de service carrelés, en passant par les salles de bains de marbre, les chambres lambrissées, et les vastes salons de réception… Tous ces “décors” ont constitué des contextes différents que nos exposants ont largement mis à profit pour mettre en scène les œuvres. D’une quarantaine d’exposants en 2015, nous sommes passés à une soixantaine cette année. Nous n’avions pas particulièrement de désir d’extension, mais le bâtiment nous permettait d’accroître le nombre de galeries. Nous ne nous interdisons pas l’an prochain, suivant les spécificités du prochain bâtiment, de réduire le nombre d’exposants. A mon sens, soixante constitue le nombre maximum d’exposants pour maintenir un rythme de visite agréable et l’atmosphère intimiste que nous recherchons. Facteurs qui permettent aux collectionneurs – dont nous avons l’opportunité d’attirer l’attention, – de circuler de façon efficace mais plaisante.    Quelle a été la fréquentation des collectionneurs et décideurs ? Les directeurs de musées et d’institutions, ainsi que les collectionneurs ont été très présents dès la première édition. Nous sommes également très heureux d’être parvenus à attirer de nouvelles galeries très intéressantes, et nous sommes touchés par les marques de sympathie ainsi que les compliments qu’ont exprimé les jeunes artistes français. C’est un retour qui nous encourage à poursuivre notre travail, car c’est aussi en faveur des jeunes artistes que nous avons mené cette initiative. Il y avait, à Paris, non seulement la place pour mener à bien un projet de cet ordre là, mais aussi la nécessité pour les galeries et pour une génération d’artistes. Comment procédez-vous pour la sélection des galeries ? Contrairement aux grandes foires, nous ne sollicitons pas de candidatures sur projet qui, à notre sens, impliquent des conditions trop restrictives interdisant, notamment, le réaccrochage durant la semaine de la foire. Nous fonctionnons par invitation, chacune des cinq galeries fondatrices réfléchit à une liste idéale, nous menons une réflexion commune, débattons et votons. Les galeries sont invitées sur la qualité de leur programmation, le travail développé sur la durée, une certaine vision. Une fois qu’elles ont accepté, nous leur donnons carte blanche. Il s’agit de personnes dont on respecte le regard, essentiellement à la tête de jeunes galeries, contribuant à faire connaître des artistes émergents mais pas uniquement. En effet, nous convions également des galeries plus établies que l’on voit rarement ou jamais à Paris, comme la 1301PE Gallery de Los Angeles, fondée il y a une vingtaine d’années mais dont c’est la première participation à une foire. A l’instar de galeries établies telles Shane Campbell (Chicago), Tanya Leighton (Berlin), ou encore Green Art Gallery de Dubaï. Quel bilan dressez-vous de ce 2e acte ? C’est une très belle édition : riche d’une variété d’approches, de médiums, de points de vue. De façon générale, nous avons été heureux d’observer la représentation des jeunes artistes français sur les stands de galeries étrangères : des œuvres de Jean-Marie Appriou chez Jan Kaps, de Caroline Mesquita chez Union Pacific, de Marie Angeletti chez Carlos Ishikawa… La fréquentation d’un public qualifié de connaisseurs s’est largement consolidée. Cette amplification en termes de visibilité nous incite à conserver le naturel et la spontanéité qui sont notre signature, à travers un esprit de simplicité et d’accueil. Nous travaillons d’ores et déjà à une troisième édition ! 5 Temps forts de Paris Internationale 2016 par Silvia Ammon Bureau des Réalités, Bruxelles : “Un des espaces non-profit invités à la foire, qui a choisi de présenter le travail de l’artiste belge Guy Mees (1935-2003), figure centrale de la scène anversoise de l’après-guerre.” Château Shatto, Los Angeles : “Cette toute jeune galerie californienne a elle aussi axé sa présentation autour de deux personnalités nées dans la première moitié du XXe siècle : la peintre néerlandaise Jacqueline de Jong (née en 1939), et le philosophe français Jean Baudrillard (1929-2007), présent avec trois photographies réalisées dans les années 1990.” Jan Kaps, Cologne : “Cette jeune galerie venue de Cologne a fait le choix de présenter deux artistes : le Suisse Tobias Spichtig et Jean-Marie Appriou, jeune artiste français (né en 1986), dont les sculptures en fonte à la poésie bien particulière sont actuellement très remarquées.” Antoine Levi, Paris : “Une présentation de groupe qui joue sur la théâtralité et la confusion, laissant même à penser qu’il pourrait s’agir d’un même artiste. Une œuvre sur papier aux lignes matissiennes de Ola Vasiljeva fait face à un dessin sur soie de Zoe Williams. Sont également présentées une photographie vintage de Luigi Ghirri et une pièce in situ de l’artiste américain Sean Townley.” Max Mayer, Düsseldorf : “Cette galerie allemande n’avait jamais exposé en France au préalable, et prend un véritable risque en choisissant de présenter le travail vidéo ambitieux de Melanie Gilligan, medium relativement peu montré dans les foires.” — Galerie Joseph Tang, Paris. L’Officiel Art : Qu’est-ce qui vous a incité à participer à Paris Internationale ? Joseph Tang : Cette manifestation répond vraiment à une vague de foires indépendantes appelées à créer une énergie complémentaire. Ces foires indépendantes existent à New York, à Bruxelles, à Londres, à Miami, avec Nada par exemple, mais à Paris, cela manquait. Ici, on se trouve sur un circuit jeune, dynamique, cohérent, porteur d’une réelle énergie. A mon sens, il est important de défendre ce type de foire. J’y ai retrouvé les collectionneurs, les directeurs de musées… ils sont venus en nombre. Avant Paris Internationale, plusieurs tentatives ont été faites mais elles n’ont pas abouti car trop éloignées des réelles attentes et besoins des galeries. Le mot audace vient spontanément en tête pour qualifier cette foire, elle est une concentration d’énergies auxquelles chacun, organisateurs exposants et visiteurs, participe, de même que le bâtiment très atypique. Je souhaite vivement que, dans le futur, d’autres édifices offrent un tel écrin. Tous, nous devons faire au mieux pour accueillir cette richesse internationale à Paris.    parisinternationale.com   Cet article Paris Internationale est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Les 5 livres de l’automne
27-10-2016 12:34:29
Attention grands crus ! Haletantes, caustiques ou historiques, ces cinq pépites de la rentrée littéraire ont de quoi pimenter votre automne.  Par Mathilde Berthier California Girls Par Simon Liberati Le pitch : Los Angeles, 8 août 1969. Sharon Tate, compagne de Roman Polanski, est retrouvée morte, assassinée par un groupe de hippies fanatisés dirigés par Charles Manson. Ce drame est le point d’ancrage de California Girls, récit en trois actes mené par un Liberati tenace et haletant. Au-delà du fait divers, ce sont les déviances d’une époque que l’auteur dépeint dans ce roman obsessionnellement documenté. Où le lire ? Au Flore, côté rue Saint-Benoît, avec un café bien serré. California Girls, de Simon Liberati, Grasset, 20€   L’Arabe du futur. Une Jeunesse au Moyen-Orient Par Riad Sattouf Le pitch : Troisième acte pour la saga autobiographique de Riad Sattouf, primée à Angoulême en 2015. L’histoire reprend en 1985, alors que la famille Sattouf a rejoint le village de Ter Maaleh en Syrie. Tiraillé entre les aspirations de sa mère – qui veut revenir en France – et les ambitions politiques de son père, le jeune Riad tente de trouver sa place et de vivre son âge de raison. Où le lire ? Dans un rayonnage du comic store « Album », un dimanche après-midi. L’Arabe du futur. Une jeunesse au Moyen-Orient, de Riad Sattouf, Allary Eds, 20.90€    Romanesque Par Tonino Benacquista Le pitch : Aller au théâtre voir Les Mariés malgré eux, et se retrouver propulsé au Moyen-Âge : ça n’arrive que chez Benacquista. Avec la drôlerie caustique qu’on lui connaît, l’écrivain explose les cadres narratifs et mêle love story, Bildungsroman et récit d’aventure. Il use et abuse avec brio du « métalittéraire », et impose sa vision, hybride, du romanesque. Où le lire ? À la Cave de l’Insolite, où le canard gingembre se déguste dans une gamelle. Romanesque, de Tonino Benacquista, Gallimard, 19€   Comment tu parles de ton père Par Joann Sfar Le pitch : Joann Sfar quitte le crayon pour la plume et livre sa première autobiographie. La figure paternelle est omniprésente dans ce récit en forme de Kaddish, hommage d’un fils à son père disparu il y a deux ans. Le style est brut, naïf, dans la veine d’un Romain Gary. Il ne manque que les images. Où le lire ? Aux Niçois, QG de Sfar, avec des tapas sudistes pistou basilic. Comment tu parles de ton père, de Joann Sfar, Albin Michel, 15€   Harry Potter et l’Enfant Maudit Par J.K. Rowling, Jack Thorne et John Tiffany Le pitch : On ne l’espérait plus, et pourtant. Le mythique sorcier à lunettes est de retour, dix-neuf ans après avoir vaincu Lord Voldemort. Conçu pour le théâtre, ce nouvel opus convoque ancienne et nouvelle génération, à travers les figures d’Albus Potter et de Scorpius Malefoy, fils respectifs d’Harry et de l’ex-Mangemort Draco Malefoy. Où le lire ? À Pré-au-Lard, avec une tasse de thé au lait, ou une pinte de bièrraubeure. Harry Potter et l’Enfant Maudit, de J.K. Rowling, Jack Thorne et John Tiffany, Gallimard Jeunesse, 21€       Cet article Les 5 livres de l’automne est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Joaillerie sur le net : qu’est ce que ça vaut ?
26-10-2016 13:20:44
Une nouvelle génération de créatrices explore avec inventivité toutes les possibilités du net. Que valent ces bijoux complètement configurables, et voir même parfaitement personnalisables? Par Hervé Dewintre   Soyons clair, rien ne remplacera jamais la merveilleuse expérience en boutique, avec ses cérémoniaux sophistiqués, chaleureux et personnalisés. D’autant plus ( les nouveaux flagships ouverts récemment rue de la Paix le prouve) que les grands noms de la joaillerie d’exception se font plus que jamais un devoir de recevoir le client “comme à la maison”, et transforment volontiers l’acte d’achat en véritable processus créatif. Ceci étant dit, ne boudons pas notre plaisir en niant l’évidence et constatons, sans la mésestimer, l’émergence d’une nouvelle génération de petites maisons de joaillerie qui explore avec enthousiasme les innombrables potentialités du web ; non seulement pour dévoiler leurs collections, mais aussi pour nous permettre de personnaliser – presque de concevoir- le bijou convoité. Première remarque, ces maisons qui ont choisi de se développer exclusivement sur internet disposent souvent d’un « rendez-vous » physique où le grand public est le bienvenu, avec ou sans rendez-vous. Nous sommes à Saint Germain des Près, rue de Seine où la vitrine aux couleurs espiègles de la maison Gemmyo interpelle le passant plus habitué aux galeries d’art. Durant notre visite, nombreux seront ceux d’ailleurs qui, timides ou interloquées, franchiront le seuil de ce « showroom » à deux niveaux pour en savoir plus. Un étage cosy permet de s’entretenir longuement avec une vendeuse, voir même avec l’une des fondatrices de la maison comme dans un salon de thé. Comme toute future légende qui se respecte, Gemmyo est né d’une histoire d’amour entre les deux fondateurs Charif Debs et Pauline Laigneau. « Nous souhaitions trouver ensemble la bague de fiançailles parfaite, explique Pauline. Mais l’univers de la joaillerie traditionnelle nous est vite apparu intimidant, voir même froid. Ce fut le déclic qui nous persuadât de fonder une marque de joaillerie accessible partout et tout le temps. Une maison où l’achat de bijou serait un vrai moment de plaisir et non une épreuve difficile à passer». Fanny Boucher se joint au jeune couple comme directrice de la création et l’aventure commence. Le site internet devra remplir une gageure essentielle : permettre de créer son bijou en mariant la pierre de ses envies au métal précieux de son choix, tout en visionnant le résultat en temps réel. Verdict ? Le pari est incontestablement réussi. La fluidité de la navigation est irréprochable, le design des pièces suffisamment vaste et renouvelé pour combler toutes les folies ; enfin, nec plus ultra, la proximité et le conseil sont assurés par un « chat » (nous l’avons testé, il fonctionne parfaitement) qui livre une réponse à toutes questions possibles et imaginables dans un délai ultra bref. Comptez trois semaines pour recevoir le bijou ainsi créé. D’autres aventures confirment le succès planétaire de cette nouvelle ère digitalo-joaillère. En Italie, Spallanzani, sous la houlette de Gaia Lunard (qui incarne la quatrième génération de cette vénérable maison familiale) a concentré ses efforts sur la personnalisation de bijou en ligne, notamment autour de la ligne « only you » qui permet d’exprimer sa personnalité à partir de lettres et de pierres de son choix. En Angleterre, le label « Loquet London », née de l’association de deux amies Shéhérazade Goldsmith et Laura Bailey, ressuscite le concept séculaire du médaillon souvenir qui raconte une vie en y insérant de minuscules motifs porte-bonheur et de pierres de naissances. Enfin, les personnalités les plus en vue succombent aux bijoux personnalisables de « Thea Jewelry ». Un concept imaginé par Emilie Duchêne lors de la naissance de la fille Thea. La force de ces pièces délicates et luxueuses, sculptées dans l’or fin, vient du fait que le caractère d’écriture de chaque bijou est celui d’Emilie elle-même. Toutes les maisons citées proposent de remarquables créations « configurables ». Peut-on parler pour autant de « sur-mesure » disponible sur internet? Deux maisons tranchent la question. Edendiam, tout d’abord, qui est née d’une obsession. Davidé Farhi, diamantaire à la bourse d’Anvers, voulait proposer une alternative aux bijouteries de luxe traditionnelles. « Nous n’avons pas de stock, pas d’intermédiaire, explique la jolie Jil Bilaudel qui assure la direction artistique aux cotés de son compagnon. Notre position de diamantaire nous permet d’acheter les pierres à la source ». Les créations sont faciles à porter et chaque pièce fait intervenir six corps de métiers différents. Mais la vraie singularité de la maison repose sur une rubrique discrète du site : une section sur-mesure qui permet en trois étapes (vous envoyez par mail le dessin de votre bijou) de réaliser un bijou véritablement unique. Pour notre deuxième exemple, nous nous dirigeons vers une destination rassurante et bien connue : la Place Vendôme. Jaubalet est une maison où on travaille essentiellement le sur-mesure. Une maison de haute joaillerie. « Sur la joaillerie, entre 4000 et 5000 euros, la clientèle ne trouvent pas de solutions lui permettant de concevoir une vraie pièce sur-mesure. Aussi avons nous décidé d’appliquer la fabrication de la haute joaillerie à la joaillerie » affirme le président Patrick Baruel. Comment ? « Lorsque le client envoie sa demande (par mail ou par chat directement sur le site) un fichier 3D, très facilement visualisable, lui est envoyé ». Mais ce n’est pas tout : pour appréhender le volume, une cire imprimée en 3 dimensions lui est également expédiée. La fabrication n’est lancée que lorsque toutes les validations sont effectuées. Du cousu main, sans avoir à se déplacer ! Notons enfin que les grandes maisons elles aussi étendent leur expertise sur le web. Tiffany & co, si apprécié pour ses solitaires en diamants, propose aux futures mariées de visualiser leur bague via leur smartphone grâce à l’application Engagement Ring Finder. Le résultat est bluffant. Véritable spécialiste du diamant, le joaillier De beers met quant à lui à la disposition de ses clients un procédé révolutionnaire, baptisé De Beers Iris: c’est une technologie exclusive qui permet de visualiser votre diamant sous toutes ses facettes; cela permet de comprendre tout d’abord, puis de vérifier, ce que doit être une bonne réflexion de la lumière dans un diamant de qualité, parfaitement taillé. Pédagogique et éclairant.   Cet article Joaillerie sur le net : qu’est ce que ça vaut ? est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Jessica Chastain, cover girl de novembre
26-10-2016 11:34:55
Être différents tout en s’inscrivant dans son époque. Ne pas en perdre une miette mais se distinguer du grand tout globalisé et uniforme. Chaque jour, nous sommes confrontés à ce désir d’être dans le monde, acteurs de notre temps, l’explosion des réseaux sociaux en est le meilleur exemple. Mais aussi volonté de s’extraire, de se “déconnecter”. Par souci de protection, avec les détox digi- tale et ce besoin de partager les mouvements prônant la lenteur. Le monde bouge si vite. Mais attention, nous ne voyons rien de négatif dans cela, bien au contraire. N’est-ce pas le rôle d’un média de questionner, de se questionner, de casser les a priori ? S’ouvrir tout simplement. L’Officiel9 fait ce choix en lançant cet hiver une nouvelle plate-forme digitale, encore plus large. Main dans la main avec le magazine que vous êtes en train de lire mais aussi avec l’en- semble de nos éditions dans le monde. Un parti pris fort et radical. Isolés nous sommes faibles, unis nous voilà forts. Les lignes ont bougé. Qu’est-ce que le genre, dans la presse comme dans la mode ? Qu’est ce qu’un média ? Peut-on être à la fois print et digital ? Avec la même rigueur, le même enthousiasme ? Aller vers le haut. Vers la nouveauté. Rappelez-vous l’âge de L’Officiel, que nous fêtions dans notre numéro d’octobre : 95 ans ! Alors que nous partons vers de nouvelles aventures, Paris, après New York, Londres et Milan, bat le tempo des collections. De défilés en défilés : un thème, celui du beau (élitiste) et du laid (mainstream). On a compris. Toutes les maisons, institutions ou jeunes marques, se posent la question que nous évoquions : comment s’insérer dans la conversation globale sans rater son entrée? Comme l’a réussi brillamment le collectif Vetements. Travailler avec des créateurs encore plus authentiques, chercher le vrai, cela pourrait être une piste. C’est celle que nous avons envie de suivre, celle en laquelle nous aimons croire. Faire monter la culture aux avant-postes. Mixer la pop avec du classique. Notre cover-girl du mois, la comédienne Jessica Chastain, est une illustration de cette démarche dans le monde du cinéma. Belle, engagée, elle fait des films populaires en y apportant du fond. Et ce n’est pas un hasard si L’Officiel a choisi de l’habiller en Prada. Mucia Prada est en effet la Pythie de la mode. Sans se lasser, et sans cesser de nous surprendre, elle donne un cerveau à tout ce qu’elle touche. Sa dernière collection, présentée à Milan le 22 septembre dernier, en est un parfait exemple. Tout en poursuivant son expérimentation elle dégage un sentiment audible et parfois familier. Viser l’excellence, et pourtant ne pas exclure. Un vrai programme ! Cet article Jessica Chastain, cover girl de novembre est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Chanel dévoile N°5 L’eau
26-10-2016 11:23:47
Au fil du temps s’est écrite une belle histoire olfactive autour d’un numéro : le N°5 est pour Chanel la référence absolue, désormais universelle. Une nouvelle fragrance réinvente aujourd’hui le mythe du parfum le plus célèbre du monde. Par Antigone Schilling Olivier Polge, parfumeur maison signe la nouvelle création de Chanel : N°5 L’Eau. S’il est parti des composants principaux de l’iconique N°5, il a choisi d’en édifier une nouvelle architecture autour de la fraîcheur. Pour les aldéhydes signature du N°5, Olivier Polge a choisi de ne pas privilégier les plus métalliques, mais de sélectionner les plus hespéridés, amplifiant la facette agrumes – orange, mandarine et citron. Autour du grand bouquet floral de rose et de jasmin, l’ylang-ylang se pose plus vert. En fond, la vanille est plus discrète, tandis que les bois, vétiver et cèdre, ajoutent de la profondeur et que de doux muscs viennent prolonger le sillage. Parfum à part entière, N°5 L’Eau est la vision contemporaine du mythe de Chanel. Au fil du temps Quand Coco Chanel lance son premier parfum, en 1921, avec détermination et audace, elle imagine un vrai parfum de femme avec les ingrédients les plus beaux, les plus luxueux. Ernest Beaux compose ce premier N°5. L’originalité olfactive est donnée par la présence des aldéhydes, qui viennent dynamiser le bouquet comme un citron posé sur des fraises. Les ingrédients les plus beaux, rose de mai et jasmin de Grasse, ont également été choisis pour la composition de l’extrait. Son originalité repose aussi sur son nom, simple chiffre, numéro porte-bonheur, martingale désormais synonyme de célébrité. Lancé en parfum, le N°5 se vit adjoindre une eau de toilette en 1924, aussi signée Ernest Beaux. Jacques Polge composa en 1986 une eau de parfum finissant sur une note de vanille. Et il imagina une eau première en 2008, version délicatement poudrée. Depuis les débuts de Chanel, des parfumeurs ont marqué la maison. À Ernest Beaux a succédé Henri Robert en 1952. Jacques Polge a pris le relais en 1978 et son fils Olivier, entré dans la maison en 2013, assure la perpétuation de l’esprit de famille. Après un parcours remarquable chez IFF où il a signé de nombreuses compositions, dont Spicebomb de Viktor & Rolf, Repetto, Kenzo Power ou Dior Homme, Olivier Polge a débuté chez Chanel avec un délicieux Misia aux effluves d’iris (matière fétiche du parfumeur), dans la collection des Exclusifs. Formes géométriques Simplissime, élégantissime, le flacon du N°5 traverse le temps : une forme géométrique épurée et un bouchon à peine retouché au fil du temps. L’étui blanc cerné de noir est présent dans la collection de design du Moma, à New York. Pour le N°5 L’Eau, le récipient revisite le classique; autour du col s’est posé un bandeau blanc à liseré argent. Sur l’étui se dessine la forme embossée du flacon. Pour incarner ce nouveau parfum animé par la fraîcheur, la jeune Lily-Rose Depp s’est imposée. Un talent en train de s’épanouir (déjà trois films), qui poursuit la belle histoire entre Vanessa Paradis et la maison Chanel (le parfum Coco, le maquillage, la mode). Cet article Chanel dévoile N°5 L’eau est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
La foi dans le progrès
26-10-2016 10:04:30
Refusant de s’enfermer dans la nostalgie et l’autocélébration, la joaillerie s’inspire du monde contemporain et explore sans frilosité toutes les ressources de la modernité. Par Hervé Dewintre Dans le numéro 53 de L’Officiel, paru en janvier 1926, Yves Georges Prade s’inquiétait des soubresauts de la bourse et s’interrogeait dans son édito : “Lorsque les chroniqueurs entreprendront, plus tard, d’écrire l’histoire de notre temps, la fin d’année 1925 aura droit au sous-titre de période agitée.” L’Histoire ne lui a pas donné raison : ce que la postérité a retenu de cette année-là, ce n’est pas la face sombre des événements, ni les aléas inquiétants des taux de change, mais la tenue, au coeur de Paris, entre les Invalides et le Grand Palais, d’un événement dont les conséquences allaient être considérables : l’Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes. Au sein de la rédaction de L’Officiel, les avis étaient partagés. Certains parlaient de “chaos bariolé” et regardaient d’un oeil sombre cet engouement pour le culte “semi-barbare de la mécanique”, d’autres, au contraire, portaient aux nues ce mouvement artistique qui faisait écho aux avancées de la science et de l’industrie : “La géométrie est reine, le cube, le cône tronqué, les arêtes triomphent.” On s’enthousiasmait pour les bijoux de Jean Fouquet, de Paul Brandt, de Gérard Sandoz ou de Raymond Templier, “qui, le premier, avait eu le sentiment de ce que la mécanique pouvait apporter aux formes mêmes du bijou d’aujourd’hui”. C’était le triomphe du “machinisme”. Il fallut attendre les années 1960 pour que, rétroactivement, on donne à ce mouvement son nom définitif : l’Art déco. L’Art déco fut une tendance immense mais brève, reniée dès le début des années 1930 par l’opinion publique. En 1933, Roger Nalys, dans un papier intitulé “Où sommes-nous, où allons-nous ?” (numéro 138 de L’Officiel) tempérait avec justesse ce dénigrement : “Par réaction contre le machinisme, on exalte à nouveau la nature, dans ce qu’elle a de moins naturel. Le doute naît, rendant vaines les recherches. L’opinion, incertaine de la route à suivre, esquisse un mouvement rétrograde.” Avec le recul, il nous semble que l’éditorialiste avait mis le doigt sur un élément important : si, malgré sa relative brièveté, l’Art déco a autant marqué les esprits au cours du xxe siècle, ce n’est pas parce qu’il rejetait les volutes de l’Art nouveau ou qu’il prônait la rupture avec les modes précédentes, mais parce qu’il contenait dans son principe, dans son essence, une foi dans l’avenir et dans le progrès. Ces interrogations animent plus que jamais la joaillerie actuelle. Tout d’abord auprès d’une nouvelle génération de joailliers indépendants qui propose sa propre grille de lecture du temps présent. Cette grille de lecture passe par l’observation des thèmes et des questionnements développés dans le domaine de l’art contemporain. On pense notamment aux pièces judicieusement construites d’Ana Khouri, dont le travail s’approche de la sculpture, aux oppositions heureuses de plans et volumes qui caractérisent les bagues imaginées par Hadar Nornberg, ou encore à la quête de substance infusée dans les bijoux conçus par Kova ; on pense aussi aux cadences charmeuses des joyaux éthiques conçus par Monique Pean, qui travaille les os de dinosaure en songeant aux peintures de Mark Rothko. Abstraction, principes conceptuels et transcendantaux : le bijou d’artiste n’est pas loin ! Il suffira d’aller visiter à Londres l’exposition consacrée aux joyaux d’Alexander Calder (à la Louisa Guinness Gallery du 27 septembre au 5 novembre) pour mesurer à quel point la frontière peut parfois être ténue entre le joaillier et le sculpteur, le créateur et l’artiste. Cependant, n’allez pas croire qu’aujourd’hui les grandes maisons s’isolent du monde culturel et de la vie quotidienne : le studio de création du joaillier De Beers s’inspire avec bonheur de l’architecture londonienne quand Louis Vuitton reprend sur les lignes courbes de sa nouvelle collection de haute joaillerie les interrogations jadis posées par le mouvement Streamline. Enfin, laissons le dernier mot à Francesca Amfitheatrof, de passage à Paris pour présenter la nouvelle collection “Masterpieces” de la maison Tiffany & Co. Pour la directrice artistique du grand joaillier new-yorkais, ce débat entre la tradition et l’innovation est plus que jamais d’actualité : “Ce qui caractérise le design américain, c’est l’art de pouvoir renverser la table. Ça me plaît car je n’aime pas l’idée de me laisser phagocyter par un héritage prestigieux mais écrasant.” En effet, il ne semble pas y avoir eu de regard prolongé dans le rétroviseur pour la conception de ces bijoux qui conjuguent somptuosité et espièglerie. Ils dégagent l’essentiel : le rythme, et en font la source même de l’émotion. Cet article La foi dans le progrès est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
3 hôtels de rêve à moins d’une heure de Paris
25-10-2016 11:29:15
L’automne déjà bien entamé donne d’irrésistibles envie de city break. Pour le pont de la Toussaint ou pour un week-end improvisé, L’Officiel vous livre 3 adresses idyliques toutes situées à moins d’une heure de la capitale. Par Eugénie Adda   La Demeure du Parc à Fontainebleau L’hôtel : fraîchement ouvert dans une ancienne dépendance royale du château de Fontainebleau, ce boutique-hôtel joue la carte d’une rusticité scandinave sans pour autant verser dans le cliché glacial. Poutres apparentes, bois clair, pantone pastel mais jamais mièvre, les 20 chambres de cette auberge contemporaine ont tout pour reposer les yeux des Parisiens épuisés. Au rez-de-chaussée, un salon donnant sur un jardin soigné, où lire près de la bibliothèque en écoutant bramer les cerfs de la proche forêt. La table : hautement créative. Pilotée par la très jeune Carmen Thelen sous l’impulsion de l’étoile Frédéric Vardon. Une bistronomie actuelle, vive et forcément de saison, où les propositions fusent, dominées par le sacro-saint produit. Côté dessert, les créations fruitières d’une pâtissière, très jeune elle aussi. Une soirée idéale à commencer ou terminer au bar, fief du foisonnant Daniel Rodriguez, barman qui brouillet à plaisir les frontières entre mixologie et performance. www.lademeureduparc.fr   Les Etangs de Corot à Ville d’Avray L’hôtel : Un « voyage immobile » comme l’annoncent Alice et Jérôme Tourbier, fondateurs des lieux déjà à l’origine des sources de Caudalie. Car si on y entre par une tranquille ruelle de banlieue, la vue de l’autre côté nous transporte déjà bien loin : deux étangs aux reflets impressionnistes ouvrent sur une forêt profonde et luxuriante. L’ établissement, lui, pourrait parfaitement se trouver en plein cœur de la Sologne, avec ses balcons en bois, ses jardins silencieux et ses chambres et suites où motifs floraux et toile de Jouy invitent aux rêveries nostalgiques. Le spa Caudalie, havre de paix absolu ouvrant sur le jardin, nous initie à la Vinothérapie. La table : le Corot, orchestré par le chef Rémi Chambard, récompensé d’une étoile pour sa maîtrise parfaite des très grands classiques français. Dans l’assiette, ris de veau, gibiers, foie gras ou cèpes dessinent une partition toute forestière rehaussée de quelques incursions asiatiques jamais dissonantes. Un hommage au terroir hexagonal qui se savoure également au bistrot de l’hôtel. www.etangs-corot.com   L’Auberge du jeu de Paume à Chantilly L’hôtel : une demeure bourgeoise à la française, qui malgré une ouverture en 2012 semble avoir toujours été là. Bergères moelleuses, passementerie léchée, toiles XIXe et consoles Louis XV donnent aux chambres et suites une impression d’éternité terriblement réconfortante. Impression que renforce la proximité immédiate du domaine de Chantilly, son musée du cheval et ses grandes écuries, merveille d’architecture XVIIIe à visiter absolument. Autre atout de cet endroit hors du temps, un spa Valmont proposant, entre autres, un soin à la Chantilly et un massage pour soulager les cavaliers courbaturés La table : un événement à elle toute-seule grâce à l’arrivée de Clément Leroy, disciple de Guy Savoy à qui on promet un avenir multi-étoilé. Et si la Table du Connétable en possédait déjà deux sous Arnaud Faye, il y a fort à parier qu’elles seront dignement maintenues par son successeur, aux fourneaux depuis le mois de juillet. Sa cuisine, véritable déclaration d’amour à la France, allie délicatesse inouïe et tours de force techniques. aubergedujeudepaumechantilly.fr   Cet article 3 hôtels de rêve à moins d’une heure de Paris est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
La fleur de l’âge : à chaque décennie son défi
24-10-2016 16:47:06
Nouveaux produits, innovations esthétiques et soins d’exception : à l’occasion de ses 95 ans, L’Officiel célèbre la beauté, pour une peau lumineuse et éclatante de santé. Par Mélanie Mendelewitsch À 20 ANS, MISSION PEAU ZÉRO DÉFAUT L’inspiration Jennifer Lawrence et son teint dewy à l’éclat incomparable Un produit À cet âge, un seul fléau : l’excès de sébum et les imperfections qui en découlent. Pour perfectionner le grain de peau encore en pleine possession de toute son élasticité, on mise sur les eaux de soin nouvelle génération, phénomène venu d’Asie. Voici un produit multi-usages, à utiliser aussi bien le matin pour réveiller le teint, après la pose du fond de teint comme fixateur ou au cours de la journée pour resserrer les pores : Caudalie s’associe à Jason Wu et revisite sa mythique Eau de Beauté, must-have prisé de nombreux mannequins et make-up artists. Un cocktail végétal à mi-chemin entre l’eau et le tonique à l’extrait de pulpe de raisin, au benjoin apaisant et aux huiles essentielles de romarin, de mélisse et de menthe poivrée ultra-stimulantes. Eau de Beauté Caudalie édition Jason Wu, 31 € les 100 ml. Un soin Peu concernées par les traitements en instituts souvent destinés aux peaux matures, les millenials en perpétuelle quête de healthy living craquent pour les soins à boire, qui agissent de l’intérieur : on apporte à sa peau tous les nutriments nécessaires à son éclat grâce aux cures de Juice Lab, enseigne bio de succulents jus pressés à froid créée par Mandarine Rouff, bercée au bio et au gluten free dès sa plus tendre enfance. Des cocktails 100 % fruités gorgés de vitamines et d’actifs hydratants, à se procurer d’urgence dans la troisième boutique de la marque, qui vient d’ouvrir ses portes rive gauche. Juice Lab, 11, rue Jacob, Paris 6e. www.juicelab.com Médecine esthétique En quête d’une solution non invasive pour corriger cernes, teint terne ou de légères imperfections héritées d’une acné juvénile ? Dans une démarche de prévention, on opte pour un peeling sur mesure (Milk Peel ou Mask Peel) à base d’acide glycolique qui donne un coup de boost au renouvellement cutané. À partir de 250€ la séance, selon les zones concernées. À 30 ANS, LUTTER CONTRE LES PREMIERS SIGNES DE L’ÂGE L’inspiration Le glow cristallin de Natalia Vodianova Un produit En pleine mutation et sujette aux variations hormonales, la peau révèle ses ridules précoces et ses taches cutanées, en particulier à l’heure des premières grossesses. Des préoccupations auxquelles répond Illumino, innovation de Colbert MD élaborée par le skin guru Dr Colbert en personne. Ce masque textile revitalise la peau et prévient la perte d’eau et d’élasticité, tout en luttant contre l’hyper-pigmentation et le teint brouillé. Cocktail musclé d’acides hyaluronique et lactique mixé à un extrait de nid d’hirondelle, il favorise la régénération. 120 € la boîte de cinq masques, points de vente sur www.colbertmd.com. Un soin L’un des traitements de pointe du spa Chanel du Ritz, premier institut parisien de l’enseigne. Une sublime piscine néoclassique et des équipements ultra-modernes qui mettent à l’honneur la fascia-thérapie, technique manuelle prisée des ostéopathes et kinésithérapeutes. 15, place Vendôme, Paris 1er. www.ritzparis.com Médecine esthétique Pour une peau lissée et une élasticité optimale, on opte pour le Thermage par radiofréquence, qui chauffe les couches supérieures de la peau, permettant ainsi de relancer la production de collagène tout en atténuant de façon significative les premiers signes de l’âge. Le résultat final apparaît au bout de six mois, et dure jusqu’à trois ans. À 40 ANS, OBJECTIF ÉCLAT L’inspiration Le teint solaire d’Eva Herzigová, visage des soins Dior. Un produit À partir de 40 ans, l’organisme freine la production de collagène : le teint manque de luminosité, et les marques de fatigue sont davantage visibles. On mise donc sur des formules ultra-concentrées qui viennent booster l’énergie naturelle de notre épiderme. Véritable concentré d’éclat, le nouveau soin Givenchy combine plusieurs extraits d’algues régénératrices : de la lumière à l’état pur pour la journée et des propriétés hautement régénérantes pour la nuit, le tout en un seul produit hybride. Le soin Noir et Blanc de Givenchy, 396 € chez Sephora. Un soin Pour détendre les traits marqués par le stress urbain, on expérimente la crème des soins high-tech qui feront la beauté du futur. Le nouveau centre Aerial Wellbeing for the Future de l’hôtel Normandy de Deauville propose des soins neuro-sensoriels prodigués dans un fauteuil No Gravity utilisé par les astronautes de la Nasa, des massages énergisants et un traitement acupuncture sans aiguilles qui détend l’organisme et les traits grâce à de microfréquences envoyées sur la peau via une sonde. Le Normandy, 38, rue Jean-Mermoz, Deauville. www.hotelsbarriere.com Médecine esthétique Solution ciblée à usage des peaux en manque d’élasticité, l’Ultraformer, technique révolutionnaire de rajeunissement par ultrasons. Une option destinée à redessiner l’ovale des épidermes à l’affaissement léger : “C’est la méthode idéale pour enrayer le ralentissement de la production de collagène chez les femmes de 40 ans dont les signes de vieillissement ne nécessitent pas encore d’intervention lourde”, explique le Dr Bernard Sillam, fondateur du centre esthétique Lazeo. Effet lifting garanti dès la première séance, sans chirurgie ni anesthésie. À 50 ANS ET PLUS : RAJEUNIR AVEC NATUREL L’inspiration Robin Wright et sa peau à la luminosité radieuse. Un produit On soigne le contour de nos yeux, zone clef qui trahit trop souvent la fatigue et le vieillissement cutané: appliqué quotidiennement en tapotant légèrement, le nouveau Concentré Yeux de Dior Prestige enrichi en rose de Granville décongestionne, revitalise et lifte le contour de l’oeil. Grâce à son applicateur révolutionnaire Open Eye doré à l’or fin, il donne un coup de frais immédiat au regard en activant la micro-circulation et apaise les micro-inflammations. Concentré Yeux dior Prestige, 167,50 €. Un soin On apprend à miser sur des soins express ultra-complets, chouchous des femmes pressées qui ont à coeur de régénérer leur peau éprouvée par le stress. Parmi eux, le lifting high-tech garanti sans chirurgie du nouveau Spa Mosaïc de l’hôtel du Collectionneur : trente minutes pour régénérer l’épiderme et lui rendre toute sa souplesse et son élasticité. 51-57, rue de Courcelles, Paris 8e. www.hotelducollectionneur.com Médecine esthétique On cible le cou et le pourtour du visage, premiers témoins de l’affaissement de la peau et du vieillissement cutané. Venus Legacy, premier dispositif 4D, combine la radiofréquence ainsi que les champs électromagnétiques pulsés, pour redéfinir l’ovale du visage et éliminer rides et ridules en quatre à six séances seulement, sans éviction sociale. Cet article La fleur de l’âge : à chaque décennie son défi est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Bon chic, mauvais genre : la mode unisexe version 2016
24-10-2016 16:38:02
Dans les hautes sphères du luxe comme dans le prêt-à-porter très pop, la mode est à l’unisexe, revu version 2016 : liberté, égalité, fluidité. Par Alice Pfeiffer Les filles ont le crâne rasé, les garçons de longues bouclettes de chérubins. Ces créatures graciles portent toutes le costume, mais revisité dans des couleurs tendres et des soies fleuries, pour un chic doucement égalitaire. Bienvenue dans l’univers d’Ami, une marque pour homme où un client sur dix est une femme. Pourtant, il ne s’agit pas là de déguiser madame ou de lui faire porter un jean boyfriend. Non, c’est un sens de l’élégance fluide que propose Alexandre Mattiussi, son fondateur. Sa vision de la mode masculine, influencée par son public féminin (passant de Christine and the Queens à Caroline de Maigret), “propose une discussion qui encourage chacun à repousser les frontières et interroger les genres.” Dans sa dernière campagne, qui met en scène le top très androgyne Tamy Glauser et la DJette au look garçonne Clara 3000, il déjoue une histoire de mode codifiée et binaire : chez lui, le genre du vêtement est flou et ouvre à une multitude d’interprétations et de réappropriations personnelles. Vivienne Westwood, Gucci, Défilé Ami, prêt-à-porter homme printemps-été 2017 Loin d’être un cas isolé, cette renaissance de la mode unisexe – repensée avec les outils et les problématiques actuelles – est une des tendances marquantes dans le luxe en 2016 avec, en tête de file, l’Italien Alessandro Michele. Ce trublion aux allures hippie s’empare des rênes créatives de Gucci en 2015 et s’applique à faire oublier le passé bling ou sexy de la maison florentine, alors sous l’égide de Tom Ford ou Frida Giannini. Il insuffle une vision quelque peu vintage, romantique et 70s, où filles et garçons partagent des ensembles en brocard, des broderies fines et des noeuds lavallière, dans les campagnes comme sur ses catwalks. “La beauté n’a pas de genre…, nous sommes tous à l’intersection de beaucoup de choses différentes” se plaît-il à dire au sujet d’une mode qui rappelle les premières heures du Summer of Love de 1967. Depuis, une rafale de projets unisexes voient le jour, et ce dans toutes les gammes de prix et sphères stylistiques. L’éternelle punk Vivienne Westwood lance une campagne dite gender-neutral (au genre neutre). Le grand magasin anglais Selfridges crée un rayon “Agender”, qui propose une expérience d’achat neutre, sans féminisation ou virilisation de la coupe ou du coloris – depuis les pièces jusqu’aux sacs qui les envelopperont. Zara lance “Ungendered”, une ligne sportswear aux lignes et teintes douces. Acne Studios propose une collection capsule unisexe transformant des émojis en motifs – suggérant que l’identité sur les réseaux sociaux permet de transcender les standards de la vie matérielle. La marque de Los Angeles Mother lance une petite collection des basiques au genre neutre, afin d’afficher son soutien avec la communauté LGBT. Dans une campagne Louis Vuitton récente, c’est Jaden Smith, le fils de Will Smith et égérie de mode unisexe, qui s’affiche en jupe – prouvant que chacun est libre de sortir des carcans établis, et ce par le biais du vestiaire. Rad Hourani De loin ou de près, ces projets sont la version plus grand public d’une mouvance très queer (dans le sens premier du terme, qui veut dire “différent” ou “autre”), que revendiquent des marques comme Hood by Air, Rick Owens ou Rad Hourani : une identité qui ne se définit pas par le sexe mais pas d’autres facteurs culturels, intimes, sociaux. C’est loin d’être nouveau, nous rappelle Jo B. Paoletti, auteure de Sex and Unisex : Fashion, Feminism and the Sexual Revolution (Indiana Press, 2015). Les Années folles de l’entre-deux-guerres et ses garçonnes, cheveux courts et clope au bec, ou la révolution sexuelle très androgyne des sixties, miroir d’une nouvelle indépendance due à l’arrivée de la contraception : “Chaque évolution sociale s’accompagne d’un profond questionnement autour du rapport entre homme et femme et, invariablement, de la garde-robe”, précise l’historienne. De fait, les griffes, véritables éponges de l’époque, ne sont en reste : dès la fin des années 1960, voilà qu’un jeune Yves Saint Laurent imagine les femmes de demain en smoking. Soudain, c’est l’explosion, la gent féminine s’approprie le pantalon, d’abord pour aller danser, puis au bureau, puis au quotidien. En jean Levi’s “501” ou en survêtement, chaque innovation textile encourage également un rapprochement plus serré que jamais entre les deux garde-robes. Pourtant, tout n’est pas gagné : Jo B. Paoletti explique que “ce qu’on appelait le style unisexe était avant tout une révolution pour la mode féminine et désignait en fait une garde-robe masculine pour tous.”  Et aujourd’hui ? La discussion apparaît dans les deux sens : Topshop, H&M ou Y3 retrouvent l’audace du Jean Paul Gaultier des années 1980 et proposent cet hiver des robes et jupes-culottes pour hommes en matières légères, drapées et aux couleurs dragées. Mais attention, à une condition : d’avoir le langage adapté. On ne dit surtout pas robe ou jupe, mais “tunique”, “short XXL” ou “néo-caftan”. L’idée est de trouver des mots “dé-genrés”. Il ne s’agit pas d’emprunter ou d’imiter un vestiaire féminin ou masculin, mais d’établir une zone neutre, appelée en anglais gender-fluid, gender-neutral ou encore gender-queer. Ces termes relèvent du champ lexical des gender studies, ce courant de pensée universitaire émergé dans les années 1990 et qui cherche à déconstruire la formation du masculin et du féminin dans la société. Judith Butler, l’une des figures tutélaires de ce courant, décrit le genre comme une performance que l’on apprend tous à imiter dès l’enfance. “Il n’y a pas de féminité qui préexiste la robe” écrit-elle dans son essai pionnier Trouble dans le genre (1990). Une approche prônant une fluidité dans la mode qui permettrait de revenir à une identité plus naturelle, moins normée, quelque part à mi-chemin entre deux pôles extrêmes, caricaturaux et artificiels. Prenons par exemple Marie Marot, et sa marque de chemises épurées. Si elle est souvent décrite, malgré elle, comme une icône de chic parisien androgyne, elle déplore tout simplement la vision limitée que l’on a de la séduction et de l’identité : “On peut se dire femme et être en chemise et se sentir masculine en robe. Chacun est libre d’écrire ses propres règles.”  Cet article Bon chic, mauvais genre : la mode unisexe version 2016 est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Audi Talents Awards, nouvel horizon
24-10-2016 16:27:55
Après avoir décerné des prix distinguant la création, la marque automobile Audi entame une accélération avec l’ouverture, despuis le 25 octobre, d’une galerie destinée à accueillir durant sept mois une programmation aiguisée d’expositions de créateurs. Rencontre avec Sacha Farkas, responsable des Audi Talents Awards. Propos recueillis par Yamina Benaï   L’OFFICIEL ART : Pourquoi la marque automobile Audi s’est-elle inscrite, depuis 2007, sur le créneau du soutien à la création ? SACHA FARKAS : Nous avons cherché à créer un programme sociétal en harmonie avec les lignes des valeurs historiques caractérisant Audi, à savoir l’avant-garde, la sophistication, la singularité. Forts de ces identifiants, nous avons mené une réflexion en nous attachant, non pas à une approche globale, mais aux spécificités du territoire français où la culture tient une place très importante. Le programme Audi talents awards est né ainsi : nous y avons déterminé plusieurs catégories que nous avons affinées au cours du temps. Ainsi, à l’origine nous avions intégré des disciplines telles que le sport, les innovations technologiques. Puis nous nous sommes concentrés sur la création pure autour de quatre catégories : art contemporain, design, musique à l’image et court-métrage. Durant un an, nous accompagnons les lauréats de chacune de ces catégories au plan humain et financier à hauteur de 70 000 € chacun pour l’aide à la réalisation d’un projet que nous estimons prometteur. Audi s’est donc engagée dans cette action de mécénat en s’adossant aux valeurs dont la marque bénéficie en France, et dans un domaine qui prend pleinement sens dans l’Hexagone. Comment est attribué le prix dans chaque discipline ? Pour chaque édition des Audi talents awards, nous nommons un jury d’experts auxquels nous donnons carte blanche. Chaque année, nous recevons environs cinq cents dossiers parmi lesquels chaque juré retient trois finalistes dans sa discipline. Puis, de façon collégiale, le jury détermine le lauréat, sélectionné pour la dimension précurseur de son travail, et sans aucun lien direct ou indirect avec l’univers automobile. Nous n’imposons aucun cahier des charges, si ce n’est que le projet final doit être visionnaire et réalisable en respect du budget alloué. Vous célébrez les 10 ans des Audi Talents Awards par l’inauguration d’une galerie éphémère de longue durée, puisque qu’elle sera ouverte au public du 25 octobre au 30 mai : qu’est-ce qui vous a incité à franchir le pas ? Au fil des années, notre programme a acquis une pleine et entière légitimité reconnue des cercles d’influence couverts par les différentes disciplines concernées. Ce respect des professionnels est, à nos yeux, très encourageant mais a mis en évidence l’importance de rendre le programme encore plus visible. A l’issue de réflexions en interne, il nous a semblé important d’asseoir cette notoriété, de la matérialiser. Nous avons toujours été en lien avec des institutions qui accueillaient les projets de nos lauréats et, bien que nous soyons présents en amont, pendant tout le travail de production nous n’avions pas de lieu physique, tangible à proposer à nos lauréats pour célébrer notre programme et le patrimoine culturel existant qu’il a engendré. Le passage à l’acte s’est donc naturellement opéré. Ainsi, les quatre premières expositions présenteront le travail de chacun des lauréats des Audi talents awards 2015 et, en finale, une exposition placée sous une thématique commune rassemblera les réalisations de tous nos anciens lauréats. En dehors des expositions elles-mêmes, prévoyez-vous un dispositif pour aller à la rencontre du public ? En périphérie des expositions, une programmation sur le thème du design, de tables rondes, conférences et workshops a pour objectif d’interagir avec nos anciens lauréats mais également de sensibiliser le plus grand nombre, de faire vivre le lieu, d’initier des liens avec les écoles de design. L’exposition inaugurale “Topiques : l’eau, l’air, la lumière et la ville” accueille le travail d’Isabelle Daëron, lauréate Design 2015 (du 25 octobre au 16 novembre). Le titre est en phase avec les préoccupations sociétales actuelles, comment la créatrice les transpose-t-elle en langage artistique ? C’est tout le défi d’Isabelle Daëron, que l’on admire tout particulièrement, et avec laquelle nous avons déjà réalisée une exposition au Musée des Arts décoratifs, lors des DDays. Son projet est en lien avec l’exploitation des flux naturels, dans le milieu urbain. La dimension artistique est très présente dans ses dessins préparatoires, colorés et très créatifs. Son projet offre une focale sur des questions essentielles aujourd’hui, notamment la gestion de l’eau. L’exposition met en place un cheminement presque didactique. De quel accompagnement humain et technique le lauréat bénéficie-t-il ? Nous ne souhaitons pas standardiser notre soutien, nous nous plaçons sur le mode du sur-mesure, suivant les besoins de chacun. Ainsi, Bertrand Dezoteux a émis le souhait de se rendre à Moscou en lien avec son projet de reproduction de l’atmosphère d’un vaisseau spatial ; Alexandre Echasseriau, comme d’autres lauréats, a manifesté le besoin de disposer d’un atelier durant un an… Nous adaptons notre soutien en fonction de chaque personnalité. A cet accompagnement financier, humain et logistique, s’ajoute la qualité du comité d’experts réunis, qui œuvrent aux expositions réalisées dans la galerie. Depuis leur création, les Audi Talents Awards ont soutenu une quarantaine d’artistes, dont Cyprien Gaillard (en 2007), Neil Beloufa ou encore Felipe Ribon et les C2C ; en 2016 ont été distingués le duo Raphaël Pluvinage et Marion Pinaffo (Design), Théodora Barat (Art contemporain), Romain Benitez (Musique à l’image) et Jérôme Blanquet (Court­ métrage) : aller au devant de l’émergence est-ce la signature du Prix ? C’est notre souhait et notre volonté d’accompagner la création émergente. Notre valeur ajoutée réside davantage dans cet accompagnement humain et financier que dans le pur sponsoring d’une institution, d’une exposition ou d’un artiste. Identifier et contribuer à mettre au jour l’avant-garde, la vision créative, telle est notre orientation. Selon vous, où l’innovation se situe-t-elle aujourd’hui ? Elle est perceptible dans la singularité des projets présentés, mais aussi dans la pluridisciplinarité. Ainsi, le court-métrage ne se présente plus simplement sous la forme d’un film de 12 minutes construit suivant un scénario précis mais il peut endosser une forme de restitution en réalité virtuelle, composée de musique intégrée à l’image, soit une installation sonore. Les projets d’art contemporain sont, quant à eux, de plus en plus proches du mode court-métrage. En dehors de la singularité, le potentiel réel lié aux enjeux des préoccupations actuelles, telle l’intelligence artificielle. À VOIR : Audi Talents Awards – Célébration des 10 ans, du 25 octobre 2016 au 30 mai 2017, Galerie Audi Talents, 23, du Roi de Sicile, Paris 4, T. 01 76 54 16 23, du mercredi au dimanche de 11h à 19h, le jeudi jusqu’à 22h, auditalentsawards.fr Cet article Audi Talents Awards, nouvel horizon est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Le triomphe de la végétation
24-10-2016 16:04:16
Le triomphe de la végétation est total dans les collections de haute joaillerie présentées cette saison par les grandes maisons parisiennes. Une rêverie bucolique qui renvoie à des références culturelles signifiantes. Par Hervé Dewintre Parce qu’elle est née du besoin de changement, la mode vit au rythme plus ou moins vif des prédilections éphémères et des fantaisies du moment. Pourtant, en dépit des apparences, cette logique de l’inconstance est souvent dictée par des passions et des enjeux rationnels. Dans les périodes où l’allégresse est de mise, les arts décoratifs et les arts appliqués se tournent spontanément vers l’abstraction, la recherche formelle. On pense évidemment à l’Art déco des Années folles et au feu d’artifice créatif et coloré des Trente Glorieuses. Dans les périodes où les fronts se rembrunissent et où l’orage semble se rapprocher, les regards se tournent quasi instinctivement, sans concertation aucune, vers le songe et la contemplation des plus belles réalisations d’un passé glorieux. On pense par exemple à la cour de France, qui établit tout à coup, dans un contexte prérévolutionnaire (nous sommes en 1780), une vogue de la simplicité et de la nature. Deux états d’esprit aussi intéressants l’un que l’autre car, dans la mode et la joaillerie, le minimal et le maximal, le sobre et le clinquant, le classicisme ou le modernisme sont de la même essence. Ces deux démarches proviennent des mêmes opportunités d’interpréter ses semblables et de saisir l’âme du temps. Profitant du calendrier des défilés de haute couture, les joailliers ont pris l’habitude de présenter leurs collections de haute joaillerie aux clientes et aux éditrices de passage à Paris durant la première semaine de juillet. Cette année, avant même de franchir le seuil d’une de ces grandes maisons, un simple regard circulaire sur la place Vendôme suffisait à appréhender le ton général de la saison : le retour à la nature. Un champ de blé déroulait sa mer d’épis dorés face aux façades majestueuses imaginées par Mansart, trois siècles auparavant. Un million d’épis colorés (enluminés à la main) composait une oeuvre poétique de 2 800 m2 imaginée par l’artiste Gad Weil. Cette “peinture à ciel ouvert” accessible à tous, de jour comme de nuit, symbolisait dans l’esprit du plasticien “la renaissance d’une société meilleure”. L’installation était financée par Chanel, qui présentait dans le même temps au Ritz, au coeur de la suite de Mademoiselle (rénovée presque à l’identique), sa nouvelle collection de haute joaillerie entièrement consacrée au blé. Soixante-deux pièces quasiment toutes figuratives, où les diamants, les péridots cristallins et les aigues-marines évoquent le début du printemps, où les saphirs jaunes et les perles font écho aux chauds reflets des moissons. Cette interprétation d’un motif nouveau dans la haute joaillerie Chanel tire sa source de la vie de Gabrielle Chanel : la créatrice avait fait de ce symbole d’éternel recommencement, d’abondance et de prospérité l’un de ses porte-bonheur. Hasard inouï, le blé était aussi une des figures centrales de la nouvelle collection de haute joaillerie Chaumet imaginée par Claire Dévé-Rakoff. Au 12, place Vendôme, le vénérable joaillier montrait le spectacle d’un herbier symbolique, fidèle aux fondamentaux de la maison. Du blé, du laurier, du chêne, du lys – un choix d’espèces renvoyant à des références culturelles largement axées sur la bienveillance et la générosité – poétisés par des joyaux tout en courbes, mouvement et élévation. C’est une nature toute puissante, comme prise sur le vif, que, de son côté, Boucheron avait mis en lumière dans sa collection baptisée “26 Vendôme” : lys radiant aux corolles de cristal réunies autour d’un diamant jaune de 20 carats, blé d’été constellé de diamants, etc. La mise en scène était assurée par Olivier Saillard. Comme au temps des “sosies” chers à Charles Frederick Worth, le directeur du palais Galliera faisait défiler les bijoux qui brillaient de tout leur éclat sur des mannequins d’un jour. L’ensemble dégageait un charme délicat, très parisien, qui semblait convoquer les us et coutumes d’un temps où la haute joaillerie et la haute couture étaient intimement liées. La maison Cartier, quant à elle, présentait au Palais de Tokyo une remarquable série conçue autour du cactus. Le plus célèbre joaillier du monde, réputé pour ses bijoux architecturaux, a souvent exploré la faune et la flore. La visite des archives, rue de la Paix, atteste l’extraordinaire variété de motifs floraux exécutés dans les années 1930 par les créateurs maison. À présent, un cactus sans ses épines développe ses verdoyantes sommités dans cet ensemble espiègle. Cartier a choisi une fleur éphémère mais endurante pour exprimer la dualité intrinsèque de toutes les beautés terrestres, parfois douces, parfois cruelles. Le joaillier le fait avec sa maestria et son panache habituels, en jonglant avec la géométrie, les ajours et les volumes parsemés de pierres pulpeuses ou acidulées, d’émeraudes, de chrysoprase ou de cornaline. C’est solaire et néanmoins propice à la méditation. De la fantaisie sérieuse, en somme.   Cet article Le triomphe de la végétation est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
24h à Barcelone avec Dolores Doll
20-10-2016 16:04:08
Parisienne pure souche, Dolores Doll est aussi une aficionados de la dolce vita barcelonaise. Sous un soleil au zénith, la nouvelle muse Castaner nous a fait découvrir ses hot spots dans la ville, de l’Eixample au Barri Gotic. L’occasion d’évoquer son style, ses projets et ses lubies du moment. Texte et photographie : Mathilde Berthier   9h45 : Arc de Triomf Le rendez-vous est fixé dans le lounge du Casa Bonay, au cœur de l’Eixample. Les présentations sont faites autour d’un café bien serré : « Je viens de Paris, j’ai 23 ans… Mes qualités et mes défauts ? Je suis sympathique, mais j’ai parfois tendance à être entêtée. » Sur le chemin de l’Arc de Triomf, reliquat de l’Exposition Universelle de 1888, Dolores évoque son parcours : « Je suis mannequin depuis que j’ai 15 ans. Je ne me prends pas la tête avec la mode, et ça n’a jamais été le cas… Dans mon métier, et au quotidien, je suis quelqu’un de plutôt facile à vivre. » 11h32 : Santa Eulalia Après un détour par la Casa Milà, chef d’oeuvre surréaliste de Gaudi, pause shopping chez Santa Eulalia. Le « colette » barcelonais, inauguré en 1843, rassemble les dernières pépites signées Vetements, Anya Hindmarch, Stella McCartney… Dolores Doll y déniche une paire d’espadrilles Castaner, en denim bleu ciel : « J’ai toujours aimé Castaner. Ma mère en portait quand j’étais plus jeune, et je trouvais ça très élégant. Et puis l’espadrille est un soulier intemporel, un peu comme une muse… Je pense qui si j’ai une fille, elle en portera aussi. Mon modèle préféré ? La Carina, en monochrome noir, rouge ou bleu marine. «  Santa Eulalia, Passeig de Gràcia, 93, www.santaeulalia.com 14h10 : Flash Flash On déjeune à l’heure espagnole, chez Flash Flash, institution de l’Eixample. Avec ses banquettes immaculées et sa déco façon BD, cette cantine créée en 1969 évoque le Pop Art et les films de Stanley Kubrick. Dans l’assiette, plus de 70 tortillas différentes se disputent la vedette : a la francesa, a la catalana, de trufa negra y queso… Flash Flash, Carrer de la Granada del Penedès, 25, www.flashflashbarcelona.com 19h03 : Casa Bonay Retour au Casa Bonay par les ruelles médiévales du Barri Gòtic, en passant par la Carrer de la Tapineria et le Musée Picasso. Niché dans un immeuble néoclassique des années 1870, le Casa Bonay met le « chilling » à l’honneur avec sa librairie Blackie Books, son corner Batabasta et son impeccable trio lounge/rooftop/patio. On dîne à la table du « Elephant, Crocodile and Monkey », chapeauté par le chef Estanislao Carenzo, ex-biologiste reconverti dans la gastronomie. Un verre de Rioja à la main, Dolores Doll évoque l’avenir : « Le milieu de la mode est souvent critiqué alors qu’il fait partie de notre culture. Tout le monde peut se sentir concerné par une belle matière, une belle coupe… Je me vois bien continuer là-dedans. » Casa Bonay, Gran Via de les Corts Catalanes, 700, www.casabonay.com Souliers : Castaner, collection automne-hiver 2016/17, www.castaner.com. Veste : Laura Laurens. Pantalon et robe : Marna Ro. Cet article 24h à Barcelone avec Dolores Doll est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
L’art brut s’expose à Paris
20-10-2016 10:56:15
La 4e édition parisienne de l’Outsider Art Fair, consacrée à l’art brut, et fondée à New York il y a un quart de siècle, se tient du 20 au 23 octobre et réunit une quarantaine de galeries internationales, sur quelque 1 000 mètres carrés au cœur de la capitale. À cette occasion, L’Officiel Art interroge Becca Hoffman, directrice de la Foire. Propos recueillis par Yamina Benaï   L’Officiel Art : Alors que l’intérêt pour l’art brut est croissant – galeries, institutions muséales, foires internationales… –, se tient la 4e édition parisienne de l’Outsider Art Fair, à l’aube du 25e anniversaire de l’inauguration de l’événement à New York. Qu’est-ce qui a motivé son exportation à Paris ? Becca Hoffman : Notre désir a été guidé par l’histoire de Jean Dubuffet et le travail minutieux développé par les institutions de la capitale, et plus généralement en France, autour de l’art brut. Il nous est ainsi apparu naturel de franchir le pas, pour aller à la rencontre des amateurs et collectionneurs d’art brut à Paris, où nous sommes d’ailleurs l’une des rares foires dédiées uniquement à ce domaine. Quelle définition de l’art brut a présidé à la conception de la Foire ? La Foire fonctionne suivant le principe que les artistes doivent être autodidactes. L’appellation “art outsider” est un terme générique pour désigner l’art brut, l’art singulier, l’art populaire… En 1976 ouvrait le musée d’art brut de Lausanne, suite à la donation de Jean Dubuffet, quel regard portez-vous aujourd’hui sur ses collections à l’aune des “créateurs” actuels d’art brut : le curseur d’appréciation a-t-il évolué ? L’évolution est manifeste. Les quarante dernières années ont vu l’accroissement de la reconnaissance des créateurs de l’art brut et de l’art outsider, avec un coup de projecteur particulier sur les artistes Noirs américains du Sud des Etats-Unis (Thornton Dial, Ronald Lockett, Mary T Smith), ainsi que sur les ateliers (Creative Growth, Gugging, etc.) dont sont issus des artistes tels que Dan Miller, Shinichi Sawada, Judith Scott. Cette évolution est également perceptible dans le fait que les œuvres de ces artistes ont rejoint les collections des grands musées internationaux et sont montrées lors d’expositions de grande ampleur, comme la Biennale de Venise en 2013. Quels sont les moments forts de cette édition qui accueille treize nouvelles galeries ? Nous sommes heureux de la présence pour la première fois sur le marché français des œuvres des artistes de la Good Luck Galerie de Los Angeles. De même, les créations en œuf d’autruche de Gil Batle exposées par Ricco Maresca sont une intéressante découverte. En outre, nous recevons deux grandes galeries qui exposent des œuvres d’art brut classique : la Galerie Chave de Vence et la Galerie Les Yeux fertiles de Paris. Enfin, Gérard Audinet, directeur de la Maison Victor Hugo, met en scène la collection abcd. Outsider Art Fair, 20-23 octobre, Hôtel du Duc, 22, rue de la Michodière, Paris 2, outsiderartfair.com Cet article L’art brut s’expose à Paris est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
5 questions à Diane von Furstenberg
19-10-2016 11:41:50
Huit ans après « A Signature Life », Diane von Furstenberg reprend la plume pour « La Femme que j’ai voulu être ». Dans cette monographie sans filtre, la créatrice revient sur ses rêves d’enfants, ses ambitions de femme, et les idéaux qu’elle continue d’entretenir. Nous l’avons rencontrée à la librairie Galignani, grand temple du livre d’art et de mode.  Propos recueillis par Mathilde Berthier   Comment vous est venue l’envie d’écrire cet ouvrage ?  Je voulais raconter l’histoire de ma mère et de mon père et, en faisant mes recherches, je me suis rendue compte à quel point leurs destins pouvaient expliquer le mien. Quel a été votre fil rouge pendant l’écriture ? Je me suis laissée guider par les choses qui comptent pour moi : la famille, l’amour, la mode, la beauté… Pourquoi ce titre : « La Femme que j’ai voulu être » ? Je me répète cette phrase sans arrêt. Quand j’étais petite, je ne savais pas ce que je voulais faire, mais je savais le genre de femme que je voulais devenir : indépendante et libre ! Pensez-vous qu’une vie entière puisse être résumée dans un seul livre ? Une vie peut être condensée en un seul paragraphe… ou développée en plusieurs tomes. Écrire une autobiographie, c’est aussi regarder en arrière. Comment voyez-vous l’avenir ? Je fais tout pour rester la femme que j’ai voulu être à chaque époque de ma vie. La Femme que j’ai voulu être, Éditions Flammarion, 20€. Crédit photo : David Atlan Cet article 5 questions à Diane von Furstenberg est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Detox d’automne : 3 recettes signées Nubio
17-10-2016 14:58:03
Blues post-fashion week, premiers frimas, fatigue mentale et physique… Au cœur de l’automne, une cure détoxifiante et régénérante s’impose. En exclusivité pour L’Officiel, Claire Nouy, co-fondatrice de Nubio, livre ses trois recettes miracles pour repartir du bon pied et aborder l’hiver avec panache. Par Mathilde Berthier   Le Rainbow Buddha Bowl Savant mélange d’aliments crus et cuits, ce bol idéal pour un lunch multiplie les vertus. L’arc-en-ciel de couleurs apaise l’esprit, et les propriétés détoxifiantes du quinoa, du concombre et du chou rouge allègent le corps.  Mettre dans un grand bol un demi sachet de quinoa, puis ajouter une dizaine de crevettes (ou un œuf dur en dés, ou du tofu fumé en dés). Faire revenir une petite courgette en rondelles dans de l’huile d’olive ou de l’huile de sésame (elle doit rester croquante), puis verser le tout dans le bol. Hacher des légumes crus et colorés (tomates, concombre, chou rouge, carotte…) et les disposer en lignes sur le dessus du bol. Parsemer de jeunes pousses et de persil plat haché. Enfin, assaisonner avec cette sauce magique : 1 cuillère à café de tahini, 1 cuillère à café de citron, 1 cuillère à café de tamari, 1 cuillère à café d’eau et 1 cuillère à café de levure maltée. L’atout détoxifiant : Se débarrasser des plats tout prêts et autres ready-to-eat livrés à la maison.   Le Jus Rouge de l’Été Indien Si les vertus détoxifiantes des aliments verts ne sont plus à prouver, tomates, betteraves et autres carottes assurent une hydratation optimale de l’organisme et affichent un fort pouvoir antioxydant. Passez au rouge ! Mettre dans un extracteur de jus : 1 belle tomate en dés 1 belle carotte 1 quart de concombre 1 pouce de betterave 1 demi pouce de gingembre 3 framboises Boire bien frais. L’atout antioxydant : Faire le plein de légumes, fruits et rhizomes crus (à choisir bio, de saison et mûrs à point). Plus les fruits et légumes sont colorés, plus ils sont riches en polyphénols, des antioxydants puissants. Jus antioxydant, Nubio, 12.50€ les 500mL. www.nubio.fr   Le Smoothie super-protéiné Idéal au petit déjeuner, ce breuvage tonifiant associe les bienfaits de la banane et du lin à ceux du « Superfood Mix Action », mélange protéiné élaboré à partir de graines de tournesol, d’herbe d’orge, de lucuma et de guarana.  Mettre dans un blender : 1 petit verre (20 cl) de framboises (fraîches ou surgelées) 1 petite banane 1 cuillère à café de graines de lin 1 cuillère à soupe de farine de coco 1 cuillère à soupe de Superfood Mix Action (Nubio) 2 petits verres (40 cl) de lait d’amandes ou d’avoine De la cannelle L’atout tonifiant : Se créer un placard à « supergraines » : graines de tournesol, graines de lin, graines de chia, graines de sésame, noix, amandes… Hautement nutritives, ces pépites se glissent dans les smoothies, salades, yaourts, céréales et soupes. Superfood Mix (Action, Lucidité, Digestion) de Nubio, à prendre en cure de deux semaines, 21€ les 200g. www.nubio.fr   Cet article Detox d’automne : 3 recettes signées Nubio est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Vidéo : la féminité selon Julia Restoin
13-10-2016 17:45:01
Mère accomplie, directrice de création, mannequin, et fondatrice du site Romy and the Bunnies, Julia Restoin Roitfeld est sur tous les fronts. En tant qu’ambassadrice Mango, elle incarne la collection d’octobre de la marque espagnole, qui la met en scène dans le deuxième épisode de sa série « Journeys ». La jeune femme nous emmène alors à New York, où elle réside aujourd’hui, revenant notamment sur la manière dont sa mère l’a influencée, sur sa vision du rôle de la femme dans la société, ou encore sur sa passion pour le photographe Helmut Newton. Propos recueillis par Karen Rouach    Comment s’est passée cette collaboration avec Mango ? J’avais déjà travaillé avec la marque il y a 8 ans, et j’en avais gardé un bon souvenit. J’aime l’idée d’être en bonne compagnie, avec Camille Rowe et Alma Jodorowski, et que l’on représente toutes les trois quelque chose de différent. De quoi se compose la collection d’octobre ? J’incarne la féminité, donc il y a beaucoup de trench coat en cuir ou imprimés leopard, des mini jupes en vinyle… C’est très féminin mais avec une touche rock, exactement comme mon style de tous les jours. Quel est votre meilleur souvenir de mode ?  Ma mère nous mettait beaucoup, mon frère et moi, dans les shooting enfant du Elle. C’était génial, ça courait dans tous les sens, et à la fin on se connaissait tous… Sinon, je me souviens d’un défilé Jean Paul Gaultier, sur les genoux de ma mère, où il y avait Lenny Kravitz, Vanessa Paradis, Madonna… Que vouliez-vous faire quand vous étiez petite ? Océanographe, car j’étais fan de Cousteau et du Grand Bleu. Après, adolescente, je passais ma vie devant MTV à regarder les clips, et c’est là que j’ai su que je voulais faire quelque chose de créatif. En revanche je n’avais jamais pensé à devenir mannequin. Quel est le meilleur conseil que vous ayez reçu dans votre carrière ? Celui de s’habiller par rapport à soi même, et non pas par rapport aux tendances. On met du temps avant de comprendre ce qui nous va ou pas. Par exemple, j’ai enfin compris que les pantalons pattes d’éléphant n’allaient pas du tout avec ma silhouette, je suis trop petite pour ça. Qui a t-il de plus français en vous ? Ce que je mets dans mon assiette ! En fait, la seule chose qui me manque à New York, c’est la gastronomie française. Heureusement, j’habite à côté du restaurant L’Entrecôte, donc j’y vais au moins une fois par semaine. Quels sont vos projets pour les prochains mois ? Romy and the Bunnies devient une marque, et lance une première collection en octobre, en collaboration avec une marque high street anglaise. Est-ce qu’il y a une cause qui vous tient à coeur ? Oui, je fais partie de l’association Smile Train, qui soutient les enfants nés avec un bec de lièvre. J’ai commencé à m’y intéresser quand ma fille est née, car je me suis dis que j’avais de la chance qu’elle soit en bonne santé. Dans un monde d’esthétique où l’apparence est très importante, cette charité trouve des docteurs pour opérer dans les pays où il y a un grand besoin de chirurgie. L’opération coute 250 euros, et elle change la vie de l’enfant. Je suis partie en voyage avec eux à Haïti, puis au Guatemala, et nous avons fait des photos que nous avons exposées et vendues à NY, et dont les bénéfices ont directement été reversés à l’association. Cet article Vidéo : la féminité selon Julia Restoin est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
L’interview culottée de Negin Mirsalehi
13-10-2016 16:25:43
Installée à Amsterdam, la belle Hollandaise Negin Mirsalehi est l’une des plus grandes blogueuses mode au monde, et fondatrice de la ligne de cosmétiques Gisou. En tant qu’ambassadrice Intimissimi, elle était à Vérone le week-end dernier pour « Intimissimi on Ice », célèbre spectacle sur glace de la marque italienne, rythmé cette année par Andréa Boccelli dans les arènes de Vérone. Rencontre culottée.  Propos recueillis par Karen Rouach   Quelle est votre relation avec Intimissimi ? Elle a commencé en même temps que mes débuts sur Instagram. J’ai toujours porté beaucoup d’amour à cette marque, et c’est de fil en aiguille que nous nous sommes rendus compte que nous formions une belle équipe. Quel est votre rapport à la lingerie ? J’aime jouer avec la lingerie et trouver le bon équilibre. C’est très important qu’elle illustre mon côté féminin, par la dentelle par exemple, mais il faut en même temps qu’elle soit confortable. Pour moi, il ne faut pas qu’elle se voie à travers les vêtements, sauf si c’est un choix volontaire bien sûr. Pensez-vous qu’on puisse être à la fois culottée et sexy ? Oui, effectivement. Beaucoup de femmes, dans ma famille et aussi dans l’industrie de la mode, m’inspirent parce qu’elles arrivent à être ces deux femmes à la fois. Quelle est la fille la plus culottée que vous connaissiez ? Karen Marie Ørsted, la chanteuse du groupe MØ. Avec quelle icône féminine voudriez-vous dîner ? Iris Apfel. Je l’adore. Elle est une véritable icône avec son propre style et une histoire formidable. Qu’avez-vous réussi grâce à votre culot ?  Être capable de partager ma vie publiquement avec d‘autres personnes sur internet. Et maintenant, je construis quelque chose dont j’ai toujours rêvé. Pensez-vous qu’une femme doive « porter la culotte » ? Les femmes portent toujours la culotte. Quelles sont vos trois pièces Intimissimi préférées ? Le soutien-gorge en dentelle rose issu de la collection la plus récente, le soutien-gorge sans bretelles car c’est à la fois confortable et pratique, et la combinaison que j’ai porté lors de l’événement Intimissimi on Ice. C’est de la lingerie, mais que l’on porte comme une tenue de soirée. Cet article L’interview culottée de Negin Mirsalehi est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Rencontre avec Emmanuelle Khanh
13-10-2016 15:34:08
D’abord sont nés les chemisiers à cols longs et les petits gilets. Puis la garde-robe s’est étoffée de modèles emblématiques, des hauts feuilles aux jupes châles en passant par les maillots de bain et les mythiques sacs poisson. Des pièces phares du prêt-à-porter signées Emmanuelle Khanh, et qui retracent l’histoire de ses collections des années 1960 à l’aube des années 2000. La créatrice française met en vente 200 best-sellers à l’occasion de la 20e édition du Salon du Vintage. À quelques jours de l’événement, elle nous ouvre les portes de son appartement et revient sur ses années couture. Par Julia Macarez Cigarette à la main, ses éternelles lunettes noires à strass mats sur le nez, Emmanuelle Khanh n’a pas perdu son sourire, encore moins son rire tellement reconnaissable. Il émane d’elle comme une innocence enfantine, la même qui transparaît lorsqu’elle nous présente son chat, « Mme Princesse ». En regardant les archives de magazines dont elle a fait la couverture, elle se souvient de ce qui l’a poussée dans la création :  « mon idée était de redonner aux femmes leur gaité à travers les vêtements. À l’époque, on ne trouvait rien pour s’habiller, tout dépendait des petites couturières de quartiers. Alors j’ai commencé à créer des choses que j’avais moi-même envie de porter. » Jusqu’au jour où un grand magazine féminin lui propose de photographier toute sa garde-robe. « C’est allé très vite, un vrai tourbillon. Puis j’ai continué à travailler en pensant aux femmes, leurs facettes, leurs activités. »  L’éventail se déploie : jupe culotte et petit polo pour Cacharel, collections pour Max Mara, parapluies transparents, robes drapeaux, blazers trompe-l’oeil, pantalons boyscoot et jupes grappes de raisins. « Les femmes sont d’autant plus belles si elles sont elles-mêmes. Je voulais les habiller pour qu’elles se sentent bien, sans jamais rien perdre de leur féminité » explique l’intéressée.  Du prêt-à-porter dont on souligne aujourd’hui le savoir-faire et la précision dans la confection. L’attention portée à la maille, les détails dans la broderie, la minutie ont fait de ces vêtements des intemporels, comme le fameux pull-chenille, que l’on observait il y a trente ans sur Catherine Deneuve et Isabelle Adjani, sans pour autant paraître aujourd’hui daté. « La mode de la rue a bien changé, elle est devenue sinistre, du prêt-à-jeter. Les femmes ne se mettent plus en valeur, ne pensent plus à leur propre personnalité, c’est dommage. » Car au-delà de la qualité des tissus et de l’actualité des modèles, c’est une réelle tendresse qui transparaît dans les collections d’Emmanuelle Khanh, une attention sincère et toute personnelle portée aux femmes. « J’ai toujours travaillé avec beaucoup d’amour. » Entre douceur et joie de vivre, les pièces sont sur le point de faire des heureuses. « Je préfère la vie à la postérité. Il faut que ces pièces soient portées, je les ai faites pour cela». Vivement ce week-end. Salon du vintage Samedi 15 et dimanche 16 octobre au Carreau du Temple, Paris 3e Cet article Rencontre avec Emmanuelle Khanh est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Techniques make-up d’hier et d’aujourd’hui
11-10-2016 14:17:09
Véritables intemporels beauté, certaines techniques de maquillage traversent les générations, les modes et les époques. A l’occasion de ses 95 ans, l’Officiel dresse un tour d’horizon des tendances d’hier et d’aujourd’hui, du lipstick rouge jusqu’au strobing. par Melanie Mendelewitsch   Le Khôl fait son retour en force De l’Égypte Antique aux looks rétro des années 30, le Khôl a su traverser le temps avec grâce. Si il a connu son apogée dans les 50’s et 60’s, popularisé par de sublimes ambassadrices telles que Brigitte Bardot et Audrey Hepburn, le Khôl est plus que jamais d’actualité, dans nos vanity comme sur les podiums. Lors des dernières fashion weeks, les beautistas averties ont notamment pu le spotter chez Elie Saab et chez Dior, où le make- up artist Peter Philips l’ a décliné en versions multiples, des plus sages au plus excentriques. Diorshow Khôl, Dior, 25 euros chez Sephora.   Les lèvres rouges, éternel glamour Symbole ultime de féminité depuis l’âge d’or d’Hollywood jusqu’aux années grunge, le lipstick rouge se réinvente au gré des années. Résistant même à la tendance lourde du nude, le bâton de rouge demeure l’emblème de la Parisienne, qui le porte en unique maquillage, associé à une pointe de Mascara. Pilier indétrônable, il continue d’inspirer plusieurs générations de make up artists. Dont Lucia Picca, global Creative designer pour le make-up et la couleur chez Chanel, qui présente sa première collection Automne 2016 entièrement dédiée au rouge et à ses interprétations multiples. Un voyage beauté dans le temps, où les lèvres écarlates éclatantes rencontrent de subtiles ombres à paupières d’un rouge brun. Le Rouge Allure, Chanel.     Le contouring, une nouvelle façon d’apprivoiser la lumière Détrompez vous, le contouring est bien plus qu’une toquade beauté popularisée par les insta-beauties 2.0, la fraterie Kardashian en tête. Comme l’explique Patrick Lorentz, make-up artist Estée Lauder, c’est une technique utilisée depuis des décennies: «C’est une technique ancienne, utilisée notamment au théâtre pour dompter la lumière. Les femmes ont souvent tendance à se laisser impressionner par les tutos vus sur les réseaux sociaux, alors que si il est utilisé avec parcimonie et savoir-faire, le contouring est une excellente façon de jouer avec les volumes. Il faut simplement garder en mémoire que le fard clair accentue les volumes, quand la teinte sombre affine». En fonction des zones du visage qu’on souhaite mettre en lumière -ou en sourdine- on s’approprie donc cette règle clé en évitant d’avoir la main trop lourde, et en privilégiant les textures poudrées, plus faciles à manier que les fards crèmes. Couture Contouring, Yves Saint Laurent, 49,50 euros.     Fonds de teint liquides: de nouvelles formules surdouées Longtemps considéré comme un terrain glissant en beauté, le fond de teint liquide n’a plus grand chose à voir avec les textures épaisses archi-couvrantes des années 80 promptes à l’effet masque, faux-pas beauté par excellence. Les formules sont désormais imperceptibles, et bourrées d’actifs cosmétiques actifs, pour un effet soin simultané.On adopte les nouvelles CC crèmes, et les nouvelles innovations anti-âge de pointe : le nouveau Phyto Teint Expert, dernier né de Sisley, réunit toutes les caractéristiques du fond de teint surdoué: chargé en extraits végétaux, en Vitamine E et en poudres sublimatrices, il lisse l’épiderme et fusionne avec la peau, tout en garantissant une tenue haute fidélité. Phyto teint Expert, Sisley 88 euros les 30ml.   Le strobing, astuce 100% glow Parmi les toutes dernières techniques à adopter, on suit de très près le strobing, nouveau beauty tip prisé des millenials qui permet d’illuminer le teint, et décupler le glow. Adopté par de nombreux tops, dont les inconditionnelles du genre Karlie Kloss et Gigi Hadid, c’est une alternative idéale au contouring, en particulier en journée, où on hésite à afficher un teint trop sophistiqué. En pratique, on applique l’illuminateur sur les bombés du visage: menton, front, pommettes, sans oublier l’arête du nez et l’arc de Cupidon. Seul bémol? Si le strobing révèle l’éclat des peaux claires comme plus mates (qui choisiront leur highlighter dans une teinte dorée ), il s’accommode cependant difficilement d’une peau grasse, qu’il fait briller encore davantage. Genuine glow, Illuminateur regard et visage, Estée Lauder, 26,50 euros.   Cet article Techniques make-up d’hier et d’aujourd’hui est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
5 questions à Enfants Riches Déprimés
11-10-2016 11:49:15
Paris compte un nouvel ovni. Tout droit débarqué de Los Angeles, le label unisexe « Enfants Riches Déprimés » offre à la mode d’exclusives (dés)illusions. Entretien à chaud avec son directeur artistique, Henri Alexander Levy, juste après son défilé printemps-été 2017. Propos recueillis par Mathilde Berthier   Quel est votre sentiment après ce premier show parisien ? Je me sens bien. J’ai passé beaucoup de temps à chercher le lieu idéal (ndlr, les combles du lycée Charlemagne), la musique idéale, puis à tout orchestrer. C’est une forme d’aboutissement. Vous oscillez entre le prêt-à-porter et l’art… Chaque vêtement est conçu comme une œuvre à part entière. Pour moi, la fonctionnalité ne doit pas annihiler la créativité. Pour la mise en scène du défilé, j’ai d’ailleurs utilisé « Des corps et des astres », une sculpture monumentale de mon ami Didier Faustino. Votre collection résonne comme une rébellion. Est-ce délibéré ? Ma mode est honnête, elle reflète ce que je pense et ce que je fais. Il y a une part d’agressivité en moi : je la transpose dans mon travail et dans mes compositions de couleurs, qu’elles soient pures ou appliquées. Cette saison, j’ai déconstruit et retravaillé les éléments d’un portrait de Vladimir Putin peint par Georges W. Bush. Votre objectif est-il, aussi, d’insuffler une dose de « californian spirit » à la mode française ? Je préfère parler de bohème, plus que de style californien. Tout n’est pas rose dans mon vestiaire. Je trouve que la mode est trop impersonnelle à Los Angeles, ce qui est loin d’être le cas à Paris. C’est pour cette raison que j’ai voulu venir défiler ici. Pourquoi avoir baptisé votre marque « Enfants Riches Déprimés » ?  C’était une manière de raconter mon histoire, la façon dont j’ai grandi et les tensions qui peuvent jalonner l’adolescence. Je voulais créer un label d’art et de mode punk pour les deux sexes, avec en prime des références au Hip-hop. Sur mon mood board, il y avait un peu d’art conceptuel, et puis un peu de Johnny Thunders et d’Iggy Pop… Je ne veux pas générer de l’argent, ni m’inscrire dans un marché. Mon seul moteur, c’est l’envie de créer. Cet article 5 questions à Enfants Riches Déprimés est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Les secrets de beauté d’Elise Agee
8-10-2016 23:37:24
Repérée lors du concours organisé par la bible Américaine du style V Magazine, la belle Elise Agee enchaîne les projets d’envergure : après une collaboration avec la réalisatrice Gia Coppola, cette sublime blonde originaire de Chicago a été remarquée lors des dernières fashion weeks Parisiennes sur les podiums du défilé Louis Vuitton. Pour l’Officiel, cette chef de file des « next big things » qui feront les tops de demain confie ses secrets de beauté. par Melanie Mendelewitsch   Quelle est votre routine beauté au quotidien? Chaque matin, je me nettoie religieusement le visage avec le Go 360 Clean de l’Oréal. Concernant le make-up, lorsque je ne travaille pas, j’essaie d’accorder un break à ma peau, en ne me maquillant pas du tout. Sinon, je m’en tiens au minimum en appliquant l’anti cernes miracle Boi-ing de Benefit, et une seule couche de mascara noir. Votre spot beauté favori? La boutique Sephora de Colombus Circle à New York. Je peux y passer des heures, et on m’y conseille incroyablement bien.   La fragrance que vous aimez porter? Je suis une grande fan du parfum Daisy de Marc Jacobs, et ce depuis de nombreuses années.   Quelle est votre routine workout? Depuis que j’ai emménagé à New York cet été, je teste un maximum de clubs de sport et de centres de fitness. Je me rends quasiment tous les jours au club de boxe Title Boxing, et j’essaie de faire une séance de Pilates minimum par semaine.   Votre dernier coup de cœur beauté? Récemment, on m’ a offert le spray Caudalie x Jason Wu, qui est devenu une de mes obsessions beauté. Il laisse ma peau incroyablement fraîche. Une adresse spa que vous affectionnez particulièrement? J’aime me rendre au Friday Spa, situé dans le quartier de hell’s Kitchen, où je vis. Un service incomparable pour 50 dollars l’heure de massage, c’est quasiment imbattable!   Un secret beauté à partager avec nos lectrices? J’ai découvert récemment la brosse nettoyante Olay Cleansing Spin Brush, que j’utilise deux à trois fois par semaine, et qui laisse ma peau plus douce que tous les autres soins que j’ai testés auparavant. Cet article Les secrets de beauté d’Elise Agee est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Vidéo : Camille Rowe nous emmène au Texas
7-10-2016 10:49:11
Blonde sculpturale d’origine américaine, mais française par son père, Camille Rowe-Pourcheresse commence le mannequinat à l’âge de 19 ans. En 2014, elle fait même la couverture de L’Officiel. En tant qu’ambassadrice Mango, elle vient d’ailleurs de tourner le premier épisode de « Journeys »; une série initiée par la marque espagnole. La jeune femme nous emmène alors à Marfa, au Texas, sur les traces de l’une de ses héroïnes; Bonnie Parker. Nous l’avons rencontrée à Milan, à quelques heures du coup d’envoi de la fashion week printemps-été 2017. Propos recueillis par Karen Rouach   Comment s’est passée cette collaboration avec Mango ? Quand Mango m’a contactée, j’ai réalisé que les collections se rapprochaient réellement de ma personnalité. Aussi, j’adore faire de la vidéo, et j’ai toujours eu envie d’aller découvrir le Texas. C’était une très belle expérience. Comment pourriez-vous définir votre style ? Confortable, parisien, mais avec un côté « à la plage ». Dans la collection de septembre que j’incarne, il y a beaucoup de chemises, j’en porte très souvent. Quelle partie de votre métier préférez-vous ? Les voyages, les belles rencontres, et le fait d’avoir un peu de temps libre : il n’y a pas beaucoup de métiers où l’on peut se permettre de refuser des choses pour faire un pause. Est-ce qu’il y a une rencontre qui a fait décoller votre carrière ?  J’étais à l’université, je faisais une école de cinéma, et là entre deux cours, dans un café parisien, Olivier m’a demandé si ça m’intéresserait de devenir mannequin. Et depuis, il est toujours la. Que vouliez-vous faire quand vous étiez petite ? Je voulais être scénariste, et ouvrir un café-théâtre à Paris, où les artistes peuvent se rencontrer. D’ailleurs, j’y repense de plus en plus en ce moment. Toute ma famille est dans la restauration, donc je me dis que je vais bien m’y mettre un jour. Qu’est-ce qui vous a donné goût à la mode ? Mon père est un passionné de vinage. Je me souviens qu’il m’emmenait chez Killiwatch avec ma soeur pour que l’on achète des vêtements pour la saison. Du coup, à 11 ans, je portais déjà une veste militaire et des grosses lunettes en écailles. J’ai d’ailleurs toujours le même style aujourd’hui. Quel est le meilleur conseil que vous ayez reçu dans votre carrière ? Être sympa avec tout le monde. Mais pas trop non plus. Qui a t-il de plus français en vous ? Certainement le nombre de cigarettes que je fume par jour ! Plus sérieusement, je dirais mon côté bon-vivant. J’aime bien manger et me faire plaisir, et ça c’est très parisien. Ou pourra-t-on vous retrouver dans les prochains mois ? Je joue dans le nouveau film de Guillaume Canet. C’est très important pour moi car il s’agit de mon premier grand rôle au cinéma. Est-ce qu’il y a une cause qui vous tient à coeur ? Je parraine une jeune fille en Inde; j’ai participé à « Work The Vote », une action pour faire en sorte que les gens votent aux U.S; et je fais aussi partie de la Surfrider Foundation, une ONG pour la protection des océans. Cet article Vidéo : Camille Rowe nous emmène au Texas est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
New faces : les 5 révélations de la saison
6-10-2016 19:29:30
Elles sont le présent et l’avenir des podiums. Encore inconnues il y a quelques semaines, ces new faces ont littéralement « explosé » sur les catwalks de l’été 2017. Portrait des 5 phénomènes de la saison.  Par Mathilde Berthier Faretta @lafaretta / Elite Worldwide La mode compte une nouvelle étoile. Six mois seulement après ses débuts sur les podiums, Faretta rivalise déjà avec les plus grands tops. À son palmarès cette saison : 35 shows, dont les prestigieux Marc Jacobs, Versace, Saint Laurent ou Chanel. Une trajectoire éclair pour cette Croate signée par Elite en 2015, puis propulsée sur le devant de la scène par Riccardo Tisci lors du défilé automne-hiver 2016/17 de Givenchy. Du haut de son 1m78, Faretta séduit par sa démarche féline : une assurance qui lui a valu d’ouvrir les shows Mugler, Roberto Cavalli et Victoria Beckham. Retenez bien son nom.       Nora Attal @noraattal / Viva Model Management La petite protégée de Jonathan Anderson prend enfin son envol. Découverte par Jamie Hawkesworth en 2012, à l’âge de 13 ans, Nora s’était contentée ces quatre dernières années d’une campagne pour son créateur fétiche, et de quelques défilés pour Loewe, Dior et J.W. Anderson. Cette saison, le top d’1m76 s’illustre sur 11 shows entre Londres, Milan et Paris, dont les très pointus Céline, Acne Studios, Loewe et Prada. D’origine marocaine, Nora a la nonchalance d’une Mica Arganaraz et le style d’une Joan Baez 2.0. À ses heures perdues, elle peint, joue du piano… et planche sur la théorie des cordes.       Noémie Abigaïl @noemiiiiiiiiiie / Viva Model Management Avec vingt défilés au compteur, Noémie Abigaïl fait partie des Françaises qui cartonnent. Castée à Londres, Milan et Paris, la new face n’a pas manqué un seul grand rendez-vous : elle était chez Burberry pour le premier défilé mixte de la marque, chez Dior pour l’arrivée de Maria Grazia Chiuri, et chez Valentino pour le premier défilé en solo de Pierpaolo Piccioli. Lauréate du concours Elite Model Look 2014, cette Lilloise d’1m80 est aussi l’une des chouchoutes de Miuccia Prada, qui l’a sacrée égérie de la dernière campagne Prada. Devant l’objectif de Steven Meisel, Noémie côtoie Freja Beha, Milla Jovovich et Lexi Boling.       Léa Julian @lea_jul / Elite Paris C’est l’autre Frenchie de la bande. À 18 ans, Léa a réalisé une saison prometteuse, avec 15 prestations de premier ordre entre Londres, Milan et Paris. Une fois n’est pas coutume, la Cadoursienne avait commencé sa carrière à Rome, en juillet 2015, lors du défilé anniversaire de Valentino… Un an plus tard, elle s’impose comme la strange face à suivre, caméléon d’1m80 adulé par Jonathan Anderson, Karl Lagerfeld et le duo Vaillant/Meyer. Sa moue boudeuse et mutine se prête à toutes les métamorphoses… La nouvelle Sasha Pivovarova ?       Zhenya Migovych @zhenya_migovych / MP Paris Ne cherchez plus la nouvelle marathonienne des podiums. Dans le sillage des Julia Nobis et autres Marjan Jonkman, Zhenya Migovych collectionne les shows de Paris à New York. En septembre dernier, elle fait son baptême du feu chez Victoria Beckham, qui la caste en semi-exclusivité. S’ensuivent 36 prestations de prestige, dont quatre en ouverture et deux en clôture, chez Rodarte et Erdem. Son regard XXL et sa silhouette gracile ont déjà tapé dans l’oeil de Guillaume Henry, le directeur artistique de Nina Ricci. Cet article New faces : les 5 révélations de la saison est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Venise ouvre son premier grand magasin
5-10-2016 16:58:49
C’est au pied du Rialto que s’est ouvert, jeudi dernier, le nouveau temple du shopping de la Cité des doges. Parfaitement intégrée dans le Fondaco Dei Tedeschi, sublime construction du XVIe siècle réhabilitée par Rem Koolhaas, cette expérience shopping d’un nouveau genre est signée DFS, comprendre le numéro 1 mondial du Duty Free et fleuron du groupe LVMH. Sur le papier, l’idée a de quoi étonner. Pourtant, loin de défigurer le cadre historique du plus beau quartier de Venise, l’incroyable endroit baptisé T Fondaco, caché derrière cette imposante façade, semble renouer avec les racines du lieu, ancienne galerie de commerce pour les marchands venus du monde entier. Sous les arcades de l’édifice articulé autour d’une cour intérieure, à travers les lumineux espaces faisant brillamment écho à sa structure historique, les grandes maisons, italiennes pour la plupart, côtoient des créateurs plus confidentiels dont quelques exclusivités. Valentino, Gucci, Bottega Veneta ou encore Saint Laurent déploient leurs plus beaux atours au côté d’Aquazurra ou René Caovilla, le tout devant l’une des plus belles vues de Venise. Mais comme tout grand magasin qui se respecte, le T Fondaco propose, en plus de la beauté, de la joaillerie, de la femme et de l’homme, une expérience 100 % locale avec un rayon épicerie fine et une sélection d’artisanat vénitien. Côté resto,  on compte sur le triplement étoilé Massimiliano Alajmo et sur son frère Raffaele, qui signent une carte démocratique 100% italienne, dont on pourra profiter très bientôt dans un décor imaginé par Philippe Stark. Et pour terminer cette journée idéale, rendez-vous au dernier étage du bâtiment, perché au dessus du plafond, pour des manifestations culturelles signées par des artistes du monde entier. On en profitera pour emprunter l’escalier direction la terrasse panoramique. www.dfs.com E.A Cet article Venise ouvre son premier grand magasin est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
L’interview 100% digitale de Smallable
30-09-2016 12:37:03
L’aventure continue pour Smallable. Un an après l’inauguration de sa première boutique « physique », rue du Cherche-Midi, le concept-store kids friendly entame une collaboration exclusive avec Stella McCartney. Et continue d’épater en dénichant les dernières pépites mode et design pour bambins de 0 à 16 ans. Sa fondatrice, Cécile Roederer, s’est prêtée au jeu du portrait chinois 100% digital.  Propos recueillis par Mathilde Berthier   Si vous étiez un filtre instagram, vous seriez ? Juno Si vous étiez une vidéo snapchat, vous seriez ? Un lever du soleil sur la mer. Si vous étiez un e-shop, vous seriez ? 1stdibs, « The Most Beautiful Things on Earth » : ce sont eux qui le disent et je suis une inconditionnelle. Si vous étiez un boarding pass, vous seriez ? Paris-Papeete Si vous étiez un hashtag, vous seriez ? #dontabusethehashtag Si vous étiez une requête google, vous seriez ? « Yoga Detox retreat India » : à faire avec mes deux sœurs prochainement. Si vous deviez inventer une application, vous inventeriez ? Une appli’ avec un assistant personnel, disponible partout dans le monde, pour réaliser tous types de services et faciliter notre vie au quotidien. Si vous étiez une coque de smarphone, vous seriez ? Une coque iphone en imitation poils de chat persan. Si vous étiez un fond d’écran, vous seriez ? Une belle photo de Viviane Sassen. Si vous ne deviez garder qu’une musique sur votre iPhone, vous garderiez ? « Where the wild roses grow » de Nick Cave & the Bad Seeds. Si vous étiez une position sur google maps, vous seriez ?  Une position au milieu d’une réserve au Bostwana. Si vous étiez un e-book, vous seriez ? En ce moment, Beloved de Toni Morrison et Dalva de Jim Morrison, deux livres de 1987. Si vous étiez un twit, vous seriez ? Je n’arriverai jamais à me limiter à 140 caractères. Pokemon Go ou Candy Crush ? Ni l’un ni l’autre. Smallable, 81 rue du Cherche-Midi, 75006 Paris. fr.smallable.com  Cet article L’interview 100% digitale de Smallable est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Rossignol dévoile sa nouvelle campagne
30-09-2016 07:33:15
Le groupe Rossignol, basé à Grenoble, est le leader mondial dans le secteur des sports d’hiver. Très attachée à ses racines françaises, et forte d’un siècle d’histoire, Rossignol a su porter le ski au rang d’art de vivre. La marque porte fièrement son savoir-faire en héritage et fusionne aujourd’hui avec un style contemporain, juste équilibre entre esthétisme et fonctionnalité, pour offrir une nouvelle collection urbaine, active et élégante. Elle a su réinterpréter les valeurs de performance, de fonctionnalité et de raffinement pour offrir une première collection urbaine, technique et contemporaine, conçue pour faire face avec style aux expériences du quotidien, à la montagne et en ville. L’excellence technique, la précision et l’innovation se marient aux tissus les plus sophistiqués – souvent versatiles dans un objectif de polyvalence assumé – pour offrir un style élégant et original, mariage contemporain de la mode et du sport. La nouvelle collection femme de Rossignol garde l’esprit sportif et technique de la marque, mêlant énergie active et féminité contemporaine. Chacune des pièces apporte performance et élégance pour faire face à tous les besoins et aux défis quotidiens. Doudounes, vestes bombers, parkas et blousons de différentes longueurs sont élaborés avec une grande diversité de matériaux, allant d’un exubérant molleton duveteux, au drap de laine bouclé associé au nylon et au néoprène, mélange subtil de l’héritage sportif et de l’univers de la mode. L’excellence technologique de Rossignol permet d’obtenir des traitements et des mélanges de tissus techniques aux effets uniques. Les silhouettes chics et distinctives aux proportions soignées sont proposées dans des tonalités de noir et de vert-forêt, de laminé bleu et de camel, et sont toutes estampillées du fameux coq brodé, intemporel, fier et joueur, qui finalise le vêtement avec une note légère et colorée, tout en symbolisant un héritage de 108 ans de savoir-faire et d’histoire. Cet article Rossignol dévoile sa nouvelle campagne est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Où trainer pendant la fashion week de Paris ?
29-09-2016 10:17:27
Voilà déjà deux jours que la semaine de la mode bat son plein. Rédactrices, mannequins, stylistes et socialites ont débarqué du monde entier pour snapper les collections du printemps-été 2017, et galopent dans Paris, du Haut-Marais à la place Vendôme. Mais encore faut-il prendre le temps de respirer entre présentations et défilés. L’Officiel vous livre les 5 adresses où prendre une table pour regarder ce petit monde s’agiter. Par Eugénie Adda Petit dej chez Wild and the Moon La cantine d’Emma Sawko est devenue en quelque mois la référence healthy du tout Paris. Stratégiquement placée entre les lieux de castings et ceux des shows, Wild and the Moon devrait voir sa queue s’allonger jusqu’au palier pendant toute la fashion week. Normal, on y trouve la carte idéale d’un power breakfast digne des meilleurs spots de Venice beach : avo-toasts aux algues nori sur des crackers végétaux, açai et matcha bowls ou porridges maison s’accompagnent d’un bam, shot ultra énergisant à base de gingembre et piment, d’un jus détox ou encore d’un golden latte, onctueuse boisson chaude au curcuma, lait de coco et cannelle. De quoi sauter toute la journée de défilé en défilé. 55 Rue Charlot, 75003 www.wildandthemoon.com   Déjeuner chez Loulou Depuis la réouverture du resto des Arts Déco par l’équipe du Monsieur Bleu, le gotha mode de la rue Saint-Honoré a migré du côté du Louvre. Prise d’assaut dès midi, la grande terrasse déborde de directeurs d’agence, rédactrices et photographes, tous venus profiter des derniers rayons devant des assiettes italiennes plutôt réussies : vitello tonnato, spaghettis à la poutargue, pizzas à la pâte ultra fine et salades de saison se succèdent sur les nappes immaculées, servis par un personnel digne des meilleurs palaces. Une pause amplement méritée pour cette faune toujours pressée, qui repartira illico direction les salons des Tuilerie. 107 Rue de Rivoli, 75001 loulou-paris.com     Tea time au Ritz Place Vendôme oblige, socialites, couturiers et rédactrices en chef se retrouvent pour des interviews express dans les salons flambant neufs du palace fraichement rouvert. Parenthèse feutrée au milieu de l’angoissante agitation du quartier pendant les défilés, le salon Proust, dont le style début de siècle rappelle joliment l’univers de l’auteur, nous pousse à une tendre oisiveté qu’on aimerait prolonger jusqu’au soir. Au programme de ce thé à la Française signé par le pâtissier des lieux François Perret, des petits fours à l’ancienne, du pain aux fèves de cacao, des cakes marbrés, des tartes de saison et bien sûr une madeleine signature, dorée, charnue et complètement régressive. La carte des thés propose en revanche une sélection pointue de thés asiatiques, dont des Guenmaïcha et des thés chinois fermentés. 15 Place Vendôme, 75001 www.ritzparis.com   Drink au Progrès Le mystère reste entier quant à ce bar tabac de quartier qui parvient à attirer tout ce que la mode internationale fait de mieux, le tout sur une terrasse d’une centaine de places sise entre la rue de Bretagne et la rue de Turenne. Nicolas Ghesquières, Camille Seydoux ou Adèle Exarchopoulos s’y montrent régulièrement, entourés de quelques cover girls mondialement connues. Mais si l’endroit propose quelques plats de bistrot à ne commander qu’en cas de grande fin, on y va surtout pour un Spritz ou un verre de rosé autour de 19h. Le meilleur spot ? Tout devant, à l’angle, pour voir passer les rédactrices anglaises sur-sapées et laisser traîner une oreille pour entendre les dernières rumeurs sur le mercato mode. 1 Rue de Bretagne, 75003   Dîner au Divellec Une déco chiadée signée studio KO, une direction artistique orchestrée par Franck Durand et un chef doublement étoilé en cuisine, l’équation gagnante pour devenir la table plus prisée du moment. Derrière le retour très name-dropping de cet ancien repaire à sénateurs somnolents, on trouve l’ambitieux Matthieu Pacaud, deux étoiles pour ses Histoires, mais aussi Isabelle Saglio et Philippe Grach, propriétaires du Café de l’Esplanade. L’ouverture tombe en pleine fashion week, juste à temps pour accueillir les brindilles en mal de plaisirs iodés. Car c’est bien l’embrun marin qu’on vient chercher ici : homard, caviar à profusion, sole en blanc-manger ou Saint-Pierre avec ses coques et couteaux, les plats calibrés semblent pensés pour impressionner la presse. Et la presse ne demande que ça. 18 Rue Fabert, 75007     Cet article Où trainer pendant la fashion week de Paris ? est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
L’Officiel fête ses 95 ans
26-09-2016 10:50:33
95 ANS DÉJÀ ! C’est souvent le souci, du moins le délicat, avec les grands anniversaires. Le plus souvent, on se sent obligé de revenir en arrière, de rétropédaler, de tourner le petit moulin de la nostalgie. Soudain l’instant se fige. Imaginez alors ce drôle de sentiment qui vous assaille lorsque le temps est venu de célébrer ses 95 ans. Le chiffre impressionne. Peut-être même qu’il en impose. Rares sont les titres à pouvoir s’enorgueillir de la durée. La presse est un art délicat, fragile, qui a tôt fait de se précipiter au risque de l’usure. L’Officiel a toujours veillé à ne pas répondre à ces échos d’un jour, d’un mois, d’une saison. Peut-être parce qu’il est d’abord ce grand magazine de la mode et du luxe. Deux univers que les esprits les plus obtus se plaisent à caricaturer du côté des superflus et de l’immédiat alors qu’ils visent, en vérité, à l’inverse : au beau, au rare, à l’esprit. Les grandes maisons ont souvent la vertu de la mémoire comme du moderne. Voilà pourquoi, à tant accompagner cet univers, L’Officiel se confond aujourd’hui avec lui. Une grande maison, indépendante, familiale, française, devenue, en 95 ans, une référence présente dans plus quarante pays à travers la planète. Une marque assumée, fière de son patrimoine autant que prodigue à vibrer pour l’époque. Ce numéro exceptionnel se conjugue ainsi, à l’incitatif présent. Un numéro en mouvement, tournée vers les possibles, ravi de son nouveau siècle. La mode, le luxe y sont bien sûr au rendez-vous, incarnés, révélés par celles qui nous ont faits, nous font et nous feront : les femmes. De 1 à 95 ans, elles sont plus d’une centaine à assumer avec naturel leur âge, à raconter la féminité et le style l’instant d’une série unique, réalisée avec l’appareil photo d’un smartphone, une première. Une séquence ambitieuse et légitime, presque une scène de théâtre, rappelant que L’Officiel a très tôt osé le pari de la quadrichromie, qu’il a travaillé avec les plus grands illustrateurs, les photographes de l’ère argentique comme ceux des temps numériques. Cette série est mieux qu’une série photo. Elle offre une autre esthétique prolongée par les nouvelles technologies et, notamment, le frisson de la vidéo immersive. À suivre dans les pages qui suivent, sur Lofficielmode.com, sur nos réseaux sociaux et l’instant d’une grande exposition à la VNH Gallery (du 26 au 28 septembre, 108, rue Vieille-du-Temple, Paris 3e, www.vnhgallery.com). Comment fait-on pour durer ? À cette question qui, ces derniers temps, n’a de cesse de lui être posé, L’Officiel, avec pudeur mais sans fausse modestie, se plaît à répondre : audace, passion, sincérité. Marie-José Susskind-Jalou Découvrez nos différents portraits ici Cet article L’Officiel fête ses 95 ans est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Restos : le réveil du 7e
23-09-2016 11:19:07
Longtemps synonyme de désert absolu, d’hôtels à touristes ou de repaire de sénateurs, le 7ième arrondissement de Paris sort de son sommeil et voit ouvrir de plus en plus d’adresses que le tout-Paris veut tester. Tour d’horizon en 5 étapes gastronomiques, à découvrir du côté des Invalides. Par Eugénie Adda Thiou Après son adresse du Quai d’Orsay, la chef thaïlandaise préférée des Parisiens installe son restaurant éponyme à deux pas des Invalides, sur lesquelles il offre une vue splendide. Le cadre ici est clair et feutré, à la fois bourgeois et terriblement contemporain, fait d’accords de bois clair et de cuir cognac, de laiton or et de beiges mats. Rien d’étonnant d’ailleurs, à ce qu’il soit signé par la nouvelle référence du genre Laura Gonzalès, qui s’est pliée ici à l’exercice du néo-classicisme. Tout comme l’excellent endroit, les assiettes de Thiou accusent une sobriété claire et maîtrisée, où la tradition thaï s’accorde aux produits occidentaux sans pour autant verser dans la fusion : côtes d’agneau en 2 cuissons aux légumes krachai, Saint-Pierre aux épinards et curry Massaman ou même un Lomo Bellota poëlé à la citronnelle côtoient ainsi les traditionnels raviolis aux crevette-coco et un imbattable Tigre qui pleure. Brillant. 94 Boulevard de la Tour-Maubourg, 75007 restaurant-thiou.fr La ferme Saint-Simon La plus confidentielle des adresses reprise par Marcelo Joulia (Unico, Tondo, Virtus..) attire à l’heure du déjeuner toute l’élite du 7ième arrondissement. Directeurs des voisines maisons d’éditions, intellectuels et politiques échappés de l’Assemblée Nationale profitent jusqu’à la fin d’après-midi de la douceur de ces salons ouatés, dans une atmosphère à mi-chemin entre l’institution bourgeoise et le club privé anglais. Si la discrétion reste de mise dans ce décor de cuir, velours et acajou, on peut sans peine se laisser aller à l’éloge en voyant défiler les assiettes, mémoires gustatives du terroir hexagonal.  On les doit à la verve tout en retenue du jeune chef Teddy Merienne, dégoté par Marcelo au 35° Ouest, après lui avoir décroché une étoile Michelin. Sole meunière, ris de veau, cuisses de grenouilles et estouffade de bœuf se laissent à peine revisiter, précédés par des entrées un rien plus aventurières, comme un aérien mille feuilles tourteau et avocat, dont le feuilletage a été remplacé par des lamelles de pastèque. Question dessert, on se sera pas surpris de retrouver vacherin, tarte au citron et soufflé chocolat. 6 Rue de Saint-Simon, 75007 www.fermestsimon.com Le Fitzgerald Ambiance à deux facettes pour ce lieu flambant neuf, inauguré en toute discrétion au début de l’été sur l’avenue de la Tour Maubourg. Car derrière le rideau, à l’arrière d’un restaurant à la déco néo fifties plutôt sage, se cache un speakeasy clandestin à l’atmosphère décadente d’un début de siècle. C’est là, derrière le bar, qu’officie Arthur Le Bouhris, passé par le Montana et devenu expert en mixologie contemporaine, maîtrisant sans fausse note les spiritueux du moment – pisco, liqueur Saint-Germain, gin – dans des cocktails qu’il sert accompagnés d’une finger food travaillée. Côté resto, l’établissement fait confiance à Michaël Riss, ex chef des Bains, dont la cuisine nous emmène quelque part entre la Méditerranée et l’Atlantique Sud, à grands coups de ceviches, de poulpe de Galice ou d’agnelet d’Occitanie, mariés à des légumes dans des jeux de textures pas encore tout à fait adroits, mais exécutés avec un enthousiasme communicatif. 54 Boulevard de la Tour-Maubourg, 75007 fitzgerald.paris Gâteaux Thoumieux par Sylvestre Wahid On connaissait Gâteaux Thoumieux, succulente pâtisserie de l’hôtel, brasserie et table gastronomique du même nom. On le redécouvre cette rentrée sous une toute nouvelle direction, celle de l’auréolé Sylvestre Wahid, chef doublement étoilé du restaurant gastronomique Thoumieux qu’il a repris l’année dernière. Une continuité parfaitement naturelle pour l’intéressé, qui peut partager à loisir sa vision du sucré, plus douce et tempérée sans doute que celle de son prédécesseur Ludovic Chaussard. Avec son très jeune pâtissier Alexis Lecoffre, ils ont élaboré une dizaine de gâteaux dé-sucrés au maximum, dont la technicité épate dès la première bouchée. Cheesecake ultra mousseux recouvert d’une gelée de mangue, boule de citron meringuée impressionnante de précision, onctueux cube au chocolat sarrasin sans gluten ou encore une aérienne alliance litchi, fleur d’hibiscus et thé Marco Polo côtoient le fameux choux-choux, signature Thoumieux brillamment réinventée, mais aussi une création qui varie selon les saisons. Cet automne, ce sera tarte aux figues de Sollies et romarin. 58 Rue Saint-Dominique, 75007 www.thoumieux.fr Miss Marple Les fans d’Agatha Christie ne s’y tromperont pas : Miss Marple nous emmène tout droit de l’autre côté de la Manche à grands coups de murs verts canard, de détails victoriens et de moquette léopard. Derrière l’affaire pourtant, nulle londonienne mais Marie-France Cohen, fondatrice de Merci épaulée par sa belle-sœur dans ce mignon projet. Le matin, nous voilà enfoncés dans une banquette en velours, à émerger doucement devant un petit-déjeuner mi-confort, mi-bonne conscience : pancakes douillets aux fruits rouges, œufs bios et beurre Echiré, muesli banane-lait d’amande ou baguette française pour les résistants. A l’heure du déjeuner, Miss Marple régale les lianes du quartier avec des salades de saison et des tartes salées veggie, avant de leur offrir, au tea time, un moment régressif largement mérité. Impossible de résister aux scones encore chauds, servis avec confiture et chantilly pour accompagner un Lapsang-Souchong ou un Guenmaïcha. 16 Avenue de la Motte-Picquet, 75007  01 45 50 14 27     Cet article Restos : le réveil du 7e est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Ce qu’il faut retenir de la fashion week de Londres
21-09-2016 16:16:36
Prise à son tour dans le tempête du « see now buy now », Londres a pourtant su garder son cap… et ses idéaux. Retour sur quatre jours de fantasmes devenus prêt-à-porter. Par Mathilde Berthier, à Londres   L’Angleterre tient à ses jardins. Des jardins aux herbes folles, où courent des ingénues prêtes à s’encanailler le soir dans des parkings désaffectés. En 96h de fashion week, Londres n’a jamais trahi son irréductible dialectique : la fleur et le béton, le spleen et l’idéal, la tradition et la modernité. Cette ambivalence frôle le sublime chez Simone Rocha. Quarante silhouettes échappées d’un album de Jackie Nickerson déambulent sous les arcs brisés de la Southwark Cathedral. Nonchalantes, ces filles emportent dans leurs baluchons des bottes de ferme à talons plexi, des tailleurs Prince de Galles portés à moitié et des cirés brodés de marguerites. Loin des campagnes d’Afrique australe, la côte bretonne inspire à Erdem une série de robes longues en jute ou en toile de Jouy, assorties de capelines géantes. L’héroïne – une cadette de pêcheur tout droit sortie des années 1900 – n’est pas née pour grandir mais pour contempler la mer. J.W. Anderson aussi s’exile au grand air, mais sans verser dans l’image d’Épinal. L’Irlandais, coutumier des formes hybrides, se laisse tenter par l’organicité du lin ou de la jute. Les charmes de l’artisanat dament le pion aux perfections d’une mode chirurgicale… Anderson aurait-il atteint l’âge de raison ? Paul Smith, lui, est sûr de son style. Dans une Central Saint-Martins inondée de fleurs, le designer dévoile un vestiaire au chic flegmatique : pantalons cargo, blouses à smocks et robes en H. L’imprimé floral, signature du maître, est repris dans une version « faite-main »… énième signe que Londres, précurseure, commence à se lasser du digital. Le savoir-faire est roi à la Makers House, nouveau QG de Burberry. Régi par la confrérie des « New Craftsmen », cet espace lève le voile sur les différents acteurs de l’artisanat : peintres, designers textile, potiers, joailliers… Sur le podium, Christopher Bailey rend hommage à Virginia Woolf avec une centaine de silhouettes – toutes directement disponibles à la vente. Robes jacquard, mailles « tapisserie », collerettes discrètes… Les reliquats de l’élégance british – tantôt renaissants, tantôt victoriens – habillent les deux sexes d’une fantaisie toute mesurée, loin des excès de costumes. Un pied dans le passé, un pied dans le futur, la fille Mulberry est une étudiante bien dans ses richelieus. Pour l’été, Johnny Coca lui concocte des robes tablier à volants XXL et des tailleurs façon sleepwear. Le « Piccadilly », déclinaison géante du Bayswater, est bien parti pour caracoler en tête des accessoires de l’été. Il n’y a que Christopher Kane pour offrir des indulgences à ses invités, sous la coupole de la Tate Britain. Mi-dévote, mi-punk, l’allure de l’été est placée sous le signe de l’accumulation : lurex, dentelle, patchworks et autres collages d’imprimés hétéroclites. D’authentiques crocs parachèvent cet opus virtuose. Chez Preen, pour contrer le cours du temps, on use et on abuse d’amulettes glanées dans des manuels de magie noire. Le vestiaire alterne volants, ruchés et reliquats des mouvements goth’, punk et disco : plateformes XXL, tartan psychédélique et textures lamées. Pas de pentacle pour Mary Katrantzou, mais des résurgences de l’imaginaire antique. La créatrice grecque voyage sur les traces de ses ancêtres et dévoile une collection hantée par les silhouettes d’Ariane, Hermès ou d’Athéna. Les damiers sont légion, comme tout droit sortis d’un film de Kubrick. Pour Donatella Versace, la seule mythologie qui vaille est celle du présent. La ligne Versus défile dans les sous-sols en béton armé de la Westminster University, sur une bande-son digne d’une boîte berlinoise. Orchestrée en solo par la designer italienne, cette collection alterne cuirs et jeans bruts, robes body-con et parkas parachute, pour modeuses de l’extrême. On se rebelle aussi sur le catwalk Molly Goddard. Pour son premier défilé dans le calendrier, la jeune couturière s’intéresse aux tensions adolescentes. Des brindilles à buzz cuts se déchaînent dans des tutus fluo ou des robes trapèze à smocks (encore eux). Et si la proposition est un peu « verte », elle a le mérite d’être différente, tout comme sa ville. Londres compte une nouvelle perle.           Cet article Ce qu’il faut retenir de la fashion week de Londres est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Cheveux : 3 bonnes résolutions de rentrée
18-09-2016 12:58:39
  Soin, routine coiffure et nouveaux accessoires respectueux de la fibre capillaire : Nos 3 commandements de la rentrée pour des cheveux en pleine santé  par Melanie Mendelewitsch   On consulte un expert de la couleur Sensibilisés par le soleil et l’eau de Mer ou chlorée, notre chevelure est sensibilisée et casse facilement. Pas question pour autant de faire une croix sur la couleur: pour redonner luminosité et santé au cheveu sans l’abîmer, on fait appel au savoir-faire de pros de la coloration.   L’atelier des Coloristes, dernière adresse intimiste du maestro Massato, regroupe les talents d’une team d’experts accessibles et pédagogues qui nous aiguillent vers la meilleure option en tenant compte de notre carnation et de la nature de notre cheveu. Sarah, surdouée de la couleur, y réalise de sublimes créations capillaires sur-mesure qui respectent le cheveu. Elle utilise le Smartbrond de l’Oréal, un nouveau produit dérivé de l’Olaplex (produit utilisé par de nombreux hairstylists Américains, et qui permet entre autres les changements de coloration incessants du clan Kardashian) : « C’est un produit certes coûteux, mais qu’il faut envisager comme un véritable investissement. Il gaine le cheveu et le nourrit comme un soin, le laissant brillant y compris sur des balayages ». L’équipe du salon Massato nous aiguille ensuite vers les soins les mieux adaptés pour entretenir sa couleur ou son balayage : des produits nourrissants qui neutralisent les reflets jaunes pour les plus blondes, et des shampoings pigmentants qui ravivent la couleur pour les cheveux châtains et bruns. L’Atelier des Coloristes by Massato, 1 rue du Pont aux choux, 75003 Paris   On investit dans des accessoires non agressifs Repéré sur tous les podiums des dernières fashion week, le cheveu lisse fait un retour  en force. Problème, les fers et lisseurs fragilisent la fibre capillaire, lui donnant même un aspect fourchu et brûlé à force d’utilisations. Pour parfaire son carré sleek, must have de la rentrée, on investit dans les derniers accessoires high-tech : la nouvelle brosse Hairlisse raidit parfaitement le cheveu, dompte les frisottis rebelles et élimine l’électricité statique sans agresser la fibre capillaire grâce à ses picots en céramique et ses 11 niveaux  de température qui permettent un lissage progressif des cheveux les plus fins aux plus épais, y compris frisés et crépus. Coté démêlage, la bosse plate en bois Aveda, bel objet éco-friendly, est dotée de soies allongées qui stimulent le cheveu. Brosse Lissante Hairlisse, 89,25 euros sur www.hairlisse.com Brosse Plate en bois Aveda, 30,50 euros chez Sephora     On soigne son cuir chevelu Comme la peau de notre visage, notre cuir chevelu nécessite une routine soin ciblée. Souvent négligé au profits des pointes, ce dernier  est souvent fragilisé après l’été, d’où des irritations.  On applique donc des soins spécifiques, en gardant en tète que la régularité est primordiale pour garder un cuir chevelu sain et en pleine santé. Pour soigner les démangeaison, desquamations et autres plaques qui apparaissent parfois après l’été, Bioderma présente Nodé K, duo capillaire de choc qui vient réparer les cuirs chevelus éprouvés par l’été : Le concentré, crème fluide « Primer »  enrichi en Vaseline et Karité apaise les zones irritées, et rétablit le seuil de tolérance de la peau du cuir chevelu. Quant au Shampoing Nodé K, il agit comme un bain anti-stress hydratant et apaisant. Nodé K Concentré et Nodé K Shampoing de Bioderma, 11,85 euros et 11,40 euros.   Cet article Cheveux : 3 bonnes résolutions de rentrée est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Kering expose Balenciaga
16-09-2016 12:15:35
C’est au 40 de la rue de Sèvres, dans le sublime bâtiment XVIIe où son siège s’est établi cet été, que le géant Kering expose, à l’occasion des 33e Journées du Patrimoine, les plus belles pièces d’archive de la maison Balenciaga. Le long de la galerie de la Croix Est accolée à la chapelle, sont disposées ce week-end 27 création haute couture toutes signées Christobal Balenciaga et retraçant deux périodes capitales, l’une espagnole de 1930 à 1937, l’autre française, allant jusqu’en 68. Robes du soir revisitant l’austérité religieuse espagnole, premiers tailleurs dont l’un fut porté par Marlène Dietrich, début des robes Baby doll dans les sixties ou encore l’indétrônable manteau  Cocoon – pièce clé créée en 66 qui n’a cessé d’être réinterprétée au fil des collections par les directeurs artistiques successifs – s’offrent ainsi aux yeux du grand public, le temps du week-end du 17 et 18 septembre. Ces journées seront également l’occasion d’arpenter d’autres parties du siège Kering, ses jardins à la française et sa chapelle qui accueille l’exposition Echos, regroupant un choix d’œuvres de la collection Pinault questionnant l’idée du sacré.   Les 17 et 18 septembre au Siège Kering 40 rue de Sèvres, 75006 Entrée libre de 10h à 18h www.kering.com E.A Cet article Kering expose Balenciaga est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Portrait : Cindy Chao
15-09-2016 17:05:35
Seule créatrice originaire d’Asie sélectionnée à la Biennales des Antiquaires, Cindy Chao réalise son rêve le plus cher et s’apprête à conquérir Paris. Par Hervé Dewintre “Allô ! Cindy, c’est François. Mauvaise nouvelle : tu ne participeras pas à la biennale cette année, ni l’année prochaine ni jamais en fait. Ou alors il faudra que tu attendes une prochaine vie.” C’est clair, c’est net, Cindy Chao encaisse la nouvelle tant bien que mal avant de demander des précisions. Bien sûr, elle n’en veut pas à son interlocuteur ; François Curiel est son ami le plus précieux. Ce grand professionnel, personnage pivot du marché de l’art, est réputé pour son sérieux et son honnêteté. Il a la confiance de tous. Il y a une dizaine d’années, c’est lui, alors qu’il était dirigeant de la branche française de Christie’s, qui a en quelque sorte mis le pied à l’étrier de la jeune créatrice de joaillerie basée à Taipei. Depuis, elle a fait du chemin. Sa sensibilité, fortifiée par des études de gemmologie, a amené cette fille de sculpteur à créer des chefs-d’oeuvre qui concilient créativité et richesse d’un savoir-faire impressionnant. Ses fans sont nombreux : Salma Hayek, Ivanka Trump, Zhang Ziyi, Li Bingbing, etc. Ses faits d’armes aussi : le plus notable est cette broche de légende qu’elle créa avec Sarah Jessica Parker et qui fut vendue il y a deux ans au profit du New York City Ballet. Il lui restait un rêve, un Graal ultime à conquérir : la Biennale des Antiquaires de Paris. Alors, pourquoi ce refus ? “La direction a changé, explique en soupirant François Curiel. Le comité ne veut plus de jeune joaillier au Grand Palais ; uniquement des maisons centenaires.” Mais c’était sans compter sur l’ultime rebondissement d’un feuilleton épique qui a tenu Paris en haleine pendant  des mois – après un conflit larvé avec la nouvelle direction, les joailliers centenaires ont déserté la célèbre biennale cette année. L’occasion était trop belle. Cindy Chao adresse de nouveau sa candidature, qui, cette fois, est acceptée par le Syndicat national des antiquaires. Elle nous confie sa joie, un après-midi, au bar du Peninsula : “Mon idole, c’est Joël Arthur Rosenthal, le créateur de JAR, et je ne compte pas faire moins bien que lui.” Vaste programme. Paris, te voilà prévenue. Cindy Chao The Art Jewel présentera de nouvelles pièces de sa collection “The Black Label Masterpieces” à la 28e biennale des Antiquaires de Paris, du 10 au 18 septembre, au Grand Palais. www.biennale-paris.com Bague collection “Black Label Masterpiece IX Four Seasons”, Cindy Chao The Art Jewel Cet article Portrait : Cindy Chao est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Décryptage : la tendance bestiaire
15-09-2016 16:54:36
Féroce ou bienveillant, symbole universel permettant de voyager dans l’histoire et les cultures, l’animal  est la nouvelle amulette moderne. Par Hervé Dewintre  Très prisée durant la Renaissance – période miraculeuse où les humanistes s’autorisaient le goût des autres et rêvaient encore à des horizons neufs –, la joaillerie figurative, et tout particulièrement le bestiaire, ne prit un tournant décisif qu’au xxe siècle. D’abord timidement, avec l’apparition de monstres et de chimères (amour du gothique oblige), puis massivement avec la vogue asiatique. Dans les années 1930, l’impulsion de Cartier lui donna un nouvel essor, qui n’eut pas pour origine la conquête de nouveaux territoires – les joailliers étant traditionnellement de grands voyageurs – ni la découverte de gisements de diamants en Afrique. Non, ce mouvement fut associé à l’évolution de la condition féminine. Rappelons que les us et coutumes de l’époque interdisaient aux femmes “de la bonne société” non d’avoir une personnalité mais de l’exprimer. Le bijou répondait aux codes et à l’éthique aristocratiques de la consommation somptuaire. Seules les découvertes archéologiques, commencées sous le Second Empire, autorisèrent le port de scarabées ou de serpents, dans le goût antique prisé par Mellerio. Puis Jeanne Toussaint prit les rênes de Cartier. Avec Gabrielle Chanel, Misia Sert et quelques membres éclairés de la Café Society, elle comprit avec finesse qu’il se passait quelque chose. Les suffragettes étaient passées par là, la bourgeoisie d’outre-Atlantique finissait d’asseoir sa puissance et la duchesse de Windsor venait de faire comprendre au monde que son coeur valait plus qu’un royaume. Pour cette Américaine briseuse de dynastie, Jeanne Toussaint créa la première panthère, en 1948. Il s’agissait d’un animal farouche, féroce, qu’on apprivoise difficilement et avec circonspection. On était bien loin de la joaillerie blanche, des rivières de diamants et des rangs de perles. Une nouvelle donne en somme, porteuse d’une signification audacieuse. Car il ne faut pas s’y tromper : il n’y eut jamais de civilisation qui n’eût établi d’analogie entre l’homme et l’animal. L’humanité trouve dans la bête des identifications partielles de sa propre nature. Et, à partir du xxe siècle, il était écrit dans la grammaire joaillière que la femme aussi s’offrirait, à travers le bestiaire, un miroir de ses pulsions profondes, de ses instincts domestiques ou sauvages. Crocodile pour María Félix, caniche pour Grace Kelly. Le bestiaire très naïf dans les années 1940 et 1950 se sophistiqua peu à peu. Les techniques se perfectionnèrent, exaltant ici un pelage, là une souplesse, ailleurs une expressivité. Toutes les maisons de la place Vendôme s’essayèrent à l’exercice, suivant leur tempérament et le plus souvent avec bonheur. Aujourd’hui, la haute joaillerie revient en force à la tradition des arts décoratifs et c’est tant mieux. Mais à ce déploiement de virtuosité se superposa quelque chose de plus impalpable, néanmoins essentiel aux yeux des clientes et des collectionneurs : un soupçon de magie et d’onirisme, qui ouvre les portes de l’imaginaire et de l’incantation. Le joaillier est un passeur de culture. Il a souvent servi à rapprocher les continents et les royaumes. Personne ne le sait mieux que la maison Van Cleef & Arpels, dont les fondateurs explorèrent avec passion toutes les latitudes du globe. À cette exaltation de la pierre de caractère s’est ajouté un goût profond pour le merveilleux, qui s’est toujours exprimé avec un sourire bienveillant dans la féerie, la nature, la danse, la couture. L’exposition magistrale, ouverte à tous, qui se tient à l’hôtel d’Évreux durant le mois de septembre en est une preuve éclatante. Mise en scène par Bob Wilson, elle dévoile un florilège de broches représentant les animaux de l’Arche de Noé. Rien de strictement littéral cependant. Chaque création n’est pas un prétexte à la créativité et au savoir-faire. Le réalisme n’est pas l’alpha et l’oméga de ces couples de girafes élancées, de singes espiègles, de perroquets colorés, de pingouins tendrement réunis. Ce qui affleure ici, c’est la recherche de l’émotion, la dimension poétique, l’impression de légèreté. Si la maison a autant de succès aujourd’hui, si ses collections semblent si pertinentes et essentielles, c’est parce qu’elle sait nous susurrer avec douceur que la vraie modernité est dans la quête d’identité. De haut en bas : Clips « Éléphants », saphirs, lapis-lazuli, malachite et diamants, Van Cleef & Arpels.  Collier rigide avec broche en or, diamants, diamants jaunes, émeraudes et onyx, Cartier (1986). Bague “Scarab in the Sky” en or jaune mat 18 carats, diamants champagne, Perlota. Montre haute joaillerie “Serpenti”, 40 mm, en or rose, laque verte, diamants taille marquise et taille brillant, rubis taille poire, mouvement à quartz, Bulgari. Broche-pendentif scarabée, perle abalone, rubis mogok, diamant taille rose, argent et or rose, Mellerio (vers 1865). Exposition “L’arche de Noé racontée par Van Cleef & Arpels”, conception Robert Wilson, du 3 au 26 septembre, à l’hôtel d’Évreux, 19, place Vendôme, Paris 1er. Exposition “Spectaculaire Second Empire”, du 27 septembre au 16 janvier 2017 au musée d’Orsay, Paris 7e. Cet article Décryptage : la tendance bestiaire est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Les plus beaux lodges d’Afrique
15-09-2016 15:42:36
Au milieu de la faune des grands espaces africains, passez des nuits inoubliables dans l’un des luxueux lodges de notre sélection. Par Christian-Luc Parison Depuis la sortie d’Out of Africa, plus personne n’ignore que l’Afrique australe est un paradis peuplé d’animaux en liberté, à l’abri des prédateurs humains. Le mot “safari” (“voyager”, en swahili) a ainsi fini par reprendre son sens original et cessé d’être associé à une partie de chasse. Pour aller à la rencontre des fameux Big Five (lion, éléphant et buffle d’Afrique, rhinocéros noir et léopard), on peut choisir entre plusieurs options : les belles demeures coloniales, telle la ferme africaine du roman de Karen Blixen, les tentes style lodge cosy et déco ou le camp itinérant, monté chaque soir pour les voyageurs par une équipe de rangers. De l’Afrique du Sud au Zimbabwe en passant par le Botswana, le Kenya et la Tanzanie, le terrain d’observation de la faune africaine est vaste. Le spectacle des animaux Avec ses 20 000 kilomètres carrés, le Kruger National Park est la plus grande réserve d’Afrique du Sud ; elle abrite certains des lodges les plus raffinés du pays, à l’image de Singita. Cette maison posée au coeur de la brousse a donné naissance à des hébergements installés au bord de la Sand River. Pour l’esprit colonial chic, on choisira Singita Ebony Lodge, une demeure qui offre deux suites familiales de part et d’autre d’un vaste salon. Son mobilier appartenait aux propriétaires de la ferme originale et illustre l’esprit pionnier d’une période qui remonte à plus de soixante ans. Lits à baldaquin, salles de bain ouvertes vers l’extérieur, terrasse en teck et bar panoramique pour admirer le spectacle des animaux à l’heure du cocktail. Sans oublier un joli spa avec salle de gym, pour se relaxer après une journée de safari. Le même esprit anime Singita Boulders. À l’ombre des ébéniers, la grande maison se compose de neuf appartements avec piscines privatives. Une autre, plus grande, trône devant le lodge principal. Si le blanc domine sur les murs et le mobilier des suites, l’aménagement est résolument colonial. Dans la bibliothèque, les fauteuils en tissu écossais s’habillent de coussins léopard et les tables en ébène à pieds chantournés accueillent des plateaux en argent et des services à whisky en cristal. Avis aux gastronomes : la cave renferme pas moins de 12 000 bouteilles des meilleurs crus d’Afrique du Sud. Le plus déco des lodges de la famille est Singita Lebombo. Imaginez une quinzaine de cubes de bois et de verre, accrochés à la falaise. Encadrée par une végétation dense, chaque chambre est un cocon de raffinement, avec meubles ethniques et superbe terrasse abritée par des claies en branchages. En paressant dans la baignoire ou dans la piscine à débordement de la grande maison, on peut observer des familles d’éléphants… Au nord du pays, la réserve de Madikwe flirte avec la frontière du Botswana. Créée il y a seulement un quart de siècle, elle abrite les Big Five, bien sûr, mais aussi du gibier de plaine et plus de 360 espèces d’oiseaux. Baptisée du nom des grands arbres qui l’entourent, Morukuru Family se compose de trois villas exclusives. Le lieu accueille les enfants de tous âges, ce qui est rare. Avec près de 1 000 mètres carrés de superficie, la Farm House peut héberger dix adultes et autant d’enfants dans un esprit très maison de campagne. La déco est signée d’une célèbre architecte d’intérieur sud-africaine, Sumari Krige. Morukuru Family, c’est le safari africain griffé Relais & Châteaux. Panoramas d’exception Esiweni Luxury Safari Lodge est l’histoire d’un coup de coeur, celui d’un couple de Français tombés amoureux de l’Afrique du Sud et de ce lieu situé dans la réserve de Nambiti, à trois heures de route de Johannesburg, dans une belle réserve privée, épargnée par le paludisme. Sophie et Ludovic Vaillant n’ont pas hésité longtemps avant de se lancer dans l’aventure, et le résultat est à la hauteur. Posé au sommet d’une colline surplombant la Sunday River, Esiweni se compose d’une demeure principale et de cinq suites. Les hôtes ont le sentiment de séjourner chez des amis qui leur feraient l’honneur de les recevoir avec une foule d’attentions particulières, entre grand luxe et raffinement. Difficile de ne pas être séduit par la beauté de cet endroit hors du temps. La décoration est une parfaite illustration d’un univers africain post-colonial, vu avec l’oeil acéré d’une Française exigeante. Pas une faute de goût ; le mobilier mêle intelligemment les styles et les époques. Conçues comme de véritables maisons privées protégées par un imposant toit de chaume sous une charpente traditionnelle en bois local, les suites offrent le meilleur du confort et de superbes salles de bains extérieures. Au Botswana, le delta de l’Okavango demeure un grand mystère géographique. Quand un fleuve vient se dissoudre dans le désert, cela donne un environnement unique au monde. Dans cette nature faite d’eau, de sable et de grands arbres, le lodge & Beyond Sandibe Okavango a rouvert il y a deux ans, après des travaux de rénovation. Si l’architecture est d’inspiration typiquement africaine, avec des toits qui suggèrent les écailles du pangolin (cet étonnant mammifère insectivore désormais protégé), la déco se veut résolument contemporaine et très luxueuse. Créant un sentiment de confort chaleureux, le bois est omniprésent dans les huit suites, équipées de petites piscines privées. On aime particulièrement le style tout en arrondis du bâtiment principal, avec ses charpentes audacieuses. L’ancien Tanganyika, qui servit de décor à Hatari ! d’Howard Hawks avec John Wayne, est aujourd’hui la Tanzanie. Les vastes plaines du Serengeti, sont de beaux territoires de découverte pour les safaris animaliers. C’est là que le Mwiba Lodge a ouvert ses portes. Ses huit suites sur pilotis dominent les gorges de la rivière Arugunysai et la brousse environnante. L’architecture en pierre et bois privilégie les espaces ouverts, les terrasses où l’on profite d’un panorama d’exception. Matériaux naturels et tissus aux couleurs de l’Afrique pour la déco. Somptueuse piscine à débordement pour le farniente… Enfin, le Giraffe Manor, au Kenya, dresse sa silhouette de briques dans les faubourgs de Nairobi – on s’éloigne des grands espaces. Cette demeure des années trente avec dix suites (l’une porte bien sûr le nom de Karen Blixen) est un lieu très original. Il a été créé par Betty Leslie- Melville, une conservatrice américaine qui a voué sa vie à la sauvegarde des girafes de Rothschild. Grâce à son action, la population de cette espèce au Kenya est passée de 120 individus à près de 400. Le parc de Giraffe Manor (le domaine est moitié hôtel-moitié zoo) accueille huit pensionnaires qui se baladent en liberté dans la propriété. Ne vous étonnez donc pas si l’une d’entre elles s’invite à partager votre petit-déjeuner… INFORMATIONS ET RÉSERVATIONS Les lodges Singita : www.singita.com Morukuru Family : www.relaischateaux.com Esiweni Luxury Safari Lodge : www.esiwenilodge.com & Beyond Sandibe Okavango : www.andbeyond.com Mwiba Lodge : www.legendaryexpeditions.com Giraffe Manor : www.thesafaricollection.com Tselana Travel : www.tselana.com Exclusif Voyages : www.exclusifvoyages.com Cet article Les plus beaux lodges d’Afrique est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Tout le monde en parle : Sies Marjan
14-09-2016 18:31:47
Six mois : c’est le temps qu’il a fallu au label Sies Marjan et à Sander Lak, son directeur artistique, pour conquérir New York. Portrait d’un ovni fait pour durer.   Par Mathilde Berthier   Robes néon, tailleurs bonbon et sleepwear électrique : Sies Marjan fait à New York ce que beaucoup osent faire à Londres. Son créateur, le Hollandais Sander Lak, est d’ailleurs passé par la Central Saint Martins avant de faire ses classes chez Marc Jacobs et Balmain, puis d’intégrer la maison Dries Van Noten en tant que « head of design ». Après cinq années de bons et loyaux services, Lak quitte Anvers pour la Big Apple, où il rencontre la millionnaire Nancy Marks et Joey Laurenti, fondateur de Good and Services. Forts d’une expérience commune chez Ralph Rucci, Marks et Laurenti veulent créer leur propre label, et offrir à la mode new-yorkaise de nouvelles perspectives… Il ne leur manque qu’un créatif, qui puisse concrétiser le concept. Sander Lak est le candidat idéal. À peine nommée, la gueule d’ange impose sa loi et baptise la marque des prénoms respectifs de son père, Sies, et de sa mère, Marjan. Le designer élabore ensuite une charte technique et esthétique précise, au confluent de la haute couture et du prêt-à-porter. Chez Sies Marjan, tout est tourné vers le mouvement. Chaque coupe, qu’elle soit finie ou non finie, suit et sert la démarche. Un seul mot d’ordre : le libre-arbitre. Sur le catwalk comme dans la rue, on noue, dénoue puis renoue sa chemise, on laisse aller les manches de son pull, on sort le soir en veste de pyjama et blouse transparente… Le pantalon « cargo », reliquat des années 1990, s’offre un second souffle et se porte en toile jaune brodée ou en crêpe de soie bleue nuit. Dès son entrée dans le calendrier officiel, en février dernier, Sies Marjan va s’acharner à capter les symptômes, et à guérir les maux d’un quotidien qui va trop vite. Ses remèdes ? De la couleur, de la nonchalance, de la naïveté même… Et si certains s’obstinent à traquer les similitudes entre Sander Lak et Dries Van Noten, la seule qui vaille est sans doute ce rejet contemplatif du sérieux. Découvrez ici l’intégralité du défilé Sies Marjan printemps-été 2017.   Cet article Tout le monde en parle : Sies Marjan est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Hot spot : Empreintes Paris
12-09-2016 12:52:24
Remettre au gout du jour l’artisanat français : telle est l’idée d’Empreintes Paris, concept store d’un genre nouveau qui vient tout juste d’ouvrir ses portes rue de Picardie, dans le très agité Haut Marais. Inauguré il y a deux jours à peine, le bel endroit à la façade briquée propose, sur quatre étages et 600m2, de présenter au grand public ce que les Ateliers d’Art de France ont produit de meilleur ses dernières années. Art de la table, luminaires, mobilier et bijoux façonnés à la main par de jeunes talents hexagonaux conjuguent ici design étudié et dimension utilitaire, brouillant un peu plus les frontières entre art pur et artisanat ancestral, dans un espace post-industriel pensé par la chasseuse de tendance Elizabeth Leriche. Le bois, la céramique ou le verre soufflé retrouvent ici toutes leurs lettres de noblesse et séduisent aussi bien les jeunes curieux que les grands initiés grâce à une scénographie aérée et une équipe experte capable de retracer pour nous le parcours de chaque artisan. Et pour s’accorder une pause entre deux déambulations, on s’attable chez By Season, café sans gluten et forcément healthy installé au premier étage par l’équipe de la cantine phare de la rue François Dupuis. A visiter sans attendre. 5 rue de Picardie, 75003 facebook E.A Cet article Hot spot : Empreintes Paris est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Christian Louboutin révèle ses parfums
9-09-2016 13:06:47
Le plus célèbre des chausseurs Français dévoile 3 Fragrances envoûtantes et sexy. par Melanie Mendelewitsch   En cette rentrée, Christian Louboutin crée l’événement en révélant trois nouvelles fragrances féminines : Bikini Questa Sera aux notes de tête de Jasmin et Tubéreuse, Trouble in Heaven, Oriental boisé qui mêlé Iris, Patchouli et Absolu de Tonka, et enfin Tornade Blonde, délicieux mix de Rose Rouge, de Violettes et de Cassis.   « J’ai cherché à crée un parfum comme on appréhende une note de piano, explique Christian Louboutin. D’abord le ping, la première note  du parfum comme la frappe de la touche sur la corde d’un piano, suivi d’une longue résonance, écho de la note qui se prolonge. Il y a le moment présent, puis le sillage, un long écho que j’imagine comme la mémoire d’une femme, la trace qu’elle laisse derrière elle »   Trois jus d’exception aux sublimes flacons pensés comme des œuvres d’art, tout en courbes et en jeux de transparence, crées en collaboration avec Heatherwick Studio. Un nouveau chapitre de l’histoire de la maison Louboutin incarné par Elisa Sednaoui. Filleule et muse du créateur, elle est photographiée pour l’occasion par Ali Mahdavi qui signe une campagne originale aux  étonnantes projections lumineuses. Les parfums seront disponibles dès la mi-Septembre en ligne sur le site de Christian Louboutin ainsi que dans une sélection de boutiques, au prix de 275 euros le flacon de 80ml.   Crédit photo : Mohammad Seif Cet article Christian Louboutin révèle ses parfums est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Rencontre avec Régine
8-09-2016 17:59:42
Que serait Paris sans ses icônes? Une capitale comme une autre, assurément. C’est pour célébrer le mode de vie parisien que le Bon Marché Rive Gauche a organisé, mercredi, une guinguette ultra-chic rassemblant la crème des personnes qui font la ville. Régine, emblématique oiseau de nuit, s’est prêtée au jeu du Q&A pour l’Officiel. Et par amour pour Paris. Propos recueillis par Félix Besson La raison de votre retour sur scène ce soir?  L’envie. Mon public ne me voit pas beaucoup. Vous savez, j’ai créé des clubs, j’ai parcouru le monde entier pendant des années, mais je ne chante que lorsque cela me fait plaisir. On s’est bien amusés ce soir. J’ai même failli enlever ma robe ! Votre premier souvenir au Bon Marché Rive Gauche ? Pour moi, le Bon Marché, est relié directement au Bonheur des Dames de Zola. C’est la véritable histoire de centaines de personnes qui travaillent dans les sous-sols, les réserves. Humainement, c’est fabuleux. Ma mère a eu un jour la prétention de l’acheter, car mon frère était un grand nom dans le vêtement, je lui avais glissé l’idée. Et aujourd’hui ? Cela n’a pas tellement changé. Dans le contexte actuel, il faut absolument mettre en valeur le made in France, et le Bon Marché en est le parfait symbole. Je connais bien Arnaud Montebourg, il a été mon avocat. Il se bat pour cela, c’est quelqu’un de formidable. Votre définition de la nuit parisienne ? Elle a perdu tout son attrait. Les jeunes ne savent pas danser aujourd’hui, ni les slows, les tangos, la valse encore moins. Avant, ils prenaient des cours. Je sais que si un type m’invitait à danser, et qu’il ne connaissait pas les pas, je le laissait tomber. Quand on n’a pas de rythme, c’est impossible. La nuit d’aujourd’hui est régie par l’argent et la boisson excessive, c’est déplorable. Voilà pourquoi je fais mes guinguettes, qui ont un succès fou. On y rit beaucoup. Où avez-vous fait vos premiers pas de danse ? J’ai commencé à danser aux guinguettes. J’avais 7 ans, mon père était très bon danseur, et il m’emmenait à tous les bals, je sortais toutes les nuits. C’était un noctambule, mais il avait une usine de confitures. Le Bon Marché représente-t-il le mode de vie parisien ? Bien sûr. C’est un lieu magique. La Grande Epicerie est à tomber, je pourrais tout acheter. Je le fais parfois d’ailleurs. La partie mode est grandiose, c’est une véritable vitrine de ce qui se fait de mieux à Paris. En 45, je me suis marié au Lutetia juste en face, donc je connais ce quartier même très bien. Je l’adore. Grâce au Bon Marché, il y a à nouveaux beaucoup de boutiques aux alentours, de la vie. C’est la locomotive du quartier. Cet article Rencontre avec Régine est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Fendi : la fabrique du rêve
8-09-2016 14:51:22
Fendi fête ses quatre-vingt-dix printemps avec “The Artisans of Dreams”, une exposition exceptionnelle orchestrée au Palazzo della Civiltà Italiana, son nouveau siège, à Rome. Par Mathilde Berthier   Le temps n’a pas la même saveur à Rome. Les maisons de couture s’érigent sur des millénaires d’histoire et abordent les siècles avec la juvénilité d’un enfant. Fendi souffle aujourd’hui ses quatre-vingt-dix bougies et semble plus bouillonnante que jamais. Un an après le cinquantième anniversaire de l’arrivée de Karl Lagerfeld chez Fendi, c’est donc la pérennité d’une légende que l’on célèbre à travers l’exposition “The Artisans of Dreams”, dans la ville qui a vu naître Adèle et Eduardo Fendi, ainsi que leurs cinq filles. La petite-fille des fondateurs, Silvia Venturini, chapeaute désormais l’un des géants du milieu, acquis en 2001 par le groupe LVMH. Conçue comme un voyage initiatique, l’exposition s’articule autour de neuf salles aux atmosphères éclectiques, toutes signées du Bureau Betak. Et si la fourrure est reine, elle est surtout un prétexte pour lever le voile sur la virtuosité des ateliers de production, qui oeuvrent pour la perpétuation et l’évolution d’un savoir-faire. Il faut en moyenne 200 heures de travail aux petites mains pour réaliser une création haute fourrure… Du Prelude à la Dream Room, le visiteur évolue dans un lieu hors du temps, où la magie naît de l’art, pas d’un caprice. Le processus de création livre ses secrets au détour d’un croquis, d’un patron ou d’un échantillon. À mi-chemin, la salle Obsession et ses 300 “Bag Bugs” illustrent le pari de Silvia Fendi : faire d’un support figé et controversé l’apanage du nouveau cool. Mais “The Artisans of Dreams” est aussi un baptême du feu : c’est la première fois que le Palazzo della Civiltà Italiana, surnommé le Colisée carré, monument du néoclassicisme, ouvre ses portes au public. Construite pour l’Exposition universelle de 1942 – finalement annulée –, l’oeuvre de Guerrini, La Padula et Romano était presque tombée dans l’oubli… L’histoire continue. Exposition “Fendi Roma – The Artisans of Dreams”, jusqu’au 29 octobre au Palazzo della Civiltà Italiana, Quadrato della Concordia, 3, Rome. Cet article Fendi : la fabrique du rêve est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
3 recettes healthy avec Charlotte Collard
8-09-2016 13:32:07
Son concept Heels & Spaghetti fait déjà saliver tout Instagram. Après le mannequinat, la liane belge Charlotte Collard, entrepreneuse hyperactive et mère de trois petites filles, lance un alléchant projet qui réconcilie un peu plus mode et gastronomie. L’idée ? Des plats parfaitement stylisés aux recettes saines et étonnamment simples à réaliser, dont certaines exécutées en live cooking sur les réseaux sociaux. produits frais, couleurs éclatantes et attention particulière aux moindres détails, Charlotte maitrise comme personne l’art de l’instafood.  Elle livre à L’Officiel trois recettes express, idéales pour entamer une détox de rentrée. Propos recueillis par Eugénie Adda       Velouté de topinambour, chips de Jambon de Parme, ail Sauvage et gouttelettes d’huile de truffes blanches   – 800 gr de Topinambour – 4 gousses d’ail – 1 bouquet d’ail sauvage  – huile de truffe blanche – poivre rose – 200 ml de crème fraiche – 100 gr de Jambon de parme Faire sécher le jambon de parme pendant 4 a 5 h dans dans un four à 80 degrés. Peler les topinambours et reserver dans de l’eau avec un jus de citron pour garder la blancheur. Faire bouillir les topinambours avec les gousses d’ail pelées puis tout passer au mixeur en ajoutant la crème fraiche et le sel. Servir dans une assiette a soupe, disposez les chips de parme, concasser le poivre rose et saupoudrer, disposer les feuilles d’ail sauvage et quelques goutes d’huile de truffe blanche.   Salade de fruits déco (1 personne)   – 1 nectarine – 2 fruits de la passion – 1 mini banane bio – 1 demi kiwi jaune ou vert – 1 demi grenade (en retirer les grains) – 5 Physalis – 2 cuillères à soupe de glace vanille – Des petites feuilles de menthe et myrtilles sechees pour la decoration Servir tout melangé ou bien disposé (comme sur la photo) sur une assiette.   Smoothie glacé fraise goji   – 1 Banane – 1 verre de jus de pomme bio – 200 gr de fraises congelées – 30 gr de graines de goji Passer le tout dans un mixeur ! Servir et boire tout de suite.   Pour suivre Charlotte et Heels & Spaghetti : Instagram Facebook Snapchat : heels spaghettis Cet article 3 recettes healthy avec Charlotte Collard est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Le Spa Mosaïc fait peau neuve
6-09-2016 13:14:00
Le spa de l’hotel 5 étoiles situé à quelques pas des Champs Elysées rouvre ces portes. par Melanie Mendelewitsch   Après avoir subi une entière rénovation, le sublime spa Mosaïc de l’Hotel du Collectionneur rouvre ses portes : un espace de 400 mètres carrés entièrement dédiés à la beauté et au bien-être, à la décoration chaleureuse et intimiste.  Constituée comme son nom l’indique de mosaïques aux teintes douces, le lieu évoque l’esthétique des thermes Grecs. Luxueux écrin situé au cœur de l’Ouest Parisien, le spa comporte un sauna, un hammam, une salle de remise en forme, 10 cabines de soin ainsi qu’un espace hydrotonique équipé de jets massants. Des coachs privés sont également disponibles, et établissent à la demande des workouts ciblés en salle ou en extérieur, au Parc Monceau situé à quelques mètres de l’Hôtel du Collectionneur. Élaborée en partenariat avec Décléor, la carte des soins est complétée par des installations ultra-modernes, qui permettent aux clientes de combiner diverses techniques esthétiques de pointe. Parmi elles,  l’amincissement par le froid grâce aux séances de cryo-lipolyse, la tonification de nombreuses parties du corps via les ondes de choc, ou le rajeunissement cellulaire sans chirurgie grâce au lifting High tech Tal, aux résultats visibles dès la première séance de 30 minutes. Spa Mosaïc, Hotel du Collectionneur Arc de Triomphe, 51-57 rue de Courcelles 75008 Paris http://hotelducollectionneur.com/       Cet article Le Spa Mosaïc fait peau neuve est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Mykonos en 3 adresses d’exception
6-09-2016 12:47:51
Une fois la folie festive du mois d’Août passée, la plus célèbre île des Cyclades constitue le lieu idéal pour se ressourcer et célébrer l’été Indien. Tour d’horizon de 3 nouveaux spots confidentiels et ultra-luxe à visiter d’urgence. par Melanie Mendelewitsch   Myconian Avaton Resort Dernier né de l’ensemble hôtelier de prestige Myconian Collection qui regroupe hôtels 5 étoiles et villas aux prestations haut de gamme, le Myconian Avaton Resort donne l’impression d’un lieu suspendu entre terre et Mer. Un compromis parfait entre architecture traditionnelle Grecque et design contemporain,  parfaitement intégré aux roches qui surplombent la plage d’Elia, à laquelle les clients de l’hotel peuvent accéder  grâce aux navettes mises à disposition par le personnel. Le service de conciergerie, disponible et parfaitement à l’écoute, propose d’organiser déplacements, excursions et réservations de restaurants partout sur l’île. Les bâtiments blanchis à la chaux aux arêtes douces offrent tous une vue panoramique sur cette plage de sable fin, rendez-vous immanquable de la faune fashion en visite sur l’île de Mykonos, où on peut croiser entre autres Kendall Jenner, la socialite Bianca Brandolini ou le créateur Matthew Williamson. Olivier Rousteing y créait également l’événement l’été dernier, durant ses vacances Mykoniennes en compagnie des tops Alessandra Ambrosio et Constance Jablonski. Marque de fabrique du groupe, le Myconian Avaton Resort gravite autour de sa superbe infinity pool d’eau de mer aux confortables matelas rouges qui s’éclaire dès l’heure du coucher de soleil. On peut également se relaxer dans son spa, qui propose de nombreux traitements de thalassothérapie, et savourer les mets de son excellent restaurant gastronomique, dont les garde-corps transparents permettent d’apprécier  à 100% la vue sur la mer Egée, et qui propose des créations audacieuses inspirées de la cuisine traditionnelle Méditerranéenne. Myconian Avaton, Elia Beach, Mikonos 846 00 http://www.myconianavaton.gr   Cavo Tagoo Mykonos Situé à quelques minutes du centre-ville de Mykonos, l’hotel 5 étoiles Cavo Tagoo est une institution depuis les années 80. Sous l’impulsion de son nouveau propriétaire, l’architecte Paris Liakos, le lieu a été entièrement repensé et rénové en 2002, donnant naissance à une sublime association de matériaux traditionnels issus de l’artisanat local rehaussée d’une touche de design minimaliste des plus contemporains. Dans certaines pièces, dont le sublime spa qui abrite une piscine intérieure, la roche brute est apparente sur les murs, preuve d’un lieu pensé entièrement en adéquation avec les éléments naturels existants. La réception, ouverte 24 heures sur 24, organise excursions, réservations, garde d’enfants et livraison de presse internationale personnalisée. Quant aux chambres, suites et villas spacieuses et immaculées, elles comportent toutes une spacieuse baignoire jacuzzi aux jeux de lumière étonnants, et offrent une sublime vue dégagée sur la mer et sur l’île de Dilos. Coup de cœur assuré pour les sublimes villas, aux piscines individuelles qui fusionnent avec l’horizon . Au  rez de chaussée de l’hotel se situe le centre névralgique de l’hotel : sa piscine à débordement aux matelas comme suspendus sur l’eau, son bar-aquarium de 40 mètres, et son restaurant, qui le soir venu propose une cuisine fusion Japonaise aux notes Méditerranéennes. Face au succès grandissant de cette adresse confidentielle, un tout nouvel hôtel Cavo Tagoo vient d’ailleurs d’ouvrir ses portes cet été sur l’île de Santorin. Cavo Tagoo Mykonos, Mykonos chora, Mikonos 84600 http://www.cavotagoo.com     Myconian Utopia Grand frère du Myconian Avaton, ce Relais et Châteaux qui a ouvert ses portes l’an dernier fait également partie du luxueux groupe Myconian Collection. Plus laid back et bohème que ses homologues, le Myconian Utopia Resort est le lieu idéal pour une retraite healthy haut de gamme. Comme son nom l’indique, cette adresse d’exception met l’accent sur le bien-être : le petit-déjeuner comporte une sélection particulièrement dédiée aux intolérants au gluten et au lactose, avec lait de soja et de riz bio. Quant à son sublime spa, il propose nombre de traitements et de massages  dispensés par une équipe de thérapistes expertes, et abrite également une piscine d’eau thermale en trois étapes, aux jets hydro-massants ultra-perfectionnés. Implanté sur une colline dominant la plage d’Elia, le Myconian Utopia propose d’accéder gratuitement à une plage privée exclusivement réservée aux clients de l’hôtel. Pour ceux qui souhaiteraient profiter des nombreux joyaux touristiques qu’offre Mykonos, l’hôtel se trouve aussi à proximité des plages de Platis Gialos, de Psarou, et du Scorpios, plage privée prisée des VIP. On aime l’architecture immaculée de l’hôtel, son personnel aux petits soins, sa salle de sport with a view, son excellent bar à cocktails multicolore qui s’illumine une fois la nuit tombée, la cuisine raffinée de son restaurant Pavilion Relais & Châteaux, et évidemment, sa magnifique piscine d’eau de mer offrant une vue à couper le souffle, signature des hôtels Myconian Collection. Myconian Utopia Resort, Elia Beach, Mikonos 846 00 http://www.myconianutopia.gr   Cet article Mykonos en 3 adresses d’exception est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Rendez-vous en terre Massaï
5-09-2016 18:30:17
Fille d’ethnologue, Isabelle Roumeguère a grandi en Afrique. Après un livre publié en 2012, elle travaille sur l’écriture d’un documentaire racontant son adolescence au Kenya. Par Julia Macarez   L’Afrique, Jacqueline Roumeguère-Eberhardt (1927-2006), la mère d’Isabelle, la portait en elle, en venant au monde, en Afrique du Sud. Elle parle très vite quatre langues du continent et exécute les danses païennes. Puis vient l’initiation, à l’âge de 15 ans, chez les Shona d’Afrique du Sud. Un rituel qui lui vaudra d’être admise dans les loges d’initiation de grands maîtres. “C’est ainsi que ma mère a pu avancer dans ses recherches”, explique Isabelle. Avec caractère, un enthousiasme inébranlable et surtout “la curiosité de l’autre”, Jacqueline adopte une démarche atypique dans le travail, qui l’amène à la découverte des Massaïs du Kenya, un jour de l’année 1966. Son mari, alors professeur de littérature française à l’université de Nairobi, est invité par l’un de ses élèves à une cérémonie très rare. Ne pouvant s’y rendre, il envoie Jacqueline, entourée de ses enfants. La petite Isabelle a quatre ans lorsque Jacqueline rencontre Oka, “le guerrier taciturne”. Elle est subjuguée. “Ce peuple, pour ma mère, a été la société à l’envers. Elle n’avait jamais rien vu de pareil : des hommes et des femmes sans aucune déférence les uns par rapport aux autres, où tout l’art se résume sur le corps à des parures et du maquillage, où la seule musique est la voix.” Son ordre de mission en poche, elle est adoptée par les Massaïs et acceptée dans le cercle des guerriers. Elle peut désormais approfondir son étude, Oka à ses côtés. Enfant, Isabelle est élevée chez les Massaïs, jusqu’au baccalauréat. Elle évolue dans ce monde, entre magie et épreuves de vie. Car, dans cette société, le contrôle de soi est fondamental. Ne pas pleurer lorsqu’on lui arrache les dents de lait à coups de manche de couteau, ne pas avoir peur lorsqu’un rhinocéros surgit au milieu de la route, surmonter les razzias, les maladies, les souffrances. Retenir ses larmes, et même les dépasser : une éducation dont elle a été imprégnée. Mais ces années riment aussi avec liberté, fêtes, danses et rythmes. Isabelle se souvient de l’eunoto, cérémonie marquant la fin de la vie de guerrier avant le mariage. Émerveillée face à ces événements traditionnels, elle écrit* : “Pour ma part, je suis dans l’état d’excitation propre à n’importe quelle petite fille participant à une grande fête durant plusieurs jours.” Pendant ce temps, Jacqueline poursuit ses recherches, tiraillée entre les explorations et ses enfants, dont le père est resté en France ; Isabelle en souffre. “C’était lui l’Occidental de la famille, et il n’a pas supporté plus d’un an cette vie massaï. Il est rentré à Paris pour travailler avec Salvador Dalí.” Jacqueline s’attache alors à Oka, qui endosse petit à petit le rôle paternel. “Notre père étant absent, il nous a élevés comme ses premiers enfants et a pris des décisions importantes pour nous.” L’Occident, l’Afrique. Une double culture que Jacqueline s’est toujours appliquée à transmettre à ses enfants. Isabelle rentre en Europe après son baccalauréat. “Il est arrivé un moment, explique-t-elle, où j’ai dû me poser un instant, pour réaliser que ma vie était en Europe, et non pas chez les Massaïs, comme ma mère.” “Chacun suit son destin.” Tels étaient les mots de la grand-mère d’Isabelle, mère de Jacqueline, lorsque celle-ci était enfant. Et c’est bien une voie singulière qu’a suivie l’ethnologue, décédée le 29 mars 2006 au Kenya, où elle est enterrée. Oka est toujours vivant. “Il est déjà venu en France, raconte Isabelle, mais a décidé de rester traditionnel et polygame.” Il finit ses jours auprès de Jacqueline. * Isabelle Roumeguère, À l’ombre des hommes-lions, Flammarion, 2012. Cet article Rendez-vous en terre Massaï est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Les 15 snobismes de la rentrée
5-09-2016 12:33:47
Après avoir brillé sur la plage tout l’été, l’heure est venue de réussir votre rentrée. Au diable la normalité, voici 15 snobismes pour vous démarquer en société.  Par la rédaction de L’Officiel   Chasser les Gucci Ghosts Quand certains traquent les Pokemon, d’autres se mettent en quête des Gucci Ghosts. Monogrammes, petits fantômes ou symboles aux couleurs flashy, ces icônes sont nées de l’imaginaire de Trevor Andrew, ex-snowboarder reconverti dans la musique et le street art. Convié par Alessandro Michele à collaborer sur le défilé automne-hiver 2016/17 de Gucci, le Canadien récidive cet automne avec une collection capsule de vêtements et d’accessoires, fidèle aux codes Gucci mais ponctuée d’avatars déjà légendaires. Attrapez-les tous ! Collection Gucci x Guccighost, disponible dès à présent chez colette.    Cerner ses cernes Sous ses faux-airs de lipstick, le « Fix-it Colour » de Dior cache une micro-révolution. Imaginé par Peter Phillips et son équipe, ce correcteur multifonction concentre trois propriétés en un seul et unique soin : il rectifie les imperfections du teint, gomme les cernes et les zones d’ombre, et optimise la tenue du rouge à lèvres. Quatre filtres colorés complètent cette gamme visionnaire, indissociable du nouveau « Diorblush Light & Contour », stick sculptant associant le strobing au contouring. Fix-it Colour, Dior, 34€. www.dior.com   Téléphoner chic Connus mondialement pour leur service de conciergerie personnalisé, qui ouvre la porte à un monde d’exclusivités, les téléphones Vertu ne se reposent pas sur leurs lauriers. Ils redoublent même d’effort pour offrir désormais un véritable accessoire de mode, comme le prouve ce nouveau modèle nommé Aster Chevron, conçu en toile enduite imprimée, avec une structure en titane et un écran en cristal de saphir. Un bijou technologique fabriqué à la main en Angleterre, qui donne une fois de plus l’occasion de se démarquer. Disponible dans les boutiques Vertu et sur www.vertu.com, 3 900 €.    Marcher sur l’or Passage obligé 7 rue Saint-Claude, où l’irréductible Mathias Kiss fait son retour sur la scène parisienne, six mois après le succès de son « Golden Snake » au Palais de Tokyo. Au centre du propos : l’or, dont l’artiste hongrois a recouvert le sol de la galerie Alain Gutharc. S’il semblerait presque revenir à ses premières amours, l’ex-restaurateur change bel et bien de regard en cette rentrée 2016 : il détourne les supports traditionnels d’ornement et offre au cadre une nouvelle dimension, incitant le regard à la redécouverte d’une beauté trop souvent négligée. Galerie Alain Gutharc, 7 rue Saint-Claude, 75003 Paris, du 4 au 24 septembre.    Pendre ses clefs à son cou Le dernier grigri signé Miuccia Prada est nimbé de mystère : une clef dont on ne connaît pas la serrure, artefact à porter au cou, à la ceinture ou au sac. Ponctuée de charms – souris, coeur, papillon ou étoile -, cette amulette en métal ou en cuir évoque même l’oeil Oudjat dans sa version « Égypte ». Pour matelotes cachottières. Porte-clefs en métal ou en cuir, Prada, à partir de 230€. www.prada.com   Mélanger les genres Redonner ses lettres de noblesses à l’artisanat, telle est l’idée du trio d’esthètes formé par Nicolas Floquet, Raphaëlle de Panafieu et Eloïse Gilles. Ensemble ils signent Mayaro, nouvel endroit complètement inclassable niché rue Amélie, en plein 7ième arrondissement. A la fois concept-store, galerie et lieu d’expérimentations gastronomiques conduites par le chef et fondateur du Saturne Sven Chartier, Mayaro devrait surtout éditer, dès la dernière semaine de septembre, des pièces uniques de maroquinerie, mode et déco signées par des artisans rigoureusement sélectionnés. Ouverture courant septembre, 20 rue Amélie, 75007.   Croire au raisin Souvent oublié, le raisin signe un retour en force pour la rentrée, et se fait même la star d’une cure detox signée Bojus. Fruit au pouvoir anti-oxydant, il se mêle à d’autres fruits comme la banane et le kiwi, mais aussi à des légumes comme le kale ou le fenouil, pour alléger et nettoyer l’organisme comme il faut. Au total, ce sont 5 jus pressés à froid, à boire chaque jour à des moments précis, le tout pendant 48h. Attention à « l’Elixir Detox », mélange d’eau de coco, radis noir, artichaut, sève de bouleau et herbe de blé, à boire à jeun en remplacement de votre café quotidien : ça décoiffe. Cure de rentrée Spéciale Raisins, 120 €. www.bojus.fr   Aller se faire cuire un œuf Atterrissage en douceur pour le Royal Monceau, qui invite dès la rentrée la maison de Champagne Krug à investir Il Carpaccio, sa table italienne auréolée d’une étoile. Pour accompagner le millésime Krug Grande Cuvée, le chef Roberto Rispoli, ambassadeur de la marque, s’est prêté à l’exercice du mono-produit et signe de réjouissants accords entre Champagne et œuf de poule. Au bar, au déjeuner ou lors d’un dîner gastronomique en 5 services, l’œuf se sert à la coque avec mouillettes et lamelles de truffe, mollet dans un cœur d’artichaut ou crémeux dans une carbonara de haute volée. L’art du food pairing au sommet. Dès le 6 septembre, 37 avenue Hoche, 75008.   Se saupoudrer d’or On se parfume aux étoiles chez Givenchy. Savante déclinaison du « Dahlia Divin », la « Poudre d’Or » étourdit les sens par son effusion de particules parfumées scintillantes. Au nez, la mirabelle dorée rencontre le jasmin blanc pur et le santal. Au toucher, la poudre évanescente évoque le frôlement sur la peau nue d’un voile de tulle ou de mousseline. La quintessence de la haute couture concentrée dans un flacon. Poudre d’Or Dahlia Divin – Souffle Précieux, Givenchy, 63,50€. www.givenchybeauty.com   S’habiller trop grand Rien n’est jamais perdu, et surtout dans la mode. Relégué dans la soupente du grenier parental depuis 1990, le sweat grunge de votre grand frère s’offre une seconde jeunesse cet hiver. Chez Vetements, Demna Gvasalia et ses troupes prennent la tendance au pied de la lettre, et usent avec largesse des manches trop longues, des slogans provocants et des coupes nonchalantes. La maille se rebelle aussi chez MSGM, où Massimo Giorgetti fait dans le Christmas Jumper radical : tricot effiloché, fleurs fanées et coupes trop larges. Coup de coeur pour la version « MTV Music Television » de Marc Jacobs, aussi décalée qu’authentique. Collection Marc Jacobs x MTV, disponible en pré-commande sur www.marcjacobs.com.   Chasser la truffe Mieux encore que la déguster sur la banquette d’un bistrot chic de l’Avenue Montaigne, chasser la truffe en pleine campagne toscane promet son lot de surprises, de dépaysement et de gourmandises. Orchestré depuis le Castel Monastero, la chasse se déroule la matinée dans les dépendances du domaine et les forêts environnantes. L’heure de la dégustation arrive ensuite, et c’est au sein de La Cantina, restaurant interne à l’hôtel sous la houlette du chef Gordon Ramsay, que vous pourrez déguster un repas quatre étoiles à base des truffes de la région. Un hobby à mi-chemin entre la chasse à courre et la dégustation gastronomique. Séjour à partir de 410 euros par chambre et par nuit, petit déjeuner inclus pour deux personnes. www.castelmonastero.com/fr   Dormir en cachemire Quand Albertine, new face du swimwear, rencontre Éric Bompard, cela donne une série de bodys aussi pétulante que suave. Taillées dans un cachemire mongol pur luxe, ces créations s’acoquinent tantôt de dentelle, tantôt de lurex, pour un effet grand soir. L’ensemble se décline dans les couleurs fétiches des soeurs Anthon : jaune moutarde, rose bonbon et gris souris. À porter de jour comme de nuit. Collection Albertine x Éric Bompard, disponible à partir de novembre 2016.    Dîner au théâtre (et vice-versa) Oubliez l’odieux café-théâtre ou pire, le cabaret. La Scène Thélème, nouveau lieu hybride installé dans l’ancien restaurant Guy Savoy, devrait réconcilier gastronomie et art du spectacle dans une expérience grand luxe et inédite. Pour concentrer toute notre attention sur le dîner puis sur la pièce, un entrepreneur parisien a eu l’idée de monter, au milieu de la salle, une scène éphémère et parfaitement insonorisée, où les manifestations se joueront avant ou après un repas signé par le jeune chef Pierre Rigothier, avec possibilité d’assister à l’une des deux expériences seulement. Ouverture le 20 septembre, 13 rue Troyon, 75017.   Montrer sa culotte Elsa Wolinski avait promis à son père de broder ses dessins sur des petites culottes… Pari tenu avec « Wolinskiki », collection de sous-vêtements conçue par la journaliste en collaboration avec Sarah Stagliano, fondatrice d’Henriette H. Délurées, intrépides ou amoureuses, ces trois créations affichent au verso les esquisses bien connues de l’illustrateur de Charlie Hebdo, brodées dans un fil rose flashy. Et Elsa Wolinski de conclure : « Aujourd’hui plus que jamais, je brandis la culotte comme un étendard au droit, à l’impudeur et à la liberté. »  Collection Henriette x Wolinskiki, disponible dès à présent sur www.henrietteh.com, à partir de 65€.   Repartir illico Et si, vos valises à peine défaites, vous repartiez de plus belle ? Au cas où l’envie vous prendrait, le lieu idéal se trouve à St Tropez, et se nomme le Klub. Ce nouvel établissement sous forme d’extension du Kube Hotel, déjà bien connu dans la région, a le don de vous faire entrer dans une bulle de bien-être le temps d’un week-end. Composée de jolies villas intérieur bois, avec balcon ou terrasse, mais surtout une literie de rêve, cette nouvelle aile s’accompagne entre autres d’un restaurant péruvien (le 1K, un véritable voyage en Amérique Latine, avec une carte de cocktails à tomber), d’une grande piscine chauffée, d’une salle de sport avec vue (aux équipements de dernière génération), et d’un spa signé Carita (avec salon de coiffure, onglerie et barbier). Mention spéciale au petit-déjeuner, on ne peut plus actuel car 100% healthy, avec pain sans gluten et lait de soja. Le luxe à l’état pur. Route de Saint-Tropez, 83580 Gassin, à partir de 400€ la nuit. www.kubehotel-saint-tropez.com Cet article Les 15 snobismes de la rentrée est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Hot spot : le Sol House mixed by Ibiza Rocks
5-09-2016 12:33:30
C’est dans la commune de Sant Josep, au sud d’Ibiza, que raisonne l’impulsion novatrice Sol House de Melia, nouvelle gamme d’hôtels de la chaîne Sol Hotels & Resorts. Un concept lancé en partenariat avec le géant Melia Hotels International à l’ouest de la commune la plus grande de l’île, dans la sublime baie de Sant Antoni. Au coeur d’un paysage paisible, fait de villages pittoresques et de petites églises en pierre blanche s’élève en effet un projet inédit. Sol House Mixed by Ibiza Rocks, du nom du célèbre festival de musique, est le fruit d’un savant alliage entre un établissement touristique idyllique surplombant la plage de Punta Pinet et une expérience musicale authentique. Imaginez. De la musique, où que vous soyez. Une bande-son variée composée par Ibiza Rocks et diffusée partout dans l’hôtel, pour des ambiances éclectiques qui épousent chaque moment de la journée. Calme et doux pour le réveil, beats plus soutenus pour le midi et atmosphère vibrante à l’occasion des pool parties et des « Sol Sets » sur le rooftop de l’hôtel, avec en toile de fond le coucher du soleil.  Cette aura lounge  vous accompagne et se mêle au goût acidulé d’un cocktail siroté au bord de la nouvelle piscine sur la terrasse solarium. Les playlists et mixs des meilleurs DJ vous portent jusque dans les quelque 297 chambres rénovées du Sol House, avec un service de conciergerie high tech. Un design moderne aux couleurs chaudes, des statues animales contemporaines et des Bali beds viennent habiller l’intérieur de l’hôtel, pour un style décontracté, propice aux soirées qui durent. Au-delà de l’expérience musicale, c’est un service de restauration complet que propose le Sol House, avec cuisine ouverte sur la terrasse principale, et le  PlayBar, concept exclusif de plats et boissons à partager entre amis. Cocktails, tapas, assiettes mexicaines, hamburgers de haut vol et hot dogs à toute heure, viennent ponctuer une journée au bord de la piscine principale face à une mer bleu azur, sur la bande son du DJ derrière ses platines. « Good times start here ». Le message est clair, et fidèle à l’idée innovante du Sol House : des moments chaleureux et festifs, loin du rythme effréné des nuits blanches que connote habituellement l’île espagnole. Plaisir, quiétude et bien-être, c’est ce que propose le service de conciergerie de l’hôtel, soucieux d’exaucer les moindres voeux de ses clients. À ne pas manquer : la balade en bateau le long de la baie de Sant Antoni, accompagnée d’un mojito dégusté au milieu de la Méditerranée, et l’escapade à l’Experimental Beach, petit coin de paradis au-delà du parc naturel de Ses Salines. Cette plage privée lovée dans une nature restée à l’état pur vous accueille pour un repas gastronomique aux accents français, mettant à l’honneur les produits frais de la mer. www.melia.com Julia Macarez Cet article Hot spot : le Sol House mixed by Ibiza Rocks est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Les 10 bonnes nouvelles de la rentrée
31-08-2016 18:43:15
Caprices de la mode, hot spots ou rendez-vous branchés : la rentrée 2016 réserve son lot de (très) bonnes surprises. De quoi tourner sans regrets la page de l’été.  Par Mathilde Berthier La collab’ Kenzo x H&M Numéro 1 dans le palmarès (XXL) des collaborations de l’automne, la rencontre entre Carol Lim, Humberto Leon et H&M bouscule les frontières du genre. Imprimés chatoyants, patchworks audacieux, matières seconde peau… Les premiers visuels de la collection mettent en scène de jeunes artistes aussi impertinents qu’éclectiques, dont la make-up artist londonienne Isamaya Ffrench. Un grand cru annoncé, après le succès des collections Alexander Wang et Balmain. Collection Kenzo x H&M, disponible à partir du 3 novembre 2016. www2.hm.com   L’expo Magritte au Centre Pompidou Voyage au-delà du réel chez Pompidou, où l’on décrypte la philosophie du plus surréaliste des peintres belges. Orchestré par Didier Ottinger, « Magritte, la trahison des images » s’articule autour des thèmes et symboles qui ont nourri l’oeuvre de l’artiste, de ses débuts dadaïstes jusqu’à l’affirmation de ses « problèmes », en marge du surréalisme. Autant de chefs d’oeuvre qui délivrent, au fil des salles, les clefs d’une autre appréhension du monde, nourrie par les débats de Magritte avec Michel Foucault. Magritte, la trahison des images. Du 21 septembre 2016 au 23 janvier 2017 au Centre Pompidou.   Le nouveau livre Dries Van Noten Elle a peint elle-même les 1200 invitations du défilé automne-hiver 2016/17 de Dries Van Noten… L’illustratrice anglaise Gill Button est l’invitée d’honneur du tout dernier ouvrage de Dries Van Noten, véritable mood board où les inspirations du créateur se métamorphosent en esquisses expressionnistes. Silhouettes, détails, matières… Chaque élément évoque les tourments de la Belle Époque à travers les figures de Luisa Casati et Gabriele d’Annunzio. Disponible dans les boutiques Dries Van Noten, 7 quai Malaquais, 75006 Paris.   L’expo « Paris ! » au Bon Marché Le Bon Marché rentre au bercail et célèbre la Ville Lumière, après un crochet par Brooklyn en septembre dernier. Sous la bannière du « Made in Paris », l’exposition hisse les couleurs d’une mode souvent insolite, toujours inventive, véhiculée par une quarantaine de créateurs. Design, beauté et gastronomie ont aussi leur place dans cette fourmilière créative sublimée ça et là par les illustrations de Fred le Chevalier. Cerise sur le gâteau : Christian Louboutin a imaginé pour l’occasion trente créations exclusives, à acquérir de toute urgence. Exposition Paris !, du 2 septembre au 16 octobre 2016 au Bon Marché Rive Gauche.    Le brunch kid friendly du Peninsula La vie de palace version cours de récré, c’est possible au Peninsula Paris, où l’on peut inscrire ses bambins à un brunch spécial Kids. Après avoir pioché dans un buffet sucré et siroté une Agua Fresca, les mini-gourmets ont le choix entre jeux de société, séance de « Walt Disney » ou jeux vidéo, le tout sous l’oeil bienveillant des animateurs Family Twist. Brunch version kids, à partir du 4 septembre au Peninsula Paris, 60€.   Le nouveau salon Christophe Robin Le pape des coloristes inaugure son adresse au coeur du quartier Montorgueil, après sept années passées au Meurice. Inspiré par l’artiste californien Tony Duquette, ce boudoir au décorum éclectique joue double jeu, puisqu’il accueille à la fois un salon et une boutique. De passage rue Bachaumont, on peut ainsi bénéficier d’un diagnostique capillaire sur-mesure, tester un soin miracle, avant de confier sa toison aux mains expertes de Robin et son équipe. Christophe Robin, 16 rue Bachaumont, 75002 Paris.   La fin du minimalisme Du rose, des chats, du caoutchouc, des grigris… Cet automne, les créateurs en feraient presque trop, au point de remettre le kitsch au goût du jour. L’imaginaire supplante le réel à grands coups d’imprimés burlesques, de longueurs extrêmes, de matières inattendues, de mix & match de styles… Et si le brutalisme dicte toujours sa loi, c’est pour mieux flirter avec le maximalisme. Vous avez dit bon goût ?   La sortie de « Juste la fin du monde » Le nouveau film de Xavier Dolan sort sur grand écran cinq mois après sa projection à Cannes, où il avait fait débat… avant d’empocher le Grand Prix. À l’affiche, pas moins de cinq cadors du cinéma français : Léa Seydoux, Vincent Cassel, Nathalie Baye, Marion Cotillard et Gaspard Ulliel, figure clef de ce huis clos inspiré d’un drame de Jean-Luc Lagarce. Juste La Fin du Monde est le sixième long-métrage du réalisateur canadien, qui prépare actuellement un septième opus : The Death and Life of John F. Donovan. « Juste la fin du monde » de Xavier Dolan, le 21 septembre au cinéma.    L’arrivée de Maria Grazia Chiuri chez Dior Paris trépigne, à quelques semaines de la fashion week printemps-été 2017. Si tout le monde attend de pied ferme le premier cru de Vaccarello chez Saint Laurent, Dior est loin d’être en reste avec l’arrivée de Maria Grazia Chiuri à la tête de ses collections femme. La créatrice romaine, couronnée de succès chez Valentino, est la promesse d’un « new » New Look pour la maison du 30 avenue Montaigne. Rendez-vous le 30 septembre prochain.   L’ouverture du Spa Chanel au Ritz La Place Vendôme compte un nouveau temple du luxe : le tout premier Spa Chanel, niché dans l’arrière-scène du Ritz réinventé. Intime et intemporel, l’espace évoque les années 1900 et Gabrielle Chanel, grande aficionados du fameux palace parisien. Chaque cabine de soin porte ainsi l’un des sceaux mythiques de Coco : n°5, 2.55… À la carte : une dizaine de soins sur-mesure, pour la femme et pour l’homme, vise la renaissance énergétique du corps et de l’esprit. Un « shot » de plénitude en plein coeur de Paris. Spa Chanel, Hôtel Ritz, 15 place Vendôme, 75001 Paris. Cet article Les 10 bonnes nouvelles de la rentrée est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Detox : les 7 commandements post-vacances
30-08-2016 13:35:13
Épicuriennes en detox ou nostalgiques des embruns, voici sept bonnes résolutions à tenir pour repartir du bon pied… et préférer l’automne à l’été.   Par Mathilde Berthier   Allier l’utile à l’agréable C’est encore les vacances à Molitor, où l’on peut tour à tour piquer une tête puis trinquer au champagne. Tous les premiers mercredis de chaque mois, la célèbre piscine orchestre ainsi son « Plongée & Drink » : comprenez 1h30 d’apprentissage de la plongée, suivie d’un apéritif chic et choc au Bar. Au menu : cocktail sans alcool pour les detox-addicts, « vin du diable » pour les hédonistes. De quoi préparer au mieux votre prochaine escapade dans les Cyclades. Plongée & Drink, tous les premiers mercredis du mois à Molitor Paris, 75€ par personne. www.mltr.fr     Bronzer sous la pluie Septembre et ses réjouissances rappellent votre bronzage à l’ordre. Par chance, les magnats du cosmétique rivalisent d’imagination pour prolonger jusqu’à Noël les effets d’un soleil au zénith : chez Anne Semonin, le « Sérum Phytarosa » booste le teint à grands coups de beta-carotène et de vitamine A. Formule magique chez St Tropez, où le « Gradual Tan In Shower » stimule la coloration naturelle de la peau grâce à la DHA, aux esters de jojoba et à l’huile d’amande douce. À appliquer sous la douche, juste avant le rinçage. Il y en a pour tous les goûts chez Clarins : de la mousse au concentré en passant par la gelée, chaque soin auto-bronzant hydrate l’épiderme en profondeur et distille un discret hâle doré sur le visage et sur le corps. Gradual Tan In Shower, St Tropez, 28€. Sérum Phytarosa, Anne Semonin, 119€. Mousse exquise, gelée express et addition concentré éclat de Clarins, à partir de 30.50€     Dormir connecté Associer les bienfaits du sommeil à ceux de la luminothérapie : c’est le pari tenu par Holî et l’application SleepCompanion. Le principe ? Connectée à un smartphone, l’ampoule LED Hôli se synchronise au rythme biologique et diffuse une lumière adaptée à chaque phase de la nuit : rouge pour l’endormissement, bleue pour le réveil… Toujours en action, l’application SleepCompanion analyse la qualité du sommeil et délivre chaque matin des conseils pour dormir mieux. SleepCompanion par Holî, 79€.     Faire peau neuve Les excès, ça se gomme. Pour chasser les toxines accumulées au mois d’août, Korres mise sur les propriétés nettoyantes, hydratantes et raffermissantes des fruits, concentrées dans une série de neuf « beauty shots » pour le visage. Kiwi, raisin, pamplemousse et nectarine s’activent contre les impuretés et les signes de fatigue. Pour le corps, Rituals complète sa gamme « Sakura », inspirée des rituels japonais, d’un gommage au sucre Scrub. L’alliance de la fleur de cerisier et du lait de riz biologique balaie les peaux mortes en douceur, et prépare le corps à un nouveau départ. Gommages et masques « Beauty Shots », Korres, à partir de 7,90€. The Ritual of Sakura Body Scrub, Rituals, 19,50€.   Se tenir au jus À chaque rentrée, ses nouveaux presseurs de jus et autres révolutionnaires de la diète. Chez Justes, la detox a des airs de désintox’. Fondé par trois amis « nature-lovers », ce label haut en vitamines joue la carte du second degré avec ses dix jus aux patronymes ludiques, répartis dans quatre cures pour detox-héros, dont la très verte « Juste Robuste ». Pour les magnats de la tisane, BiOrigine propose six programmes ciblés à base de plantes 100% biologiques. Minceur, Sommeil ou Digestion, chaque cure s’articule autour d’une infusion pour le jour et d’une infusion pour la nuit, à consommer pendant quinze jours. www.justes.fr, à partir de 45€ la cure. www.biorigine.fr, à partir de 5€ le programme.   S’offrir une nail rehab La belle saison et ses manucures répétées ont eu raison de vous. Tout droit venu du Vietnam, le « Tay Chan » détoxifie et régénère les ongles en quatre étapes : nettoyage, hydratation parfumée, detox et modelage relaxant. Au cours du protocole, l’huile de Monoï vient hydrater la peau, le citron vert pur fortifie l’ongle et la crème de jasmin dénoue les tensions. À tester dans le Nail Bar le plus zen de la capitale, où le Tay Chan s’accompagne d’un irrésistible massage crânien. Tay Chanh, 30€ les 45 minutes, chez NailSPAris, 80 rue de Vaugirard, 75006 Paris.      Prolonger les vacances À deux heures de Paris, la mer… Pour savourer au mieux l’été indien, les mythiques Cures Marines de Trouville proposent une « Échappée City Detox », séjour de 4 jours et 5 nuits conçu comme une parenthèse régénérante. Au programme : séances de respirologie, de kansu et hydrojets Music Ô Relax, idéals pour lâcher prise et optimiser son self-control dans l’optique d’une année intense. Enveloppements, drainages et soins sous Iyashi Dôme complètent cette expérience vivifiante, à renouveler dès que le stress gagne du terrain. Échappée City Detox, Cures Marines de Trouville, à partir de 1390€ par personne en pension complète. Cet article Detox : les 7 commandements post-vacances est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Joyeux Anniversaire, Bonton !
29-08-2016 17:59:33
La rentrée a à peine sonné et c’est déjà l’heure de s’amuser : Bonton fête ses 15 ans et met les petits plats dans les grands. Sa fondatrice, Irène Cohen, nous a confié le programme des festivités, avant que le compte à rebours ne débute. Trois, deux… Par Laure Ambroise   En 15 ans, vous avez concrétisé des centaines de projets ; lequel vous rend la plus fière ? Irène Cohen : “D’être passée d’une marque parisienne à une marque internationale, avec désormais des boutiques à Séoul, Tokyo et Los Angeles. Techniquement, nous sommes ouverts 24 heures sur 24. C’est un rêve devenu réalité.” Comment allez-vous fêter cet anniversaire ? “En organisant une boum le samedi 10 septembre de 14 à 18 heures dans nos boutiques du monde entier, avec goûter géant décoré de ballons, confettis et paillettes à profusion. Sans oublier une multitude d’ateliers pour que tout le monde puisse s’amuser.” Allez-vous, pour l’occasion, mettre en place des collaborations ou éditer une collection spéciale ? “Les deux questions se sont posées mais la réponse est non : nous avons déjà l’habitude de nous associer à d’autres maisons et nous rééditons nos modèles cultes dans de nouveaux coloris chaque saison.” Les festivités vont durer quatre mois… Nous avons envie de revenir sur ce qui fait notre marque. Aujourd’hui, notre réa- lité est de gérer l’international et de faire rentrer nos nouvelles boutiques dans notre dynamique. Or ce que nous faisons à Paris n’est pas forcément exportable à Los Angeles ou à Séoul, et nous voulons mettre tout le monde sur un pied d’égalité. Cela nous a donc demandé de faire des choix. Nous avons décidé d’exporter les ateliers photo, coloriage ou tatouage. Nous voulons organiser des choses légères pour papillonner. Et, surtout, nous allons décorer nos boutiques et les habiller d’une frise chronologique géante revenant sur nos ouvertures de boutiques (de la rue de Grenelle à Séoul, avec nos cent points de vente), nos couleurs signature (de Ciel mon mari à Jaune Dijon en passant par Rose jambon), nos pièces célèbres (du gilet point mousse au burnous) en passant par nos 50000 followers. Et nous insisterons sur nos pièces emblématiques avec le cabas, la lampe lapin, les baskets à scratchs et le parfum. Bonton, ce n’est pas seulement des vêtements, c’est aussi un lifestyle.” Qui sera la marraine de votre anniversaire ? “La plasticienne Martine Camilleri. Avec elle, nous avons fait beaucoup d’ateliers et d’animations, elle a toujours participé à notre façon de raconter les histoires. À cette occasion, elle va réaliser des saynètes à partir du nom d’une couleur, de Rose me Tender à Jaune Lennon, dont on éditera les images sur un set de cartes postales qui sera offert pendant ces quatre mois. À cela s’ajouteront, comme cadeaux, la frise et un journal illustré d’images d’enfants faisant la fête. L’envie première est qu’ils vivent une vraie expérience en boutique.” 5, bd des Filles-du-Calvaire, paris 3e. 82, rue de Grenelle, paris 7e. www.bonton.fr   Cet article Joyeux Anniversaire, Bonton ! est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Sonia Rykiel : la mode à l’envers
25-08-2016 17:33:58
Elle a fait sourire la mode pendant près d’un demi-siècle. Reine du tricot et des bons mots, esthète du corps et de ses désirs, Sonia Rykiel laisse derrière elle un style empreint de folie et de nonchalance… Son sens de la démode n’a pas fini de plaire.   Par Mathilde Berthier   « Faire un vêtement, ça monte à la tête, ça grise comme faire un enfant, comme l’étonnement, la magie, la jouissance de savoir que le plaisir devient corps, qu’il prend corps, qu’il prend sens. », racontait Sonia Rykiel en 1979 dans Et je la voudrais nue. La créatrice et son irrésistible maïeutique du vêtement ont offert à la mode cette plénitude que beaucoup cherchent sans jamais la trouver, cette évidence d’une matière, d’une coupe, d’une fantaisie. D’abord, il y a eu le mini-pull : l’ancêtre du cropped top, des décennies avant le street wear. Alors qu’André Courrèges, rive droite, s’amuse à raccourcir les jupes, Sonia Rykiel, rive gauche, s’attaque au tricot. La Parisienne connaît son métier sur le bout des doigts : à 24 ans déjà, elle confectionnait des pull-overs pour « Laura », la boutique de son mari dans le 14e arrondissement. En 1968 donc, le tout Paris se rue chez Sonia Rykiel, au 6 rue de Grenelle, pour acheter des mailles seconde peau aux manches affutées et à la longueur minimaliste : a-t-on besoin d’être informe pour tenir chaud ? On se pose toujours la question. Il y a eu, aussi, les fameuses coutures à l’envers. Chez Rykiel, on voit ce qu’on ne doit pas voir : ourlets, doublures… Le charme naît de l’imperfection : toutes les finitions classiques du vêtement, vernis du chic à la française, sont bousculées par la Rousse aux habits noirs. La « démode » naît du fil libéré et libérateur : il faut découdre les carcans pour mieux repenser l’allure, troquer sa jupe longue contre un pantalon, préférer le noir au blanc, le verbe au silence… Très vite d’ailleurs, femme de Lettres et femme de mode fusionnent, la créatrice gravant des mots sur les vêtements qu’elle élabore : « Plaisir », « Absolu », « Nu »… En 1978, les pulls et robes de la collection automne-hiver affichent le dictionnaire amoureux de la couturière. Son premier ouvrage, Et je la voudrais nue, paraît un an plus tard. Il y aura eu beaucoup d’autres choses : le velours, le noir, les paillettes, l’éponge, et ces fameuses rayures, larges ou fines, souvent irrégulières, qui trompent l’oeil et taquinent l’horizon. Ces « dadas », indissociables d’un certain art de vivre, sévissent encore en 2016 sous la houlette de Julie de Libran : « l’esprit est joyeux et glamour à la fois. La femme Rykiel est active, indépendante et passionnée, donc elle doit pouvoir bouger tout en restant désirable. », témoignait la designer dans nos pages, un an après sa nomination. Courez donc à Saint-Germain-des-Prés, et vous verrez des khâgneuses bien d’aujourd’hui en lavallières, strass, volants et pois plumes. « L’élégance, c’est une attitude, une manière d’être. Il y a une façon d’entrer dans un lieu public, de marcher dans la rue avec un sac. C’est une aptitude naturelle qui est. Ou qui n’est pas… », expliquait Sonia Rykiel dans L’Officiel, à l’heure du trentième anniversaire de sa maison. Au fil des décennies, la Reine du Tricot n’a jamais dérogé à sa règle. Et quand la mode la célèbre en 2008, pendant la fashion week printemps-été 2009, c’est cette « attitude » qu’elle consacre, et sa pérennité. Parmi les 30 designers rendant au hommage à la styliste, beaucoup retiennent la nonchalance, la liberté d’exception, la liberté de mouvement… Rien de temporel, rien de fini, juste le corps et ses désirs, ceux d’une époque qui ne doit pas oublier qu’elle vibre au rythme de la liberté.     Cet article Sonia Rykiel : la mode à l’envers est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Créateurs : Génération Pop-Africana
24-08-2016 15:08:53
Papes de la sape, pop star ou créateurs afro-futuristes, ces designers font vibrer la mode au rythme de l’Afrique. Par Mathilde Berthier Mosaert, le maestro Quand il n’est pas sur scène, Paul Van Haver, plus connu sous le nom de Stromae, fait des siennes dans le prêt-à-porter. Nous l’avons rencontré avec sa compagne, la styliste Coralie Barbier. Racontez-nous l’histoire de Mosaert… Stromae : « J’ai créé Mosaert en 2009, avec mon grand frère Luc Junior Tam. Coralie nous a rejoints en 2013 pour dessiner mes tenues de scène. Très vite, nous avons recruté les graphistes de Boldatwork. » En quoi cette troisième capsule se distingue-t-elle des deux précédentes ? Coralie : « Cette collection se détache vraiment de la musique, alors que les précédentes étaient intimement liées à l’album Racine carrée. Chaque inspiration a été remixée et le placement des imprimés a changé : les motifs sont moins répétitifs et s’émancipent des mathématiques. » La culture afro est l’une de vos clefs de voûte ? Stromae : « Dès le départ, je voulais revenir à des sons et des images d’enfance (son père était d’origine rwandaise, ndlr). J’avais envie d’utiliser des pièces vintage, comme ces pagnes que ma mère portait quand j’étais petit… Mais Coralie m’a conseillé d’aller plus loin en créant mes propres pièces. » Coralie : « Nos couleurs sont inspirées du wax, et nos motifs de la musique et des mathématiques, principalement des travaux de Maurits Cornelis Escher. La picturalité du wax humanise l’imprimé numérique. A contrario, la géométrie peut tempérer le chatoiement d’un bordeaux ou d’un rose fuchsia. Mes parents aussi ont vécu en Afrique, et je suis très sensible à cette culture. » Selon vous, le wax peut-il être preppy ? Stromae : « Le style Mosaert était d’abord british, puis l’influence wax est arrivée. L’isométrie a fait le lien entre les deux. » Coralie : « Je pense que nos imprimés auraient perdu en intensité si nos formes avaient été trop exubérantes. » www.mosaert.com Cet article Créateurs : Génération Pop-Africana est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Radio Afrique
23-08-2016 11:24:33
L’Officiel a demandé à Radiooooo.com, la machine musicale à voyager dans le temps et l’espace, de lui composer une playlist africaine sur mesure, des années 1960 à nos jours. Par Léa Trichter-Pariente Radio musicale inédite sur internet, Radiooooo.com est basée sur la notion de temps et d’espace. Choisissez un pays sur la carte du monde, choisissez une décennie sur la timeline et vous n’avez plus qu’à vous laisser porter par la plus belle collection musicale du monde, sélectionnée, triée et mise à jour quotidiennement. Fondé par Benjamin Moreau (la moitié du duo artistique Kolkoz), Noemi Ferst (ancienne DJ du Baron), Karl Planck (du Perchoir), Alex Pan (du duo de DJ Polo & Pan), Raphaël Hamburger (producteur de musique) et Anne-Claire Troubat (la directrice), Radiooooo est soutenu dès ses débuts par le galeriste Emmanuel Perrotin, immédiatement séduit par le concept. Mélomanes passionnés, et amoureux de l’Afrique, le groupe d’amis s’est embarqué l’été dernier pour l’île de Gorée, près de Dakar, invitant différentes générations d’artistes, des stars des années 1960 à la jeune scène contemporaine, à se produire en concert. Leur but ? Révéler au public la richesse de la culture musicale de ce continent. Benjamin Moreau commente la playlist que Radiooooo.com nous a concoctée. Day by Day, E.T. Mensah & His Tempos Band (1969, Ghana) : “Un morceau de highlife, mouvement provenant du bassin du Niger et plus particulièrement du Ghana. Ce genre musical est inspiré par la musique cubaine des années 1940/50.”   Disco Hi-Life, Orlando Julius (1979, Nigeria) : “Un track disco incontournable composé par Orlando Julius, saxophoniste et pionnier de l’afro-soul dans les années 1960.”   Oh Yeh Soweto, Teaspoon & The Waves (2010, Afrique du Sud) : “C’est une cover clin d’œil du morceau classique Going Back to My Roots de Lamont Dozier.”   Fantastic Man, William Onyeabor (1979, Nigeria) : “William Onyeabor a été redécouvert au début des années 2010. Des musiciens et DJ étaient tellement captivés par ses synthétiseurs endiablés qu’en 2014, Vice part à sa recherche. Après avoir vu le documentaire réalisé à cette occasion, Onyeabor a décidé de réapparaître et d’annoncer qu’il avait des projets pour un nouveau son !”   Independance Cha Cha Cha, Joseph Kabasele (1960, Congo) : “Un cha-cha-cha congolais délicieusement suranné qui semble parler politique mais dont la douceur et la gentillesse ne laissent rien paraître du discours !”   Mwanagu Lala, Frank Joseph Humplick, Maria Regina Humplick et Thecia Clara Humplick (1945, Tanzanie) “Un petit diamant brut de Tanzanie en 1945, étonnamment bien enregistré sur 78 tours. Une berceuse chantée en langue Swahili pour s’endormir heureux sous les étoiles.”   Yèkèrmo Sew, Mulatu Astatke (1972, Éthiopie) : “Titre phare du jazz éthiopien des 70s, ce morceau fut redécouvert grâce au film Broken Flowers de Jim Jarmusch, en 2005.”   Bouaké, Orchestre de Bouaké (1965, Côte d’Ivoire) : “En l’honneur de la ville de Bouaké, ce titre merveilleusement désuet pourrait être l’hymne touristique de la Côte d’Ivoire en 1965.”   Telantena Zaré, Alèmayèhu Eshèté (1977, Éthiopie) : “Le morceau d’un artiste emblématique, Alèmayèhu Eshèté, le James Brown éthiopien !”   Astawesalehu, Admas (1984, Éthiopie) : “Un morceau sublime et planant qui fait le bonheur de nos oreilles ! Une pure découverte à vous dresser le système pileux…”   Democracy, I Was Thirsty, Soul Keita et Nicolas Jaar (2009, Éthiopie) : “Sur cette collaboration entre l’Américano-chilien Nicolas Jaar et l’Éthiopien Soul Keita, on retrouve l’électronique élégante et expérimentale des deux artistes.”   Jungle Magic (Sofrito Edit), Benis Cletin (1979, Nigeria) :“Le label anglais Sofrito nous offre une belle surprise sous la forme de ce morceau rare d’afro-disco de Benis Cletin. Un synthé excentrique et limite psychédélique pour un bel hommage à Donna Summer.” More Sekele Movement (Papa Ni Mama), Pasteur Lappé (1979, Cameroun) “Un morceau de disco camerounaise efficace, groovy et moite, qui réveillera les plus endormis d’entre vous !” www.radiooooo.com                   Benjamin Moreau commente la playlist que Radiooooo.com nous a concoctée : Day by Day, E.T. Mensah & His Tempos Band (1969, Ghana) “Un morceau de highlife, mouvement provenant du bassin du Niger et plus particulièrement du Ghana. Ce genre musical est inspiré par la musique cubaine des années 1940/50.” Disco Hi-Life, Orlando Julius (1979, Nigeria) “Un track disco incontournable composé par Orlando Julius, saxophoniste et pionnier de l’afro-soul dans les années 1960.” Oh Yeh Soweto, Teaspoon & The Waves (2010, Afrique du Sud) “C’est une cover clin d’œil du morceau classique Going Back to My Roots de Lamont Dozier.” Fantastic Man, William Onyeabor (1979, Nigeria) “William Onyeabor a été redécouvert au début des années 2010. Des musiciens et DJ étaient tellement captivés par ses synthétiseurs endiablés qu’en 2014, Vice part à sa recherche. Après avoir vu le documentaire réalisé à cette occasion, Onyeabor a décidé de réapparaître et d’annoncer qu’il avait des projets pour un nouveau son !” Independance Cha Cha Cha, Joseph Kabasele (1960, Congo) “Un cha-cha-cha congolais délicieusement suranné qui semble parler politique mais dont la douceur et la gentillesse ne laissent rien paraître du discours !” Mwanagu Lala, Frank Joseph Humplick, Maria Regina Humplick et Thecia Clara Humplick (1945, Tanzanie) “Un petit diamant brut de Tanzanie en 1945, étonnamment bien enregistré sur 78 tours. Une berceuse chantée en langue Swahili pour s’endormir heureux sous les étoiles.” Yèkèrmo Sew, Mulatu Astatke (1972, Éthiopie) “Titre phare du jazz éthiopien des 70s, ce morceau fut redécouvert grâce au film Broken Flowers de Jim Jarmusch, en 2005.” Bouaké, Orchestre de Bouaké (1965, Côte d’Ivoire) “En l’honneur de la ville de Bouaké, ce titre merveilleusement désuet pourrait être l’hymne touristique de la Côte d’Ivoire en 1965.” Telantena Zaré, Alèmayèhu Eshèté (1977, Éthiopie) “Le morceau d’un artiste emblématique, Alèmayèhu Eshèté, le James Brown éthiopien !” Astawesalehu, Admas (1984, Éthiopie) “Un morceau sublime et planant qui fait le bonheur de nos oreilles ! Une pure découverte à vous dresser le système pileux…” Democracy, I Was Thirsty, Soul Keita et Nicolas Jaar (2009, Éthiopie) “Sur cette collaboration entre l’Américano-chilien Nicolas Jaar et l’Éthiopien Soul Keita, on retrouve l’électronique élégante et expérimentale des deux artistes.” Jungle Magic (Sofrito Edit), Benis Cletin (1979, Nigeria) “Le label anglais Sofrito nous offre une belle surprise sous la forme de ce morceau rare d’afro-disco de Benis Cletin. Un synthé excentrique et limite psychédélique pour un bel hommage à Donna Summer.” More Sekele Movement (Papa Ni Mama), Pasteur Lappé (1979, Cameroun) “Un morceau de disco camerounaise efficace, groovy et moite, qui réveillera les plus endormis d’entre vous !”   www.radiooooo.com   Cet article Radio Afrique est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Ibiza en 5 Spots confidentiels
21-08-2016 20:01:40
Bien qu’ Ibiza compte parmi les destinations prises d’assaut en Août, l’île Blanche recèle cependant de nombreux trésors cachés. Food, cocktails bars et bien-être : tour d’horizon de 5 adresses d’initiés.  par Melanie Mendelewitsch et Karen Rouach   La Gaia, entre Amérique du Sud et Pays du soleil levant Le restaurant du Ibiza Gran Hotel, seul 5 étoiles Grand luxe de l’île, joue sur la fusion des genres en combinant les saveurs gastronomiques du Japon et du Pérou : les cocktails signature mixent avec audace les saveurs Nippones (saké, lychee, wasabi, Liqueur de prunes d’Umechu) aux Pisco Sour, jus de citron Vert et Maté sud-Américains. En cuisines, on peut voir les chefs élaborer leurs créations derrière le nouveau bar pensé pour apporter une expérience complète, et décoré d’étonnantes méduses flottantes qui jouent avec la lumière, œuvre de l’artiste contemporaine Danoise Katrin Kirk. Le Bar «Tiradito» y fusionne avec la sauce Kobe, et le ceviche de King Prawns avec le Miso. Le loup de mer du Chili y rencontre les sushis et Nigiris, et sur les conseils du personnel expert et ultra accueillant, on y alterne un filet de bœuf Black angus aux Ollucos avec un savoureux poulet Teriaki aux piments Japonais. Côté desserts, les associations audacieuses sont également au rendez-vous, avec la crème de Curcuma à la meringue et crème de betterave, sans oublier le délicieux Tiradito de mangue à la Coriandre Fraîche. La Gaia, Ibiza Gran Hotel, Paseo Juan Carlos I, 17, 07800 Eivissa, Illes Balears http://www.ibizagranhotel.com/en/gastronomy/la-gaia-japeruvian/     The Rooftop, épicentre du Me Hotel Le point névralgique du Me, superbe hôtel de Santa Eulalia membre des Leading Hotels of the World? Son espace «The Rooftop», qui rassemble à la fois haute gastronomie, bar à cocktails, et clou du spectacle, une piscine panoramique dotée de confortables lits Balinais,  et offrant une vue à 360 degrés à couper le souffle. Prisé des couples pour son atmosphère des plus intimistes, le restaurant est l’un des plus réputés des environs en matière de fruits de mer, tout comme son bar à cocktails, qui réunit les meilleurs baristas de l’archipel Baléarique. Pour un moment de détente privilégié, on s’offre également une parenthèse bien-être au sein du Spa Skin C de cette terrasse d’exception, qui propose des traitements entièrement sur-mesure : outre les sessions de remodelage corps ciblées, les thérapistes expertes y élaborent à la demande des clients un mélange maison de trois principes actifs baptisé « My Daily Dose ». Une offre complète et un service incomparable qui font du lieu l’un des hôtels les plus prisés d’Ibiza, en été comme hors-saison. Urbanización S’Argamassa, Santa Eularia des Riu 07840, Ibiza, Spain  http://www.melia.com   Crédit photo : Jordi Cervera  BLondon Boutique, le secret fashion le mieux gardé de l’île La célèbre boutique Londonienne BLondon prend ses quartiers dans la célèbre Marina Botafoch, nouvel épicentre du luxe Ibizenco. Ce mini concept store immaculé à la sélection 100% Gypset rassemble la crème des marques de beachwear de luxe (Vix, Melissa Odabash, Mara Hoffman ou encore Heidi Klein) qui raviront les bikinis junkies de l’île blanche. Sans oublier un joli choix de bijoux et d’accessoires, ainsi qu’un corner de marques de cosmétiques triées sur le volet: Esthederm, la marque éponyme de la facialist star Eve Lom, les poudres Organiques healthy Ibiza Superfood, ou encore les sublimes produits Aquarian Soul qui transposent le pouvoir des pierres précieuses et des cristaux à l’univers de la beauté.  Marina Botafoch, 07800 Ibiza, Islas Baleares http://www.blondonboutique.com   Bambuddha, un voyage gastronomique entre Méditerranée et Asie Entièrement pensé par le fondateur des lieux John Moon, amoureux de l’Asie et de ses saveurs, Bambuddha a su s’imposer au fil des années comme une institution à Ibiza.  Niché en bordure de la route de San Juan, dans la partie Nord de l’île, ce restaurant aux jeux de lumières étonnants s’inspire de l’architecture traditionnelle Balinaise, avec sa charpente en bois et sa dense forêt de bambous. Une rencontre entre l’Orient et l’Occident qui se poursuit jusque dans l’assiette, puisque Bambuddha met à l’honneur une cuisine fusion « Méditerrasian ». Must-have du restaurant, son menu Dégustation à partager : un savoureux enchaînement de tartares, gyozas, Currys et de salades Thai, sans oublier les exquises langoustes et le mini hamburger au bœuf Kobe. Pour compléter l’expérience gustative, la boutique exclusive de Bambuddha propose des accessoires et bijoux boho-chic. On y croise tous les happy fews de l’île des Baléares, de la faune fashion aux DJ’s internationaux en passant par les influents hommes d’affaires locaux. Carretera de San Juan, Km. 8.5, 07840 Santa Eulalia del Río, Illes Balears http://www.bambuddha.com   Une séance de yoga en plein air avec Ayda Koc Experte en bien-être et professeur de yoga émérite, Ayda Koc compte de nombreuses figures de la mode et du show business Britanniques parmi ses clients. Très réputée sur l’île d’Ibiza où elle assure chaque été des retraites ainsi qu’un pop-up wellness en plein air, Ayda y a importé un type de yoga spécialement concocté par ses soins: un mix d’Anusara yoga et de méthodes tantriques élaboré au gré de ses voyages en Inde. Des sessions qui prennent place dans des lieux exceptionnels tels que le Body Camp Ibiza, situé dans une finca traditionnelle du nord de l’île, ou encore dans la grotte de la sublime plage de Cala Comte. Des lieux d’exception prompts à la méditation, et qui permettent de mettre l’accent sur l’émotionnel: nombre de célébrités et de yogis exigeants s’attachent ses services pour soigner burnouts et anxiété, tout en reboostant leur tonus. http://yogayda.com Cet article Ibiza en 5 Spots confidentiels est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Gang of Africa : le numéro de septembre de L’Officiel
20-08-2016 16:21:42
Il est des numéros à la saveur particulière. Presque touchante. Celui-ci parmi ceux- là où je reprends, après quelques saisons buissonnières, la rédaction en chef de L’Officiel pour l’accompagner vers son presque siècle aux côtés d’une équipe renouvelée, énergique, passionnée. Presque siècle puisque, le mois prochain, L’Officiel fêtera ses 95 ans le temps d’une édition singulière, inattendue qui illustrera les mots de Camus : “La vraie générosité envers l’avenir consiste à tout donner au présent.” Énergie. Avenir. Nouveau siècle. C’est aussi, c’est encore ces mots, pour ne pas oser ces valeurs, qui portent ce numéro tout entier dédié à la culture afro. D’une effervescence à nulle autre pareille, l’Afrique est impatiente d’aller de l’avant. Un continent inventif, connecté, moderne, humain, inspirant par sa diversité stylistique et son foisonnement culturel. Un continent qui ne se réduit pas à une actualité bornée dans laquelle certains esprits voudraient éternellement le contraindre. Un continent qui ne se résume pas, non plus, à une simple géographie. L’Afrique est un sentiment qui raconte et se raconte aujourd’hui dans le monde entier. Un continent, enfin, qui ne se limite pas à une tendance, aussi glam soit-elle, mais galvanise l’époque par sa foi commune en demain. Le grand continent des possibles. Cette effervescence, la mode s’en imprègne avec enthousiasme dans ses collections automne-hiver, l’univers de l’art lui consacre des expositions d’envergure, les villes monde s’en infusent, de Londres à Paris, de New York à Rio. Pour ce numéro, que nous avons voulu incarné, L’Officiel a donné carte blanche à Jenke Ahmed Tailly, qui, de Beyoncé à Kanye West, prodigue son talent du style auprès des plus grandes stars. Un numéro brodé de rêve et d’envie, qui tisse le récit d’un voyage africain. Autant l’avouer, un voyage vers demain. Marie-José Susskind-Jalou Cet article Gang of Africa : le numéro de septembre de L’Officiel est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Petit-déjeuner avec Lola Le Lann
18-08-2016 07:02:22
Révélée au cinéma l’été dernier, la jeune et jolie Lola Le Lann prépare la sortie de son premier album. De bon matin, elle nous raconte la vie d’une Parisienne de 20 ans, devant une citronnade au gingembre. Par Léa Trichter-Pariente. Photographie : Raphaël Gianelli-Meriano Tête d’affiche d’Un moment d’égarement de Jean- François Richet, le film qui la révèle, Lola Le Lann tournait alors son premier long-métrage. Elle y incarne une Lolita enjôleuse qui séduit le meilleur ami de son père, notamment lors d’une scène très dénudée au côté de Vincent Cassel. C’est le remake du film de Claude Berri sorti dans les années 1970, dans lequel son rôle était joué par Agnès Soral. “L’avant-première du film approchait. Vincent Cassel m’a suggéré d’aller me cacher dans un couvent deux ou trois ans! J’ai dû bloquer mes comptes Facebook et Instagram pendant un moment. Mais je m’y étais préparée.” Depuis, Lola a repris une vie normale. Bac en poche, elle étudie désormais la littérature et les langues à Paris. Pianiste, elle termine aussi sa dernière année au conservatoire. Mais entre le cinéma et la musique, son cœur balance. Sa mère, l’actrice et réalisatrice Valérie Stroh, lui a souvent dépeint les côtés négatifs du métier d’actrice. “J’ai d’ailleurs fait le casting d’Un moment d’égarement dans son dos. Je voulais voir par moi-même si je pouvais devenir comédienne.” Autodidacte et non formatée, Lola n’a jamais suivi de cours de théâtre. Sa sœur jumelle est inscrite, quant à elle, dans une fac de ciné: “Nous sommes très différentes l’une de l’autre.” Son père, Éric Le Lann, est compositeur et trompettiste. “Contrairement à lui, j’ai suivi une formation musicale classique. Je suis notamment passée par l’Académie vocale de Paris, où j’ai pratiqué le chant lyrique et liturgique.” Son prochain projet ? La sortie de son premier disque, à la fin de l’année, très inspiré de Gainsbourg, et dans lequel elle joue du piano et signe certains textes : “Cet album est le fruit du hasard, de rencontres. Il est assez hétéroclite et très mélancolique.” En écho à cet enregistrement, elle vient de tourner dans un court-métrage, Portofino, écrit par Sacha Sperling, qui n’est autre que le fils de Diane Kurys et d’Alexandre Arcady. Une association de jeunes talents. Quel est votre menu idéal au petit-déjeuner ? Un thé vert au riz soufflé, un jus d’orange frais ou de citron et gingembre, des fruits, du muesli et un yaourt. Êtes-vous du matin ? Je suis très matinale et opérationnelle dès 8 heures. Que faites-vous pendant votre petit-déjeuner ? Je lis mes mails, j’écoute de la musique ou la radio. Et juste après ? Je vais à la salle de sport, à la danse ou je fais de la barre au sol. Quelles sont vos adresses favorites pour le petit-déjeuner ? À Paris, la Petite Table, rue de Saintonge, et Buvette, rue Henry-Monnier, pour le brunch le week-end. Le Sketch à Londres et l’Emporio Armani Caffè à Milan. Vos quartiers de prédilection à Paris ? Strasbourg-Saint-Denis, Saint-Germain-des-Prés et le Marais. À quoi ressemble une de vos journées type ? Je vais en cours à l’Institut catholique de Paris, je bouquine, je travaille mon piano, je me rends à des castings et à mon studio d’enregistrement, vers Bastille. Quelles sont vos lectures favorites ? J’aime Huysmans et Baudelaire, Alberto Moravia ou encore Jean-Philippe Toussaint en plus contemporain. Quel cinéma affectionnez-vous ? Ceux de Federico Fellini, Marco Ferreri, Jean-Luc Godard, François Truffaut, Michel Hazanavicius, Woody Allen, Martin Scorsese, Matteo Garrone et du cinéaste franco-vietnamien Trần Anh Hùng. Je suis sensible à son esthétique, avec ses tableaux lents et contemplatifs. Quels sont vos hobbies ? Je fais de l’équitation à la campagne ou lorsque je me rends en Corse ou en Bretagne, et je pratique la danse classique et le tamouré, la danse traditionnelle tahitienne. Avez-vous une bande d’amis ? Non, j’ai plutôt des amis très différents. Je ne suis pas très bande. Quels sont vos traits de caractère ? Je suis sensible, je pleure facilement. Jean-François Richet a dit que j’étais un ‘vecteur d’émotion’. Je fais souvent la gueule pour rien, je suis mélancolique et très timide, j’aime méditer, ne rien faire. Jules Renard a dit : ‘Une fois que ma décision est prise, j’hésite longuement’, cela me définit assez bien. Votre devise? « Je cherche l’or du temps », tout comme André Breton. Le plus beau compliment qu’on vous ait fait ? Me dire que j’étais candide. Voyagez-vous beaucoup ? Je me rends souvent en Angleterre et en Italie, où j’ai de la famille. Mais le voyage qui m’a le plus marqué est le Viêtnam, qui a d’ailleurs inspiré l’une de mes chansons. Vos havres de paix dans le monde ? Une crique à Patmos ou en Corse. Comment vous voyez-vous dans vingt ans ? Je voudrais faire du cinéma et de la musique et, pourquoi pas, écrire. Cet article Petit-déjeuner avec Lola Le Lann est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Paris, notre carnet d’adresses
16-08-2016 07:23:13
Parce qu’il se passe toujours quelque chose aux six coins de notre belle capitale. Par Baptiste Piégay LOUVRE/PALAIS ROYAL Shopping : Une orchidée chez Sylvain Georges (4, place des Petits-Pères, 2e), des lunettes sur mesure de la maison Bonnet (5, rue des Petits-Champs, 1er), des escarpins Gianvito Rossi (40, rue du Mont-Thabor, 1er), un tatouage et/ou un piercing chez Abraxas (5, rue du Marché- Saint-Honoré, 1er). Et Colette, à l’éternelle jeunesse, pour un gadget ou une folie (213, rue Saint- Honoré, 1er). Fooding : Un petit-déjeuner vénitien au Caffè Stern (47, passage des Panoramas, 2e), un bento chez Issé (45, rue de Richelieu, 1er), un thé chez Claus (14, rue Jean-Jacques-Rousseau, 1er), un dîner en mode snacking chic chez Ferdi (32, rue du Mont-Thabor, 1er). Cocooning : Une coupe David Mallett (14, rue Notre-Dame-des-Victoires, 2e) après une séance de Pilates au Klay (4 bis, rue Saint-Sauveur, 2e). Clubbing : Un cocktail grand cru siglé Experimental Cocktail Club au Ballroom, dans le sous-sol du Beef Club (58, rue Jean-Jacques-Rousseau, 1er). Sleeping : Le Ritz: quatre ans à en rêver, le revoilà, éclatant, telle la Vénus sortie des eaux. Pour les souvenirs, pour Colin, le génial chef barman, pour la piscine, pour la cour… (15, place Vendôme, 1er). LE MARAIS Shopping : De la burrata des Pouilles chez Mmmozza (57, rue de Bretagne, 3e), un livre de William Eggleston chez OFR (20, rue Dupetit-Thouars, 3e) et des sièges de Jean Prouvé chez Sentou (29, rue François-Miron, 4e). Fooding : Un cocktail, des assiettes maritimes et des huîtres (de septembre à avril) au Mary Celeste (1, rue Commines, 3e), un dîner aux influences méditerranéennes mâtinées de bistrot épuré à la terrasse de Grandcœur (41, rue du Temple, 4e). Cocooning : Un salon pensé comme une galerie d’art fifties, l’Atelier des coloristes par Massato (1, rue du Pont-aux-Choux, 3e). Clubbing : Les Bains : y danse-t-on encore ? Oui, grâce à l’excellence de la programmation musicale signée Lars Krueger, l’ancien DA musical du Baron (7, rue du Bourg-l’Abbé, 3e). Sleeping : Le Pavillon de la Reine, pour son salon douillet et la vue offerte par les chambres (28, place des Vosges, 3e). PIGALLE Shopping : Une virée chez le dernier grand disquaire parisien, Exodisc (70, rue du Mont-Cenis, 18e), une fournée de buns uniques, de pain au miso, chez Gontran Cherrier (22, rue Caulaincourt, 18e), un craquage à la Maison Nordik et ses meubles scandinaves (159, rue Marcadet, 18e). Fooding : Un inévitable breakfast britannique chez Rose Bakery (46, rue des Martyrs, 9e), une des plus belles pizzas de Paris chez Faggio (72, rue de Rochechouart, 9e), un apéro terroir chez Jeanne B (61, rue Lepic, 18e), un dîner au cœur de la fine inventivité nippone chez Guilo Guilo (8, rue Garreau, 18e). Cocooning : Le spa de la Maison Souquet (10, rue de Bruxelles, 9e) et son sublime salon d’eau privatisable. Clubbing : Après un premier stop à l’hôtel Amour (8, rue de Navarin, 9e), l’embarras du choix. Les soirées Cicciolina aux Folie’s Pigalle (11, place Pigalle, 9e), deux fois par an, pendant les semaines de la mode, concurrencent le Titan, à la frontière du 17e (1, av. de Clichy), et sa folle soirée Marfa, inoubliable. Enfin, saluer l’aube du côté du Maria Magdalena (41, rue de La-Rochefoucauld, 9e), animé par les jumeaux Anthony et Adrien (hier encore au Tania). Sleeping : L’Hôtel Particulier, son extraordinaire jardin, son patron Oscar, son miel, ses abeilles – la A-list hollywoodienne en mal de rêve montmartrois descend ici (23, av. Junot, 18e). SAINT-GERMAIN-DES-PRÈS Shopping : Un pull à la boutique Sonia Rykiel Saint-Germain, signée André Saraiva et Thomas Lenthal (175, bd Saint-Germain, 6e), les guimauves de Hugo et Victor (40, bd Raspail, 7e), des boucles d’oreilles chez Aurélie Bidermann (55 bis, rue des Saints-Pères, 6e). Fooding : Un déjeuner à l’Avant-Comptoir de la mer, pour les tapas iodées (3, carrefour de l’Odéon, 6e), un goûter au salon de thé Miss Marple pour sa citronnade au gingembre (16, av. de la Motte-Picquet, 7e), un dîner à l’ombre de Saint-Sulpice au brillant Bon Saint-Pourçain (10 bis, rue Servandoni, 6e) et le brunch dominical Aux Prés (27, rue du Dragon, 6e), en deuxième service pour laisser traîner en langueur sa crêpe au chocolat. Cocooning : Un soin Signature chez Clarins (10, rue de Babylone, 7e). Clubbing : Une coupe au Montana (28, rue Saint-Benoît, 6e) puis Castel jusqu’au petit matin blême (15, rue Princesse, 6e). Sleeping : Pour dormir là où est mort Oscar Wilde (sans payer la note), direction L’Hôtel (13, rue des Beaux-Arts, 6e), écrin siglé Jacques Garcia. AUTOUR DU CANAL SAINT-MARTIN Shopping : Une barre chocolatée par Cyril Lignac et Benoît Couvrand (25, rue Chanzy, 11e), un détour par l’agence de décoration florale, spécialiste des jardins suspendus, Ikebanart (49, rue Lucien-Sampaix, 75010). Fooding : Redécouvrir l’inimitable cuisine d’Inaki au Chateaubriand (129, av. Parmentier, 11e) et s’extasier de la fine palette de Pierre Sang (55, rue Oberkampf, 11e). Cocooning : Un cours de boxe au Battling Club (13, rue de la Grange-aux- Belles, 10e). Clubbing : Un drink au CopperBay (5, rue Bouchardon, 10e), puis un assortiment tapas/cocktail à l’Entrée des artistes (8, rue de Crussol, 11e). Sleeping : Le patron du Floréal et du Mansart a ouvert l’exquis Providence. Moquette inspirée par Madeleine Castaing, luminaires Hugues Rambert… (90, rue René-Boulanger, 10e). TRIANGLE D’OR Shopping : Flamber chez Montaigne Market, le multimarques le plus complet et élégant de la capitale (57, av. Montaigne, 8e) avant de se donner bonne conscience avec le dernier Joyce Carol Oates chez Galignani (224, rue de Rivoli, 1er). Fooding : Autant miser sur un parcours doré à l’or très fin avec sertissage diamants. Donc: un petit- déjeuner chez Sébastien Gaudard (1, rue des Pyramides, 1er), un déjeuner chez Jean-François Piège et son Grand Restaurant (7, rue d’Aguesseau, 8e), un dîner à l’Épicure (112, rue du Faubourg-Saint-Honoré, 8e). Cocooning : Le Salon Christophe Robin à l’hôtel Le Meurice (228, rue de Rivoli, 1er). Un soin sur mesure chez Biologique Recherche (32, av. des Champs-Élysées, 8e). Clubbing : capricieuse, ne jurons pas de la pérennité des lieux du jour… Raspoutine (58, rue de Bassano, 8e), Titty Twister (5, rue de Berri, 8e). Sleeping : Le Plaza Athénée, ses géraniums, le renversant restaurant par Alain Ducasse et Romain Meder, son bar, son Relais magique… (25, av. Montaigne, 8e). Cet article Paris, notre carnet d’adresses est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Vanessa Seward, la discrète
16-08-2016 05:22:47
Vanessa Seward crée pour la femme parisienne un vestiaire qui lui ressemble, sans prétention, néo-bourgeois et délicieusement rétro. Sa mission : donner confiance à celles qui le portent. Par Karen Rouach Bien que née à Buenos Aires et élevée à Londres, il n’y a pas meilleure candidate que Vanessa Seward pour représenter la Parisienne. Plutôt rive droite que rive gauche, amoureuse du quartier des Batignolles où elle habite avec son mari, le musicien Bertrand Burgalat, et leur fille Jacqueline, elle s’est très vite fondue dans le décor et surtout bien intégrée dans le milieu de la mode, qui la fascine depuis toujours. “J’ai très vite pris conscience du pouvoir du vêtement. Petite, je rêvais déjà de pouvoir m’affirmer à travers mes propres créations.” Après ses études au Studio Berçot, Vanessa Seward intègre l’équipe de Karl Lagerfeld chez Chanel puis celle de Tom Ford époque Yves Saint Laurent. Elle fait ensuite ses preuves aux côtés de Loris Azzaro, créateur de la maison du même nom, avant d’en reprendre les rênes à sa disparition en 2003, de la relancer et de l’internationaliser, habillant entre autres Natalie Portman, Nicole Kidman ou Marisa Berenson. En 2012, une fois cette page tournée, commence sa collaboration avec A.P.C., pour qui elle imagine d’abord des collections capsule. Soutenue par Jean Touitou, fondateur de la marque et partenaire de choc, elle se lance en solo deux ans plus tard. Son premier défilé en nom propre a lieu pour l’automne-hiver 2015/2016, et l’on découvre alors son obsession pour les années 1970, mais surtout sa vision de la féminité, classique et exacerbée. “J’ai un style qui évolue. À chaque collection, j’essaye d’apporter une facette différente. Je travaille beaucoup les coupes et je pense que mes vêtements peuvent correspondre à une séduction subtile, ni agressive ni ostentatoire. C’est pour cela qu’ils parlent tant aux Parisiennes.” En parallèle, elle exerce ses talents de costumière pour les films de Valérie Donzelli, ou encore pour la comédie musicale Les Parapluies de Cherbourg. Avec un père diplomate argentin et une mère issue de la bourgeoisie anglaise, Vanessa Seward n’a pas vraiment baigné dans la mode. En revanche, elle garde en mémoire l’élégance glamour de sa mère et les tenues pour aller en boîte de nuit de ses sœurs aînées. De ses souvenirs découlent des collections sans prétention, indéniablement rétro, néo-bourgeoises et discrètes à souhait. “J’espère pouvoir donner confiance aux femmes. Si une femme se sent séduisante dans mes créations, alors j’ai réussi ma mission.” Son succès se traduit par l’ouverture de deux boutiques, rue d’Alger et boulevard des Filles-du- Calvaire, et d’un e-shop dans la foulée. Elle inaugure tout juste un point de vente à Los Angeles et planche sur un autre, boulevard Saint-Germain. Depuis peu, elle propose à ses clientes de broder leur prénom sur la poche d’un jean. Un petit caprice bien d’aujourd’hui. Backstage du défilé Automne-Hiver 2016/17 Cet article Vanessa Seward, la discrète est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Marie-Ange Casta, la Parisienne
16-08-2016 05:20:47
Comédienne, mannequin et jeune mère, la petite sœur de Laetitia affole le Tout-Paris. Balade d’une rive à l’autre au bras de la plus corse des Germanopratines, bientôt à l’affiche du film “Ouvert la nuit” d’Édouard Baer. Par Célestine Fanguin Marie-Ange Casta, c’est un peu l’art dans tous ses états: cinéma, mode, peinture… Depuis ses 18 ans, la pétillante Corse s’essaye à tout, sans modération : “L’art est le moyen d’expression le plus évident pour moi, peu m’importe sa forme, il est essentiel à ma vie.” En 2008, le bac ES en poche, elle intègre la section arts plastiques de l’université de Corse-Pascal-Paoli, puis elle quitte l’île de Beauté. Son objectif : apprendre le stylisme de mode à l’École de la Chambre syndicale de la couture parisienne. À la capitale, l’étudiante est déjà en terrain connu : “J’ai vécu les quatorze premières années de ma vie à Noisy- le-Grand, dans le 93, avant d’aller vivre en Corse dans mon village d’origine, Lumio.” À 19 ans, pendant ses études, Marie-Ange signe un contrat avec l’agence IMG et entame une carrière de mannequin. Immédiatement, les comparaisons pleuvent : même regard que sa sœur Laetitia, même sourire légèrement ourlé, même grâce dans la démarche, etc. La rengaine accompagne chacune de ses apparitions. Philosophe, la jeune femme assume son héritage, tout en affirmant son indépendance: “Je ne cherche pas à me dissocier de ma sœur absolument ; c’est peut-être ça le secret, je ne veux ni mettre en avant ma filiation ni la rejeter.” En 2010, elle assouvit sa passion pour la comédie et se tourne vers le cinéma : Tristan Aurouet lui offre son premier rôle majeur, dans Mineurs 27. Un an plus tard, elle enchaîne avec Des vents contraires de Jalil Lespert, où elle donne la réplique à Benoît Magimel. Bien accueilli par la critique, le long-métrage assoit sa réputation dans la famille du septième art. Fraîchement nommée égérie Hogan et Eleven Paris, Marie-Ange renoue depuis quelques mois avec les projecteurs et s’illustre aussi dans les pages de la presse indépendante (Self Service, Russh, Double Mag, etc.). Un retour au sommet après plusieurs années de pause consacrées à sa fille de 2 ans, Catalina : “Elle a tout bouleversé dans ma vie. Je suis repartie de zéro à sa naissance, j’ai tout remis en questions : mes envies, mes projets, ce que j’étais… Elle me pousse chaque jour à donner le meilleur de moi-même. Aujourd’hui, je suis plus forte que jamais.” Une chose est sûre : l’ange a déployé ses ailes. PORTRAIT PARISIEN Si vous étiez un monument ? “L’opéra Garnier.” Si vous étiez un musée ? “Le musée Rodin.” Si vous étiez un jardin ? “Le jardin du Luxembourg.” Si vous étiez un quartier ? “Saint-Germain-des-Prés.” Si vous étiez un café ? “La Palette, toujours à Saint-Germain.” Si vous étiez un pont ? “Le pont des Arts.” Si vous étiez un moyen de transport ? “Une moto.” Si vous étiez une saison ? “À Paris ? Le printemps !” Si vous étiez un hôtel ? “L’hôtel Grand Amour, rue de la Fidélité.” SES BONNES ADRESSES Le Bon Marché, pour le shopping : “Je suis une incorrigible accro de ce magasin.” 24, rue de Sèvres, Paris 7e. Le marché des Enfants-Rouges : “J’adore y aller le dimanche.” 39, rue de Bretagne, 3e. La Palette, à Saint- Germain : “Idéal pour boire un verre avec des amis.” 43, rue de Seine, 6e. Minh Chau : “Un petit boui-boui vietnamien dans le Marais. Les nems y sont fabuleux.” 10, rue de la Verrerie, 4e. Godjo : “Un super-restaurant éthiopien sur la Montagne-Sainte-Geneviève.” 8, rue de l’École-Polytechnique, 5e. Le jardin des Archives nationales 60, rue des Francs- Bourgeois, 3e. Cet article Marie-Ange Casta, la Parisienne est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Milan, notre carnet d’adresses
8-08-2016 07:21:52
La journée italienne ne se résume pas à l’aperitivo: voici de quoi vous occuper, avant et après. Par Giovanna Pisacane DUOMO/SANT’AMBROGIO/ COLONNE DI SAN LORENZO  Shopping : Wait and see, dans l’un des coins les plus mignons de Milan, propose des articles pour femme, avec une sélection raffinée de vêtements, bijoux, papeterie et pièces vintage (Via Santa Marta, 14). Frip était le premier magasin d’Italie à importer des marques telles qu’Acne Studios, Ann-Sofie Back, Bless, Marios, Henrik Vibskov, Hope, etc. (Corso di Porta Ticinese, 16). Fooding : Commandez une flûte de champagne chez Pasticceria Cucchi, elle sera accompagnée des meilleures pâtisseries salées. Plutôt sucre ? Jetez un œil à la vitrine des gâteaux (Corso Genova, 1)… La Drogheria Milanese, c’est atmosphère fifties avec une touche de design moderne. Vous pouvez vous asseoir à table ou au comptoir et boire un montepulciano avec une petite assiette d’œufs aux truffes ou des mini-pizzas (Via Conca del Naviglio, 7). Feeling : Vous aimez l’art italien ? La Gallerie d’Italia expose la collection de la Fondazione Cariplo, notamment des peintures et des sculptures lombardes du XIXe siècle (Piazza della Scala, 6). Clubbing : Stock at Tom (aussi appelé The Ordinary Market) est le meilleur endroit pour finir sa soirée. Tom est le restaurant (renommé pour ses tapas et sa cuisine créative), et au fond se trouve Stock, un dancefloor aux DJs célèbres (angle de la Via Molino delle Armi et de la Via della Chiusa). Sleeping : The Straf est un hôtel stylé et ultra-moderne, avec un restaurant sophistiqué décoré d’art contemporain et un bar urbain pour un apéritif alla milanese (Via S. Raffaele, 3). PORTA VENEZIA/ SAN BABILA/ MONTENA POLEONE Shopping : Accro aux chaussures ? Winwood est l’endroit fait pour vous (Via Serbelloni, 2). Fooding : Si vous en avez marre des sushis, essayez le fika, la pause-café suédoise ! Mantra Vegan Raw est un restaurant célèbre à Milan pour sa cuisine nordique (Via Panfilo Castaldi, 21). Giacomo Bistrot est une institution à Milan, ouverte du déjeuner à 2 heures du matin. Ambiance vieux bistrot parisien, plein de charme (Via Pasquale Sottocorno, 6). Désormais propriété du groupe Prada, la Pasticceria Marchesi est un endroit ou mode et pâtisserie se rencontrent (Via Monte Napoleone, 9). Les brioches de la Pasticceria Sissi sont les meilleures de la ville, et il est possible de petit-déjeuner en plein air dans le jardin (Piazza Risorgimento, 6). Cova, fondée en 1817, est l’une des plus vieilles pâtisseries de Milan. Un repaire pour intellectuels, artistes, musiciens, politiciens et journalistes (Via Monte Napoleone, 8). Feeling : Après avoir été itinérante en Europe et aux États-Unis, The Don Gallery a décidé de s’implanter en Italie pour enseigner l’histoire du graffiti (Via Cola Montano, 15). Clubbing : Armani/Privè est un disco bar exclusif, luxueux, sélect et méticuleusement décoré. L’influence japonaise est évidente, avec un sol façon tatami et des panneaux à hublots (Via Pisoni, 1). Sleeping : L’Armani Hotel vaut pour son restaurant raffiné et son lounge bar élégant – tous deux dotés d’une vue panoramique sur la ville –, son spa et sa piscine intérieure (Via Manzoni, 31). Le Bulgari Hotel est un palais du XVIIIe siècle, avec un jardin de 4 000 mètres carrés, deux bars chics, parfaits pour un apéritif à la milanaise, et un luxueux spa avec piscine intérieure (Via Privata Fratelli Gabba, 7/b). PORTA ROMANA Shopping : Mamu est un magasin pour mélomanes et un bar accueillant pour des événements culturels, présentations de livres ou de disques, concerts, master class et apéros musicaux (Via Soave, 3). Feeling : Établie en 1993 par les mécènes Miuccia Prada et son mari Patrizio Bertelli, la Fondazione Prada est un espace dédié à l’art contemporain dans un immeuble industriel rénové (Largo Isarco, 2). Cocooning : Au QC Terme Milano, vous trouverez des bains thermaux à la romaine et un centre de bien-être (Piazzale Medaglie d’Oro, 2). Le spa et la boutique de haute couture ne sont qu’un avant-goût de tout ce que l’hôtel Baglioni peut vous offrir (Via Senato, 5). Fooding : Panificio Davide Longoni est une pâtisserie qui combine produits artisanaux et expérimentations avec des farines biologiques spéciales : épeautre, seigle, kamut, citrouille, etc. (Via Tiraboschi, 19). Giovanni Galli est spécialisé dans la production de marrons glacés (Corso Porta Romana, 2). Nouveau venu, le Mamai offre une expérience culinaire bistronomique (Via Adige, 9). Potafiori est un “flower bistrot” : la charmante fusion des fleurs et du goût est garantie par le chef Giorgio Bresciani (Via Salasco, 17). ISOLA Shopping : Live in vintage est une petite boutique pour les amoureux du vintage (Via Gen. Thaon di Revel, 4). Feeling : HangarBicocca est un musée d’art contemporain dans une ancienne usine avec des installations monumentales et des expositions temporaires (Via Chiese, 2). Cocooning : Ne manquez pas de passer quelques heures au spa Shiseido de l’Excelsior Hotel Gallia : piscine extraordinaire avec jacuzzi, hydromassage et chute d’eau (Piazza Duca d’Aosta, 9). Fooding : Frida, peut-être le meilleur aperitivo de Milan, avec concerts (Via Antonio Pollaiuolo, 3). The botanical club propose une cuisine créative qui célèbre la nature (Via Pastrengo, 11). Clubbing : Le Blue note est la succursale italienne du célèbre club new-yorkais ; y jouent des ensembles de jazz et de blues (Via Pietro Borsieri, 37). ZONA GARIBALDI Shopping : 10 Corso Como est un ensemble de magasins qui vendent art, fringues, musique, déco, cuisine et produits culturels (Corso Como, 10). Feeling : Panorama retrace l’extraordinaire histoire de l’Italie et de ses beautés, et raconte la forte relation entre nature, culture et manufacture (Piazza Gae Aulenti, 10). Fooding : Design et moderne, Dry propose des cocktails et des pizzas inhabituels. Essayez leurs fameuses bruschette et focaccie (Via Solferino, 33). Le restaurant Osaka propose un voyage culinaire à travers la culture japonaise (Corso Garibaldi, 68). Clubbing : Connu pour ses fêtes tardives et les danses folles sur le bar et les tables, Loolapaloosa est désormais également populaire pour son aperitivo en début de soirée (Corso Como, 15). Traduction Mathieu Cesarsky Cet article Milan, notre carnet d’adresses est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
La mode en capitales avec Massimo Giorgetti
8-08-2016 05:31:19
Ex-matheux reconverti en génie des formes et des couleurs, Massimo Giorgetti, fondateur de MSGM, s’inscrit dans la tradition d’exigence et d’audace du design milanais. Par Mathilde Berthier Tout en Massimo Giorgetti respire la spontanéité. Il raconte sa jeunesse avec une bonhomie solaire, évoquant tour à tour ses déboires d’apprenti comptable et ses premiers pas de mannequin : “Les livres de maths et de finance étaient un vrai cauchemar. J’attendais la fin de la semaine avec impatience pour aller au kiosque, feuilleter les journaux de mode et tous les acheter. À 17 ans, on m’a proposé d’être modèle pour des séances d’essayage… En quelques mois, j’ai découvert tous les aspects techniques de cette industrie.” Son diplôme de comptabilité en poche, le jeune homme décroche un poste de responsable des ventes dans une boutique de mode, puis il gravit les échelons à grande vitesse, jusqu’à devenir chef de département dans une maison réputée. Et comme Massimo ne s’arrête jamais, la nuit, il fait danser tout Rimini avec ses DJ sets alternatifs. Jusqu’au jour où il décide de créer sa propre marque, le “MGMT de la mode”, avec le soutien du groupe Paoloni: “Quand j’ai lancé MSGM, en 2009, c’était un peu une blague… Le succès est arrivé de manière inattendue.” Et si la forme est riante, le fond, lui, ne plaisante pas. Dès le départ, Giorgetti anticipe l’importance du numérique et développe une stratégie en adéquation avec son temps. La nouvelle génération, il le sait, vit dans l’instantanéité, est au courant de tout et cherche une mode réactive qui lui permette d’affirmer son individualité: “En 2009, l’engouement pour MSGM est né des imprimés psychédéliques faits à l’ordinateur dans des couleurs flashy. À l’époque déjà, beaucoup de jeunes préféraient glaner leurs idées sur internet plutôt que dans les pages des magazines.” À ce souci d’éveil permanent, le créateur associe des formes et des matières modernes et irrévérencieuses, souvent inspirées de la côte italienne, où il a grandi. Visionnaire et altruiste, Massimo Giorgetti ne dit presque jamais “je”. Derrière ce “nous” dont il abuse, c’est aussi son gang qu’il sollicite : un cercle de plasticiens, de musiciens, de stylistes, d’entrepreneurs implantés à Milan et qui contribuent de près ou de loin à l’aventure MSGM. Si la marque ne se définit pas à proprement parler comme un collectif, elle assume haut et fort sa transversalité et flirte avec la performance: “J’aime penser que mes collections donnent corps au son : de la musique pour les yeux !” Son éclectisme, le designer de 39 ans l’exprime aujourd’hui plus que jamais. Depuis le printemps 2015, il assume la direction artistique d’Emilio Pucci en plus de ses fonctions chez MSGM. Un monument de la mode florentine qu’il apprivoise sans complexes, rompant avec l’esthétique gypset insufflée par Peter Dundas, son prédécesseur: “La maison Pucci a un héritage colossal. Au départ, j’étais un peu effrayé par le poids du passé et j’ai fait beaucoup de recherches dans les archives pour réinterpréter les pièces iconiques. Puis j’ai compris que, même si Pucci est une maison historique, elle a une personnalité très jeune : j’ai donc commencé à imposer mon style tout en respectant ses particularités. J’espère avoir fait le bon choix.” Massimo Giorgetti au travail dans son appartement et en haut le backstage du défilé Automne-Hiver 2016/17 de MSGM. Cet article La mode en capitales avec Massimo Giorgetti est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Giulia Venturini, la Milanaise
8-08-2016 05:30:03
L’ange gardien de “Toiletpaper” porte haut l’étendard arty et sophistiqué de la capitale lombarde. Par Jeanne Potter Bras droit des fondateurs de Toiletpaper, Pierpaolo Ferrari et Maurizio Cattelan, Giulia Venturini orchestre depuis Milan les projets surréalistes et irrévérencieux du magazine bisannuel lancé en 2010 : “J’aime travailler avec des photographes qui m’inspirent… Ce que je préfère, c’est quand le job devient une vraie conversation.” Italienne pure souche élevée dans la campagne lombarde, Giulia a toujours envisagé sa vie sous l’angle de la photographie: “Mon truc, c’est de rechercher et de trouver l’absurdité dans les choses du quotidien. Ma grande passion, c’est la photo, mais je ne me considère pas moi-même comme une artiste.” Avec Toiletpaper, la Milanaise est servie : en quelques années, le magazine s’est forgé une aura internationale et une identité hors des sentiers battus, sorte de nouvel Oulipo pictural, parfois provoc’, toujours perché. Quand elle n’officie pas chez Toiletpaper, Giulia Venturini change de masque et passe devant l’objectif. Il faut dire que, avec ses jambes démesurées et son regard de braise, la Transalpine était prédisposée. Son port de reine, elle le doit à des heures intensives de danse classique quand elle était petite fille: “Je voulais intégrer un ballet.” Pour Giulia, le mannequinat est surtout un prétexte pour passer du temps avec sa sœur jumelle, Camilla, qui vit à New York: “J’aime travailler avec ma sœur, et comme ça je ne suis pas seule dans ma chambre d’hôtel!” Ensemble, elles ont déjà posé pour les cadors de la presse branchée (Jalouse, Dazed & Confused, Oyster, etc.), et raflé au passage une prestation au défilé Tod’s printemps-été 2016, en septembre dernier à Milan. Premières it-girls à avoir osé la buzz cut et premières jumelles à défiler côte à côte, les sœurs Venturini ont l’esprit avant-gardiste. PORTRAIT MILANAIS Si vous étiez un monument historique ? “Le Duomo.” Si vous étiez un musée? “Le cimetière monumental ; ça peut paraître bizarre, mais c’est un véritable musée.” Si vous étiez un jardin? “Les jardins publics Indro Montanelli.” Si vous étiez un quartier? “Le quartier de la gare Centrale.” Si vous étiez une rue? “Foro Bonaparte, la vue sur le Parco Sempione y est magnifique.” Si vous étiez un café? “La Pasticceria da Sissi, sur la place Risorgimento.” Si vous étiez une terrasse ? “Le sommet du Duomo.” Si vous étiez une station de métro ? “Centrale, un endroit bouillonnant de vie.” Si vous étiez un moyen de transport? “Un ‘Ciao’ de Piaggio, une mobylette très célèbre dans les années 1980.” Si vous étiez une saison? “Difficile de choisir entre le printemps et l’été…” Si vous étiez un hôtel? “Le Grand Hotel et de Milan.” SES BONNES ADRESSES “Difficile de choisir parmi tous les bons restaurants dont regorge Milan : Ristorante da Giacomo. Via Pasquale Sottocorno, 6. Pizzeria Sibilla. Via Mercato, 14. Al Matarel. Via Laura Solera Mantegazza, 2. Trattoria Torre di Pisa. Via Fiori Chiari, 21/5. “Quelques perles de la ville :” Le jardin botanique et la bibliothèque Braidense, dans l’enceinte de l’Académie des Beaux-Arts de Brera. La Cène, fresque de Léonard de Vinci, dans le couvent de Santa Maria delle Grazie. La villa Necchi Campiglio. La maison Boschi di Stefano. La tour Velasca, 106 m de haut. Cet article Giulia Venturini, la Milanaise est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Neuf montres d’ici et d’ailleurs
7-08-2016 16:45:06
Plusieurs fuseaux horaires au poignet, pour vivre une mondialisation élégante. Réalisation Emily Minchella 1. Audemars Piguet: montre “Jules Audemars”, boîtier en or gris, cadran argenté, Dual Time, de réserve de marche et de la date, remontage automatique, 37400 €. 2. Chanel Horlogerie: montre “J12” GMT en céramique high-tech noir mat, mouvement automatique, deuxième fuseau horaire sur le rehaut, prix sur demande. 3.Chopard: montre “Mille Miglia” en acier, mouvement automatique, fonctions chronographe et GMT, bracelet en caoutchouc, boucle en acier, 5370 €. 4. Hublot: montre “Big Bang Alarm Repeater”, 45 mm, boîtier en céramique noire, mouvement HUB5003, alarme à remontage manuel et mouvement GMT, bracelet en caoutchouc, 43600 €. 5. Harry Winston: montre “Avenue Dual Time Automatic”, boîtier en zalium, mouvement mécanique à remontage automatique, bracelet en cuir, prix sur demande. 6. Jaquet Droz: montre “Grande Seconde Dual Time”, 43 mm, en acier, cadran en onyx, mouvement automatique, 17900 €. 7. Louis Vuitton: montre “Voyager” GMT, boîtier en acier avec finitions polies et satinées, cadran argent, mouvement automatique, disque GMT, bracelet en cuir taurillon, réserve de marche, 4200 €. 8. Zénith: montre “Pilot Doublematic”, boîtier en acier, mouvement El Primero, réserve de marche, bracelet en alligator, 15200 €. 9.Blancpain: montre “Villeret quantième annuel GMT” en acier, mouvement automatique, double fuseau horaire, 25450 €. Cet article Neuf montres d’ici et d’ailleurs est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Alessandra Lanvin : les pieds dans l’eau
5-08-2016 17:16:43
Cosmopolite, la créatrice de chaussures Alessandra Lanvin aime aussi se replier dans son havre de paix, près d’Aperlaï en Turquie. Par Léa Trichter-Pariente Photographie Raphaël Gianelli-Meriano Impulsive et déterminée, Alessandra rêve de vivre sur un bateau, en mouvement constant. D’ailleurs, bien qu’établie à Paris depuis quinze ans, où elle vit avec son mari Hubert Lanvin (petit-fils de Jeanne Lanvin) et son fils Victor, elle ne passe pas un mois sans courir le monde. Essentiellement en Italie (Venise, Florence et Naples) pour suivre l’élaboration et la production de ses souliers, mais aussi à Hong Kong, New York, Tokyo, Moscou ou Dubaï, auprès de ses partenaires. De mère turque et de père italien, elle a vécu à Milan, où elle est née, ainsi qu’à Istanbul, Genève et Zurich, où elle a grandi, et à Paris, Londres et New York, où elle a étudié l’histoire de l’art et les sciences politiques. “Ma mère était collectionneuse d’art et muse. Ouverte d’esprit avec un amour inconditionnel pour les métiers d’art, elle était proche de Dalí et d’artistes turcs émergents comme le photographe Ara Güler et le romancier Yaşar Kemal. Mon père est originaire de Turin. Il a travaillé toute sa vie dans l’industrie des ressources naturelles, du pétrole et du gaz, et a habité sur tous les continents, notamment en Inde, au Venezuela et en Colombie, où sont nées mes sœurs.” À l’origine chasseuse de têtes dans l’industrie du luxe et de la mode, Alessandra décide en 2010 de changer de cap pour s’adonner à sa véritable passion: la chaussure. Elle fonde Aperlaï, nom donné en référence à la cité antique située près de sa maison de vacances, en Turquie. “Avec Aperlaï, j’ai voulu apporter une signature graphique avec des lignes pures, organiques, et un design fort.” Souci du détail et confort sont omniprésents dans la réflexion de chacune de ses créations, qui allient modernité et féminité. “J’ai appris toute la partie complexe et technique de la chaussure au contact des artisans italiens avec qui j’œuvre. Ils ont une passion et une patience infinie pour leur travail.” Outre son mocassin “Gatsby”, ses best-sellers “Geisha” et “Zottsass” sont reconduits de saison en saison. Mais Alessandra ne cesse de réinventer son style, notamment en collaborant avec des marques pointues telles que Peter Som, Mara Hoffman, Wanda Nylon ou encore Vetements. Sa prochaine collaboration, avec Michel Klein, est prévue pour l’été prochain. Parmi ses plus fidèles clientes, on retrouve Kate Bosworth, Blake Lively, Naomi Watts, Gwyneth Paltrow, Keira Knightley, Beyoncé, Rihanna ou encore Vanessa Paradis, toutes adeptes de ses talons architecturaux et de ses combinaisons de matières audacieuses. Son matériau fétiche ? Le suède d’agneau, qu’elle apprécie pour sa douceur et la profondeur de ses couleurs, et qu’elle associe volontiers à des matières techniques tels le Plexiglas, le vinyle ou la gomme. “L’art est ma principale source d’inspiration: Pollock pour les matières, Picasso et Mondrian pour les couleurs et Ross Lovegrove pour les structures.” Cheffe d’une entreprise de douze salariés, Alessandra dispose d’un réseau de distribution exclusif de quatre-vingts points de vente, outre sa boutique parisienne de la rue du Mont-Thabor. Reconnue par la profession, elle a été sélectionnée l’an dernier comme talent émergent lors de la remise des FNAA (Footwear News Achievement Awards) et trois de ses modèles ont été retenus par le Fashion Institute of Technology de New York pour l’exposition “Shoe Obsession”, parmi les souliers les plus “contemporains, créatifs et indispensables de la mode”. Travailleuse effrénée, elle s’accorde une pause estivale chaque année dans sa maison de vacances au sud-ouest d’Antalya, près d’Aperlaï, où elle se retire un mois. Simple et dépouillée, la maison, encastrée dans la pierre, a été construite il y a trente ans par Peter Marangoni, un architecte italien basé à New York. En totale harmonie avec son environnement, sans eau ni électricité, avec une très mauvaise connexion internet, la demeure, qui comprend cinq bâtisses, fait la part belle aux éléments naturels: la mer et la végétation, principalement des cactus, des bougainvillées et des oliviers. Ce lieu est difficile d’accès; le périple est long pour y parvenir. Arrivé à Istanbul, il vous faut reprendre un avion pour Antalya, puis faire trois heures de voiture jusqu’à Kaş et enfin prendre un bateau durant une trentaine de minutes jusqu’à la presqu’île de Limanagzi. “Mes parents étaient en voyage de noce sur un kayak lorsqu’ils sont tombés amoureux de cette crique. Ils ont acheté ce terrain au bord de l’eau. Aujourd’hui, la zone est protégée. Nous sommes donc restés presque seuls.” Tout est fait pour rendre la vie des hôtes facile dans cette propriété familiale et accueillante. “Nous adorons recevoir nos amis.” Rustique et sans prétention, la maison a été réalisée intégralement à partir d’éléments locaux. À l’intérieur, les ravissants coussins du salon ottoman ont été brodés à la main par des dames des villages alentour et les tommettes du sol, usées, décolorées et chargées d’histoire, viennent d’un ancien monastère du XVIIIe siècle. “C’est ce même monastère qui a construit une citerne dans la montagne, où nous allons toujours chercher l’eau potable pour la maison.” Très italienne dans son déroulement, la journée s’écoule au gré des repas. “Un plongeon au réveil suivi d’un petit-déjeuner en famille, puis d’une balade en bateau ou d’une virée en paddle, avant un déjeuner sur le bateau, ancré dans une crique. Parfois, nous partons explorer les ruines émergentes ou nous faisons de la plongée. Avant le dîner, nous nous retrouvons pour un apéro spritz et parmesan.” La nourriture, fraîche et délicieuse, se compose principalement de poissons achetés à des pêcheurs qui passent devant la maison avant d’aller vendre au marché. “On a vraiment l’impression de vivre sur un bateau. La retraite est totale.” Aperlaï, 28, rue du Mont-Thabor, Paris 1er. www.aperlai.com Cet article Alessandra Lanvin : les pieds dans l’eau est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Aux arts (et cætera)
4-08-2016 13:48:35
D’ambitieuses fondations privées redonnent à Paris une place de choix sur la carte de la création contemporaine tout en exaltant la gloire de groupes de luxe. Ou comment l’art, insigne ultime du pouvoir, est devenu le terrain de jeu favori des grands capitaines d’industrie. Par Hervé Dewintre Au fond, les grands seigneurs français ont toujours eu tendance à souligner l’éclat de leur règne par les arts (“qui sont la gloire des nations” pour Louis XVIII) et plus précisément, par l’architecture. Comme si l’édification de bâtiments grandioses, singuliers, était le moyen ultime – le seul même – capable d’attester une puissance passée à des générations futures. Louis XIV nous a offert Versailles, Georges Pompidou un centre à son nom, François Mitterrand la pyramide du Louvre, Jacques Chirac le Musée du quai Branly. C’est un fait : l’art et le pouvoir ont toujours été intrinsèquement liés. On répète souvent, à tort ou à raison, que le pouvoir politique a désormais cédé de sa puissance aux capitaines d’industrie ou de la finance. Assertions que seuls les historiens seront en mesure de juger. En tout cas, il n’est pas anodin de constater que Paris bénéficie désormais de trois espaces exceptionnels dédiés à l’art contemporain grâce à la passion de trois géants de l’industrie du luxe. Le fait qu’ils aient choisi Paris pour exposer leur collection respective résonne comme un cri d’amour et de reconnaissance à la cité qui, par son foisonnement créatif et l’étendue de ses savoir-faire, a permis l’émergence de leurs groupes de luxe. Comme si, en somme, l’art n’était plus la gloire des nations, mais la gloire des entreprises qui elles-mêmes sont devenues la gloire des nations. LE PRÉCURSEUR Dans l’industrie du luxe, tout le monde connaît Alain Dominique Perrin, il est unanimement respecté. Son parcours exemplaire chez Cartier, dont il fut le président durant trois décennies, puis chez Richemont (puissant groupe suisse de luxe comprenant Cartier, Van Cleef & Arpels, Piaget, ainsi qu’un nombre impressionnant de manufactures horlogères prestigieuses) a inspiré de nombreuses vocations. Bon vivant, ami de Claude François, de Lou Reed, de Gérard Lenorman et de François Pinault, exécuteur testamentaire de l’artiste César, ce natif de Nantes, qui prit sa retraite en 2003, fut le précurseur du luxe contemporain. Ses intuitions, qui peuvent sembler évidentes, méritent qu’on s’y attarde encore aujourd’hui : “Ne pas confondre cher et luxe ; le luxe et la mode, ce ne sont pas les mêmes métiers: la mode, ça se démode, le luxe ça ne disparaît jamais.” La France lui doit l’inscription de la loi sur le mécénat privé dans la constitution. Paris lui doit la Fondation Cartier, une idée – sans équivalent à l’époque – qui lui fut soufflée par César. Nous sommes en 1984. Alain Dominique Perrin pressent à l’époque qu’il faut non seulement inscrire Cartier dans la pérennité, mais aussi dans la société civile. L’exemple, c’est le Danemark, qui fut précurseur du mécénat moderne en entreprise. Plus prosaïquement, reconnaitra-t-il plus tard, il s’agissait aussi de faire en sorte que Cartier ne soit pas rejetée par l’intelligentsia de gauche en dépassant sa condition de maison de luxe pour devenir un acteur de la modernité et de la création. Jamais il ne fut question de faire briller Cartier par le foot, la F1 ou les voiles, Cartier brillerait avec les artistes ! Avec quelques règles strictes et intangibles devenues des lois immuables dans la maison : les artistes exposés à la Fondation Cartier ne sont jamais mis en contact avec Cartier – qui se suffit à lui-même – pour créer des objets ou des produits. “Faire travailler un artiste sur une affaire commerciale, c’est prendre le risque de le détruire”, les opinions d’Alain Dominique Perrin sont parfois tranchées. Il n’hésita pas à déclarer que les œuvres de Jeff Koons ou de Murakami ne passeront pas à la postérité : “Certains collectionneurs sont las de voir décliner l’art de Murakami sur des accessoires.” L’ICEBERG ÉTINCELANT Octobre 2014. Trente ans jour pour jour après l’ouverture de la Fondation Cartier, une foule de personnalités se réunit à la frontière de Paris et de Neuilly autour d’un bâtiment hors normes, une sorte d’iceberg métallique qui dresse avec majesté ses coques-élytres saisissantes et ses verrières étincelantes dans le ciel du bois de Boulogne. C’est la Fondation Louis-Vuitton qui vient d’être inaugurée par François Hollande et Bernard Arnault, un projet titanesque mené à bien par l’architecte Frank Gehry. Bernard Arnault, le PDG de LVMH qu’on ne présente plus, est réputé pour sa pudeur, un homme du Nord. Le plus célèbre patron de France préfère parler de son entreprise plutôt que de sa personne. S’il lui arrive de communiquer sur sa passion pour les mathématiques (“l’important, c’est la dérivée!”), pour le piano ou pour l’architecture, on connaît moins l’affection qui le lie à l’art contemporain. Moins flamboyant que chez d’autres collectionneurs plus expansifs, ce lien n’est pourtant pas moins conséquent. En tout cas, il vient de loin : du début des années 1980 lorsque le futur patron de Dior acheta ses premières œuvres de Picasso, Matisse, Calder ou Rothko. Ci-dessus Bernard Arnault La Fondation Louis Vuitton S’il possède la maison de ventes d’art britannique Phillips, le PDG de LVMH s’est toujours refusé à être un mécène solitaire. Suzanne Pagé, qui fut la remarquable directrice du Musée d’Art moderne de la ville Paris, assure depuis 2006 la direction artistique de la collection Louis Vuitton. Elle insiste sur un point visiblement décisif à ses yeux : les œuvres achetées pour cette collection ne sont pas destinées à être revendues. Comme si, en filigrane, se détachait de ce projet d’envergure une hantise de l’éphémère. Il est vrai que Bernard Arnault, qui se reproche parfois d’être impatient, parle souvent du temps. L’admiration qu’il porte à Bill Gates est sincère, mais pas autant que son amour pour la durée: “Dans cent ans, on appréciera toujours Dom Pérignon (propriété de LVMH, ndlr) mais on ne se souviendra pas forcément de Microsoft.” LA BOURSE ET LA VIE  “C’est une très belle journée !”, Anne Hidalgo gratifie d’un sourire radieux chacun des journalistes venus à cette conférence de presse matinale. Nous sommes le 27 avril. François Pinault est présent, ses enfants aussi. Le maire de Paris ne cache pas sa joie : “C’est une chance inouïe d’accueillir à Paris la collection de Monsieur Pinault !” La rumeur courrait depuis plusieurs mois : François Pinault veut créer un espace dédié à l’art au cœur de Paris. On hésitait à y croire tant le sort s’était acharné contre le puissant fondateur du groupe Kering (qui possède entre autres Gucci, Saint Laurent et Bottega Veneta). En 2005, un projet de musée extraordinaire situé sur l’ancien site des usines Renault de l’île Seguin avait été annulé. En cause, diverses lenteurs liées à de nombreux intérêts contradictoires. Le collectionneur s’était alors tourné vers Venise, où il s’est offert le Palazzo Grassi et la Punta della Dogana pour y exposer une partie de sa collection personnelle. L’anecdote est bien connue : en 2003, lorsqu’il décide de prendre sa retraite et de confier les clefs de son empire à son fils, celui- ci s’inquiète : “Mais que vas-tu faire maintenant ?”, demande François-Henri Pinault à son père. Le Tout-Paris était incrédule. On ne prend jamais sa retraite à ce niveau de responsabilités. Évidemment ce fut dur, les proches du magnat breton parlèrent de dépression mais, au final, l’art fut un puissant dérivatif. Et bientôt, une passion dévorante. Cinq ans auparavant, en juin 1998, François Pinault s’était porté acquéreur de Christie’s, la plus grande maison de vente d’œuvres d’art au monde. Personne ne vit le coup venir. Cet achat lui ouvrit les portes du marché de l’art, lui facilita tous les contacts. Les experts raillèrent volontiers les mérites patrimoniaux de cette passion (les œuvres d’art ne sont pas soumises à l’impôt sur la fortune) et pourtant, nombreux sont les galeristes qui confient avoir vu un jour débarquer François Pinault, les yeux brillants, pour acheter l’œuvre obscure d’un artiste inconnu. Sa collection, commencée en néophyte à la fin des années 1980, est aujourd’hui l’une des premières au monde. François Pinault avait-il perdu l’espoir de voir un jour exposer une collection à son nom dans son pays natal ? Non, bien sûr. Il était même en négociations avec la ville de Paris dans le but de trouver un édifice digne de ce nom, de préférence au cœur de la capitale. On avait un temps parlé de l’espace Pierre-Cardin mais, fin avril, le suspens prit fin: ce sera la Bourse de commerce de Paris. François Pinault promet désormais une nouvelle vie à ce bâtiment superbe du XVIIIe siècle, qui jouxte la rue du Louvre. Martin Béthenod, sera le directeur du site, Tadao Andō l’architecte du projet. Les travaux doivent commencer en janvier 2017, la première exposition est prévue fin 2018. À cette date, quelques pâtés de maisons plus loin, se terminera enfin l’homérique chantier de rénovation de la Samaritaine qui incarnera, au cœur historique de Paris, l’installation définitive du luxe vu par LVMH. La partie d’échecs continue. Du grand art. Cet article Aux arts (et cætera) est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Entre luxe et art : les mondes de Peter Marino
3-08-2016 13:33:12
Quand les boutiques de luxe se conjuguent avec l’art contemporain, l’“expérience” du lieu prend une ampleur inédite. Telle est la marque de fabrique de Peter Marino. Un beau livre retrace ses trois décennies de collaborations avec les artistes. Par Yamina Benaï Tout de cuir noir, casquette cloutée et bottes de motard, Peter Marino campe une silhouette inattendue dans le monde codé du luxe. Qui d’autre que lui pourrait s’octroyer cette liberté stylistique, tout en s’assurant l’oreille attentive des puissants? Personne. Car depuis sa mise en orbite en 1984 à la faveur de son intervention pour le grand magasin Barneys à New York, il est de notoriété que le Marino manifesto tient en deux volets principaux: préserver l’identité de la marque, augmenter les ventes. Peu de temps avant, il avait réorchestré la Factory d’Andy Warhol puis les appartements de Bergé et Saint Laurent à l’hôtel Pierre. En quelques mouvements, donc, le diplômé du Cornell’s College of Architecture avait acquis un laissez-passer à durée illimitée. Tant la suite rassemble un aréopage de griffes, parfois concurrentes, pour lesquelles, force est de constater que Marino a transfiguré l’impact du contenant sur le contenu. En attribuant à la boutique, non plus la seule fonction de point de vente mais de dispensateur d’expérience, Marino assure au lieu une pérennité, valeur ô combien volatile. Et pour sublimer l’acte d’achat, Marino a, depuis une trentaine d’années, sollicité des artistes autour de commandes spécifiques, de la sculpture à la vidéo, en passant par la peinture et l’installation. En adoptant un parcours chronologique à travers 37 commandes, parmi les 250 qui jalonnent ses différents chantiers autour du monde, l’ouvrage Art Architecture éclaire le modus operandi de Marino, émaillé de ses propres commentaires. La richesse esthétique des collaborations ainsi mises en relief souligne le triple apport de Marino: aux artistes – auxquels une visibilité originale est proposée –, à la clientèle – par la nouvelle densité sensorielle que constitue le voisinage des œuvres, et aux marques – dont il magnifie les espaces de vente. “Peter Marino: Art Architecture”, préface de Gay Gassmann (éd. Phaidon). Signature de Peter Marino le 26 septembre à la Fondation Louis-Vuitton. Cet article Entre luxe et art : les mondes de Peter Marino est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Crista Cober : une ville, un visage
2-08-2016 10:34:24
Crista Cober incarne l’élégance intemporelle de la femme Yves Saint Laurent dans la campagne de Mon Paris, nouveau parfum de la maison. Par Mélanie Mendelewitsch Photographie Fe Pinheiro La Canadienne Crista Cober, avec ses yeux azur et son allure à la fois athlétique et sexy, est le nouveau visage de la campagne de Mon Paris, fragrance sensuelle et subversive d’Yves Saint Laurent, qui bouscule les codes traditionnels du chypre. Elle a pour partenaire Jérémie Laheurte – repéré dans La Vie d’Adèle. Tous deux interprètent un couple d’amants terribles et sulfureux, vivant leur passion au grand jour et prenant Paris pour terrain de jeux. C’est dans l’intimité de l’hôtel Shangri-La, à quelques pas de la tour Eiffel, largement mise à l’honneur dans la campagne réalisée par le duo français We Are from L.A., que Crista Cober s’est confiée. C’est la première fois que vous êtes l’égérie d’un parfum. Qu’est-ce qui vous a plu dans l’aventure Mon Paris ? Je n’avais pas parfaitement saisi la portée et l’envergure de cette campagne avant de rencontrer les réalisateurs du spot et le photographe de la campagne, Billy Kidd, dont j’admire le travail. Les réalisateurs de We Are from L.A. sont vraiment talentueux, et ils ont su me transmettre leur vision. Le fait qu’ils n’aient pas un background mode m’a aidée à découvrir quelque chose de totalement nouveau: je suis très familiarisée avec l’outil photo mais je n’avais jamais participé à une vidéo, c’était une découverte. Mon Paris est également une déclaration d’amour à la capitale française… J’ai vécu à Paris trois ans, et mon parcours est intimement lié à cette ville, j’y suis très attachée. J’aime y passer du temps seule, explorer différents quartiers, me perdre dans les petites rues, traverser la Seine et découvrir des restaurants. J’aime particulièrement le 5e arrondissement et son atmosphère de village au cœur de cette grande ville tellement diverse. Quelle est votre routine beauté au quotidien ? Avant de manger quoi que ce soit, je réveille mon organisme en buvant un mélange d’eau chaude, de citron et de curcuma, connu pour ses vertus antioxydantes. J’applique ensuite une crème hydratante, un peu de lip tint et je maquille légèrement mes sourcils.” Comment prenez-vous soin de votre corps ? Je n’ai pas de routine workout à proprement parler, j’essaye de varier les activités physiques, tout en m’imposant de bouger tous les jours. Yoga, stretching, boxe ou fitness : je varie les disciplines et travaille toutes les parties de mon corps. Un tip beauté à partager ? Toujours appliquer une matière assez riche sur les pommettes, pour donner un coup de frais au teint, sans qu’il n’ait l’air trop travaillé: cela peut être de la vaseline, de la Crème de Huit Heures d’Elizabeth Arden ou de l’huile de coco. Autre astuce que l’on m’a transmis backstage : j’ai appris à vaporiser de l’eau thermale Avène sur ma peau une fois mon make-up achevé, afin de lui donner un aspect plus naturel et d’éviter d’afficher un côté trop sophistiqué. Cet article Crista Cober : une ville, un visage est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Bouillon de culture avec Inès de la Fressange
2-08-2016 08:54:37
L’ambassadrice de la maison Roger Vivier, créatrice de mode de sa propre marque, auteure de best-sellers (“La Parisienne”) et collaboratrice d’Uniqlo a le temps de partager ses coups de cœur… Par Myriam Berg Mes expos Anatomie d’une collection’ au musée de la Mode, à Paris (en photo) : tout ce que fait Olivier Saillard, le directeur du Palais Galliera, est génial. On m’a aussi dit beaucoup de bien de l’exposition consacrée à Barbie aux Arts décoratifs. Comme quoi, si le conservateur est talentueux, n’importe quel sujet devient merveilleux! Mon cinéma J’ai très envie de voir Bonne figure, le court-métrage réalisé par Sandrine Kiberlain avec Chiara Mastroianni (en photo). J’ai adoré Mustang de Deniz Gamze Ergüven, je vois tous les films où joue Boris Terral… et mon actrice préférée est Nine d’Urso (sa fille, ndlr), qui a joué dans Le Paradis d’Alain Cavalier, en 2014. Ma musique Les Stones for ever (la série Vinyl de Martin Scorsese produite par Mick Jagger est d’ailleurs remplie de morceaux que j’adore), Otis Redding, et Ayo et Jake Bugg (en photo). En ce moment, j’écoute Ni trop tôt ni trop tard de Jeanne Moreau. Dans mes playlists, on trouve Schubert, Atahualpa Yupanqui, Roberto Murolo ou encore Neil Young, qui me rappelle mon adolescence. Je ne me lasse pas de Heart of Gold, le plus beau morceau de son album Harvest. Mon art Je vais souvent au musée Cognacq-Jay, j’aime sa proportion, son ambiance, sa collection du XVIIIe siècle. J’aime aussi le David féminin et fragile de Donatello, les tableaux de Zurbarán aux lumières subtiles, le Japonais Katsuhiko Hibino et tout de Basquiat (en photo) ! J’ai aussi une passion pour les dessins de Reiser. Mes livres Mon auteur favori: Chateaubriand. J’ai connu Françoise Sagan avant de la lire. On prend enfin conscience de son talent. Je m’intéresse aux livres sur la spiritualité, les expériences de mort imminente, et mes copines se moquent de moi ! Mon design “Dans le désordre : la maison du peintre Duncan Grant, Madeleine Castaing, les maisons indiennes, les cabanes camarguaises, les meubles de Vincent Darré (en photo), les meubles Honoré à Marseille, et j’ai une passion totale pour les poteries et les meubles tunisiens Tinja. Cet article Bouillon de culture avec Inès de la Fressange est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
5 cours de sport to go
1-08-2016 17:09:04
Pour préparer son corps avant l’été ou bien pour démarrer la rentrée sur les chapeaux de roues, voici 5 cours de sports en salle sur lesquels se jeter avant qu’ils n’affichent complet. Par Karen Rouach   120 minutes de « Beautiful Body Challenge » à L’Éléphant Paname Pour un corps de rêve tout au long de l’année, rendez-vous à cet atelier de 2 heures, rythmé par plusieurs séquences inspirées du fitness, de la danse classique, du pilates et du yoga. Avec sa partie cardio training qui brûle rapidement de l’énergie, sa partie renforcement musculaire et gainage, et enfin ses étirements pour s’affiner, le cours travaille en profondeur les fessiers, les cuisses, les bras et les abdominaux. Une playlist endiablée, mixée par le DJ Dr Alex en studio, accompagne les exercices, pour sculpter son corps avec grâce et intensité. Le bon coach : Géraldine Werner, fondatrice de la méthode BarreShape®, qui promet un corps de danseuse en deux temps trois mouvements. L’Elephant Paname, 10 Rue Volney, 75002 Paris. Tél : 01 49 27 83 33. www.elephantpaname.com   60 minutes de Yoga Chamanique au Tigre Yoga Club À travers les traditionnelles postures, ce cours vise une meilleure fluidité du corps grâce à l’étirement des différents méridiens énergétiques, en particulier ceux des jambes. Il permet également d’amplifier l’ouverture des hanches, d’équilibrer le système nerveux et de renforcer les articulations. La séance est bien sur guidée par de la musique live, de la méditation et des chants sacrés, pour ouvrir un état modifié de conscience, dont on ressent la résonance au niveau physique, mais aussi émotionnel, mental, énergétique et spirituel. Le bon coach : Romulo Pelliza, gardien du « Huamanwasi Ashram », un centre de médecine traditionnelle, de yoga et de retraites spirituelles situé en forêt amazonienne au Pérou. Tarif : 45 €. Le Tigre Yoga Club, 19 Rue de Chaillot, 75116 Paris. Tél : 09 84 54 17 34. www.tigre-yoga.com   45 minutes de vélo fou chez Dynamo Cycling Dynamo, c’est comme faire du vélo dans une boite de nuit. Abdos, haltères, pompes, cardio… Porté par la musique et le dynamisme du coach, dans une salle climatisée et éclairée à la bougie, vous pédalez vite, très vite, et « dansez » sur votre vélo, les pieds accrochés aux pédales. Un moment d’évasion, hors du temps, pour rayonner jour après jour. Attention, ça décoiffe, et c’est addictif. Le bon coach : Clotilde, dont les cours sont toujours full, Jérémie, pour ses playlist avant-gardistes, ou Tilly, qui sait remotiver mieux que personne. Tarif : la première séance est gratuite, puis 28 € en moyenne. Dynamo Cycling, 14 rue St Augustin, Paris 2è; et 79 rue La Boetie, Paris 8è. www.dynamo-cycling.com   45 minutes de Pilates chez Must Institute Une fois les portes de cet immeuble haussmanien poussées, l’ambiance y est si intimiste que vous aurez l’impression d’être comme à la maison. Must Institute, qui possède également un centre à Montparnasse, propose des cours individuels ou semi-collectifs, avec ou sans machines, dans un appartement minimaliste, loin des salles de sports immenses et impersonnelles. Le travail est bien ciblé, le suivi personnalisé selon votre âge, morphologie et condition physique. Un must. Le bon coach : Karim, qui ne laisse rien passer. Must Marceau, 29, avenue Pierre Premier de Serbie, 75116 Paris. Tél : 01 47 20 18 92. www.must-institut.fr     30 minutes de fessiers « Do Brazil » à L’Usine Opéra Besoin de raffermir son fessier sans pour autant endurer un workout à rallonge ? Le nouveau cours Fessiers Do Brazil de l’Usine permet de se sculpter progressivement un arrière-train tonique et rebondi. Chaque séance de trente minutes fait travailler la zone médiane du corps dans sa globalité. On y affine aussi ses jambes et le bas du ventre au rythme du funk brésilien, grâce à un enchaînement musclé de squats, de fentes et d’exercices au sol. Pour un fessier tout droit venu des plages de Copacabana. L’Usine, 8, rue de la Michodière, Paris 2e, ou 16, rue Quincampoix, Paris 4e. Tél : 01 42 66 30 30. www.usineopera.com Cet article 5 cours de sport to go est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Dior is in town : la boutique Dior à Londres
1-08-2016 16:28:12
Pour la première fois à Londres, tout l’univers de Dior est réuni sous un même toit. L’occasion d’inaugurer une collection consacrée à la maison. Par Léa Trichter-Pariente La reine Élisabeth II, Margot Fonteyn, Vivien Leigh, Wallis Simpson, la princesse Diana: l’amitié Dioro-britannique ne date pas d’hier. Elle est plus que jamais d’actualité: Dior is in town, la très parisienne maison de couture débarque à Londres. La boutique a ouvert ses portes sur New Bond Street, dans l’ultra-chic quartier de Mayfair. “Nous espérons qu’on se rendra dans cette boutique comme on pénètre dans la maison d’un ami pour la première fois, en explorant chaque pièce”, explique Peter Marino, l’architecte, qui a associé les codes emblématiques de la maison à l’esprit anglais. L’idée? Que le client soit en immersion dans cet hôtel particulier de quatre étages, et qu’il en sorte imprégné de la culture et de l’art de vivre de la marque. À mi-chemin entre la boutique et la galerie, l’espace est habillé de nombreuses œuvres, échos au goût prononcé de Christian Dior pour l’art. Parmi les plus imposantes, figurent la fresque animée d’Oyoram, qui illumine l’escalier, l’iconique œil de Marc Quinn, le mur de sujets en porcelaine de Beth Katleman et des sculptures de Tony Cragg et de Rado Kirov. La House of Dior, department store grand luxe, abrite toutes les collections de prêt-à-porter (femme et homme, enfant et bébé, avec le premier service de demi-mesure du pays et des salons d’essayage privés) mais aussi les chaussures, les accessoires, la joaillerie, l’horlogerie et la parfumerie. Point d’orgue de la visite, le premier département maison, Dior Home. Inédite, la collection exclusive et raffinée s’inspire du soin avec lequel le créateur décorait ses propriétés de Paris, de Milly-la-Forêt ou de la Colle Noire en Provence – on sait qu’il aimait s’occuper de son potager et concevoir de la vaisselle ornée de ses initiales. “Habiller une maison qui ne vous ressemble pas, c’est un peu comme porter les vêtements d’un autre”, avait-il coutume de dire. On trouvera du thé parfumé aux fragrances emblématiques, des services de table et le linge, et les créations en éditions limitées d’amis artistes et designers invités. Coups de cœur pour le panier à pique-nique de Lucie de la Falaise, les assiettes poudrées d’India Mahdavi, le cendrier en marbre et laiton de Jérôme Faillant-Dumas et les objets en verre de Murano rose et gris de Giberto Arrivabene. Cette collection évoluera et innovera sans cesse en proposant régulière- ment de nouveaux objets et de nouvelles collaborations surprenantes. House of Dior, 160-162, New Bon Street, Mayfair, Londres. Cet article Dior is in town : la boutique Dior à Londres est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Baume & Mercier célèbre Un Violon sur le Sable
1-08-2016 16:12:19
« Un Violon sur le Sable » a livré un nouveau cru d’exception, cet été à Royan. Sublimée par les participations d’Amandine Albisson, Edgar Moreau et Xavier de Maistre, cette 29e édition marquait aussi les sept années d’amitié entre Baume & Mercier et le festival.   Par Mathilde Berthier Le temps est suspendu face à l’océan, sur la plage de la Grande Conche. Le violoniste franco-serbe Nemanja Radulovic et l’orchestre symphonique du festival achèvent les dernières notes de la « Méditation de Thaïs ». Sur l’avant-scène, Amandine Albisson et Audric Bezard esquissent un ultime pas de danse devant les quelques 35000 spectateurs venus assister à ce concert d’ouverture. La jeune soprano Tatiana Probst prolonge la magie avec l’Aria de la Luna, tiré de « Rusalka » d’Antonin Dvorak, juste avant le feu d’artifice final, rythmé par les cuivres wagnériens de « Rienzi ». Tradition oblige, Un Violon sur le Sable célèbre l’art sous toutes ses formes : musique, danse, théâtre… chaque tableau mêle les époques et les savoir-faire, sous la houlette du chef montpelliérain Jérôme Pillement. En coulisses, Philippe Tranchet, directeur du festival, oeuvre aux côtés des partenaires officiels de l’épopée, dont l’horloger suisse Baume & Mercier, représenté par son CEO Alain Zimmermann  : « Mon meilleur ami vit ici. Il y a vingt ans, j’étais venu le voir et il m’avait parlé du Violon sur le Sable. Je me suis souvenu de ce moment plusieurs années plus tard, et j’ai découvert qu’entre temps le festival avait pris des proportions incroyables. Notre partenariat dépasse le sponsoring, nous avançons main dans la main… Baume & Mercier offre une montre à chaque soliste, en souvenir de ce moment. La montre dépasse le côté purement temporel, c’est comme un porte-bonheur. » Et 2016 ne fait pas exception à la règle. Cette saison, la danseuse Ksenia Parkhatskaya, le ténor Diego Silva ou la percussionniste Vassilena Sérafimova sont ainsi repartis avec un garde-temps Baume & Mercier gravé à leur nom : « L’important est de savoir si la montre correspond à la personne. En amont, je parle beaucoup avec Philippe Tranchet et Jérôme Pillement, qui connaissent bien les musiciens. Après le festival, nous gardons contact avec les solistes, dont certains viennent se produire à Genève et à Lausanne… Aujourd’hui, nous entretenons des liens très forts avec la violoncelliste Camille Thomas, à qui nous avions offert une Linea. », poursuit Alain Zimmermann. Bientôt trentenaire, le « Violon » aborde sa quatrième décennie des projets plein la tête. Programmation d’exception, mises en scène de haut-vol… Ce 30e acte verra la sortie en édition limitée d’une montre « Un Violon sur le Sable », déclinée en une poignée d’exemplaires : « La musique c’est le temps, sa maîtrise et sa mesure. Baume & Mercier partage cette philosophie. »   www.leviolonsurlesable.com  Cet article Baume & Mercier célèbre Un Violon sur le Sable est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
C’est healthy : on se tient au jus
1-08-2016 14:58:44
1Les fruits et les légumes seraient-ils le nouvel or organique ? Une génération de femmes vient de lancer avec succès des enseignes de boissons aux vertus détox. Focus sur les gourous du smoothie à suivre de près. Par Mélanie Mendelewitsch   La plus arty : Marie-Victoire Debré Née de la rencontre entre la comédienne Marie-Victoire Debré et la naturopathe Claudine Richard, Bojus propose de véritables concentrés de beauté à boire: ces jus pressés à froid dans le labo-atelier de la marque sont obtenus grâce à une méthode d’extraction lente. Un procédé essentiel, qui permet de conserver le meilleur des vitamines, enzymes et minéraux chers à l’éclat de notre peau. 6, rue de Montmorency, Paris 3e. www.bojus.fr L’experte santé : Agathe Audouze De son propre aveu, son désormais mythique Café Pinson est né d’une “crise de la trentaine”. Intolérante au gluten et aux produits laitiers, Agathe Audouze imagine ce temple du manger sain, véritable institution du Marais. Et prône les vertus des jus homemade 100 % bio, cocktails d’énergie chargés en vitamines, nutriments et antioxydants, qui apportent, selon elle, beaucoup plus de nutriments qu’un repas standard. 6, rue du Forez, Paris 3e. www.cafepinson.fr La beauty queen : Mareva Galanter Une reine de beauté reconvertie dans l’art du juicing ? La nouvelle avait de quoi faire gloser les mauvaises langues. Et pourtant, la ligne parfaite de Mareva Galanter est son meilleur argument de vente : en association avec son amie la nutritionniste star Valérie Espinasse, la sublime Tahitienne lance Good Organic Only. Des cures détox et tasty 100 % bio, vendues en ligne et dans sa première boutique parisienne. 17, rue des Archives, Paris 4e. www.goodorganiconly.com Les plus nature : Claire Nouy et Gabrielle Rotger-Marcombes La première est née et a grandi dans un petit port breton, la seconde est ingénieure gastronome : à elles deux, Claire Nouy et Gabrielle Rotger-Marcombes ont créé Nubio, enseigne parisienne de jus pressés à froid. Véritable caution “terroir” d’une industrie archi-saturée, elles s’intéressent de près aux innovations agroalimentaires et assurent toutes les étapes de la mise en place de leurs jus 100 % raw. 4, rue Paul-Bert, Paris 11e. www.nubio.fr La beauté en héritage : Claire Courtin Chez Clarins, la beauté est une affaire de famille. Quand l’héritière du groupe, Claire Courtin, a lancé sa marque C’Juice, elle consulte l’expert de la maison mère, l’ethnobotaniste Jean- Pierre Nicolas, pour élaborer smoothies et jus drainants et dépolluants. Des composants qui viennent directement agir sur l’éclat de la peau, des cheveux et des ongles, et dont on découvre les vertus infinies dans l’excellente section Jutothèque du site de la marque. 21, rue du Dragon, Paris 6e. www.cjuice.fr La défricheuse : Emma Sawko Après avoir vecu à New York, cette ancienne pubarde, vegan depuis sa plus tendre enfance, pose ses valises à Dubaï. Dans ce temple de la junk food, Emma Sawko lance son concept-store Comptoir 102. Loin de s’arrêter en si bon chemin, la gourou du phénomène slow life inaugure début 2016 Wild and The Moon, son restaurant healthy, en plein cœur du haut-Marais parisien, devenu en quelques mois le lieu de ralliement des vegans branchés. 55, rue Charlot, Paris 3e. www.wildandthemoon.com Cet article C’est healthy : on se tient au jus est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Bleu blanc rose : les pendants d’oreilles du mois
1-08-2016 08:31:28
Ors et diamants révèlent les pierres précieuses de pendants d’oreilles hauts en couleur. Réalisation : Emily Minchella De gauche à droite et de haut en bas : 1. Adler: boucles d’oreilles en or blanc serti de saphirs roses taille ovale et de diamants. 2. Buccelatti: boucles d’oreilles cocktail en deux ors gravés, diamants, tourmalines paraïba et kunzites. 3. Chopard: clips d’oreilles en or gris et titane sertis de topazes, de saphirs cabochon bleus, de saphirs bleus et orange, collection haute joaillerie. 4.Cindy Chao The Art Jewel: boucles d’oreilles “White Label Kunzite” en argent et or rose sertis de kunzites, diamants, diamants jaunes et perles de conque, collection “Four Seasons”. 5. Dior Joaillerie: boucles d’oreilles “Majestueuse tourmaline paraïba” en or jaune, diamants, tourmalines paraïba, saphirs roses, émeraudes, grenats spessartites et saphirs jaunes. 6. Graff: boucles d’oreilles en or blanc serti de perles d’émeraudes et de diamants briolette. 7. Louis Vuitton: boucles d’oreilles “Fleurs d’éternité” en or rose, topazes impériales et diamants. 8. Tiffany & Co.: boucles d’oreilles en or blanc, diamants blancs et tsavorites. 9. Wempe: boucles d’oreilles en or blanc serti de diamants, de tanzanites, d’émeraudes et de saphirs.   Cet article Bleu blanc rose : les pendants d’oreilles du mois est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Londres, notre carnet d’adresses
1-08-2016 07:20:55
Tout a été dit sur la capitale du Royaume-Uni ; il ne vous manque que nos lieux préférés. Par Baptiste Piégay CHELSEA Shopping : Daylesford Organic, paradis bio (44B Pimlico Road). Accessoires de dessin, peinture et encadrement chez Green & Stone Art Materials : la crème des illustrateurs britanniques (et parisiens) vient s’y fournir (259 King’s Road). Fooding : Petit-déjeuner heatlhy chez Nell’s (191 King’s Road), déjeuner merveilleusement mondain à The Five Fields (8-9 Blacklands Terrace) et dîner obligé pour tous les foodistas locaux chez Tom’s Kitchen (27 Cale Street). Cocooning : Le Ushvani Spa revendique le titre de spa le plus luxueux de Londres. Distinction pas usurpée. Prix à l’avenant, bien sûr (1 Cadogan Gardens). Clubbing : Aller à Londres sans un minimum d’entregent est dommage : ce serait s’interdire de découvrir le Raffles, club privé un rien old school mais attachant (287 King’s Road). Sleeping : Si nous n’avez pas prévu une retraite zen, le Blakes Hotel est parfait. Luxueux, décadent (enfin, version cinq étoiles, entendons-nous bien), designé par Anouska Hempel, responsable de la boutique germanopratine de Louis Vuitton (33 Roland Gardens). EAST END Shopping : Passer une heure chez Aida et son vestiaire curieux et défricheur (133 Shoreditch High Street) et au moins autant dans le bric-à-brac domestique de Labour and Wait (85 Redchurch Street) et chez Luna & Curious, collectif d’artisans (24-26 Calvert Avenue). Fooding : Croiser des artistes déjeunant à la Rochelle Canteen (Rochelle School) et leurs galeristes le soir au Richmond, croisement stimulant entre restaurant et bar, à la cuisine souvent ébouriffante (316 Queensbridge Road). Cocooning : Des longueurs à l’Aquatics Centre, dessiné par Zaha Hadid (Olympic Park). Clubbing : Situé dans un espace vaguement postindustriel, le bar The Laundry est à mi-chemin entre une brasserie (à l’étage) et un club (au sous-sol), soit le meilleur moyen de tout faire sans s’épuiser en déplacements (2-18 Warburton Road). Palme d’or des cocktails les plus inventifs au CTC Brick Lane, dont l’un des barmen est très calé en neurosciences. On vous laisse la surprise de ses trou- vailles (68 Bethnal Green Road). Sleeping : Le Town Hall Hotel est l’une des plus convaincantes réussites architecturales du quartier, et une piscine d’anthologie (8 Patriot Square, Bethnal Green). COVENT GARDEN Shopping : Si le fromage à l’anglaise fait partie de vos inclinations, une visite chez Neal’s Yard Dairy deviendra vite un pèlerinage (17 Shorts Gardens). Ce qui n’empêchera pas de le prolonger du côté d’Aram Store, le pôle d’attraction ultime des amateurs de design (110 Drury Lane). Fooding : Greg Marchand a offert à son Frenchie parisien une déclinaison londonienne, à son image, punchy, décalée, joyeuse (16 Henrietta Street). En soirée, J Sheekey est l’épicentre de la mondanité théâtrale – et le meilleur restaurant de poissons et de fruits de mer de la ville (28-32 St Martin’s Court). Cocooning : Un massage avec des produits signés Aveda – et comme la vie londonienne use autant qu’elle enivre, pourquoi pas le soin Stress Fix (174 High Holborn) ? Clubbing : Les bons génies de l’Experimental Cocktail Club ont réussi leur coup de poker : convaincre Londres que l’art du cocktail à la française n’avait rien à envier à la mixologie anglaise (13A Gerrard Street, Chinatown)… Sleeping : Le Covent Garden (10 Monmouth Street), la perle du groupe Firmdale. S’il fallait illustrer le galvaudé adjectif cosy, des photos du lobby et des chambres seraient idéales. NOTTING HILL Shopping : Le folklorique mais incontournable Portobello Road Market, et particulièrement The Cloth Shop pour son exceptionnelle sélection d’étoffes (290 Portobello Road). Fooding : Santorini, à la fraîche cuisine grecque (10 Moscow Road), et, impérativement, un dîner chez la star de la cuisine orientale Yotam Ottolenghi (63 Ledbury Road). Cocooning : Une manucure au Josh Wood Atelier (6 Landsdowne Mews). Clubbing : Un gin tonic made in London dans un écrin coquet au Portobello Star (171 Portobello Road). Si la mythique soirée Yoyo a disparu, les nuits au Notting Hill Arts Club (21 Notting Hill Gate) secouent toujours et ne déçoivent jamais. Sleeping : Le Portobello Hotel, aux douillettes kitscheries, pour nostalgiques assumés de Downton Abbey (22 Stanley Gardens). Plus moderne, le Laslett (8 Pembridge Gardens), pour apprécier sa pomme de terre au caviar à moins de deux mètres de Bella Freud. MAYFAIR Shopping : Bond Street devrait suffire à une vie d’achats compulsifs. Plus sérieux, le sublime antiquaire Grays Antique (58 Davies Street). Fooding Le Sketch réunit harmonieuse- ment dîneurs curieux et mondains (9 Conduit Street). Le Dorchester Alain Ducasse émerveille toujours (53 Park Lane). Plus modestement – quoique –, le parfait Roka pour un déjeuner de yakitoris (30 North Audley Street). Cocooning : Pour ses soins corporels dépaysants, The House of Elemis (2 Lancashire Court). Clubbing : Un drink ou deux à l’American Bar de l’hôtel Beaumont, merveille Arts-Déco – ne pas se fier à la façade sans charme (Brown Hart Gardens) –, et bien d’autres dans le fantasque cadre de Mr Fogg’s (15 Bruton Lane), où l’on imagine bien croiser Wes Anderson. À deux tours de roue de black cab, le toujours flambant Chiltern Firehouse (1 Chiltern Street), pour un dernier, pour la route… Sleeping : Le Claridge’s, pour mille et une raisons : le canapé dans l’ascenseur, le gin tonic de compétition au bar, le restaurant Fera, l’accueil, le cachet Arts-Déco, le partenariat avec Burberry, etc. (Brook Street). Cet article Londres, notre carnet d’adresses est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Simone Rocha, fille du matin
1-08-2016 06:28:10
Née en Irlande, Simone Rocha vit et travaille à Londres. Ses collections créent l’événement dans la capitale anglo-saxonne, qui, après l’avoir immédiatement adoptée, mise désormais tout sur elle. Par Karen Rouach Si vous cherchez Simone Rocha, vous la trouverez certainement dans l’est de Londres. C’est en effet dans cette partie de la capitale que la créatrice a élu domicile avec son copain et sa fille, elle y a également installé son studio et assure les trajets de l’un à l’autre à vélo. “Mon studio donne sur le canal, ce qui est magnifique quand il y a un rayon de soleil. Quand il fait beau, j’essaye de faire travailler mon équipe dehors, à l’air frais.” Irlandaise née à Dublin il y a à peine trente ans, Simone Rocha crée l’événement à chacun de ses défilés. Sa silhouette est désormais reconnaissable à des kilomètres. Adepte de jeux de volumes, de volants, de perles nacrées, de fausse fourrure et de plastique, parfois inspirée de son Irlande natale, elle impose discrètement une nouvelle allure : celle d’une femme-enfant qui reste fidèle aux traditions. Une vision poétique – et parfois gothique – de la mode, qu’elle tient sans aucun doute de son père, le créateur John Rocha. “Mon père m’a toujours donné beaucoup de conseils. Et je lui dois mes premiers chocs visuels: petite, je m’asseyais par terre pour regarder ses défilés.” Si la mode a toujours fait partie de sa vie, la jeune femme se tourne d’abord vers des études d’art, avant d’intégrer la prestigieuse Central Saint Martins. Topshop sponsorise alors ses premiers défilés. “La ville de Londres soutient la création et fournit une quantité énorme d’inspiration pour les gens qui vivent et travaillent ici, assure l’intéressée. Certains jours sont plus difficiles que d’autres, car c’est toujours une histoire d’équilibre entre créativité, commerce, travail et vie privée. Mais j’ai beaucoup de chance de pouvoir faire ce que je fais.” Depuis, elle trace sa route, avec des collections aussi cohérentes qu’innovantes, et termine finaliste du prix LVMH lors de son lancement en 2014. Distribuée dans les plus prestigieux points de vente au monde, elle s’adresse à un plus large public le temps d’une collabo- ration, en 2014, avec la marque de denim américaine J Brand. Enfin, elle réalise son rêve d’enfant l’année derrière, à l’ouverture de sa première boutique sur Mount Street. “Cet espace est un projet très personnel, qui m’a permis de créer une atmosphère intime et unique de vente au détail.” Simone Rocha vient d’avoir un bébé, ses journées commencent donc désormais à l’aube. Mais il paraît que Londres est encore plus belle le matin. Collection Automne-Hiver 2016/17, à Londres. Cet article Simone Rocha, fille du matin est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
London girl : Hayett McCarthy
1-08-2016 05:49:45
La nouvelle égérie Burberry a troqué les pentes de sa Croix-Rousse natale pour le borough de Hackney. Ravie, elle s’est adaptée comme un charme à la mégalopole la plus multiculturelle au monde. Par Mathilde Berthier Au cinéma, elle pourrait jouer Joan Baez ou Virginia Woolf. Mais c’est dans la mode que Hayett McCarthy sévit, rare brindille BCBG au milieu des baby faces de 1,80 m : “Je ne réponds pas au type ‘défilé’, étant donné ma petite taille, mais j’ai toujours eu un intérêt inné pour la mode, le style, les costumes…” Et ce n’est rien de le dire car, dans les rues de Londres, Hayett peut oser le trio Barbour/sabots/foulard-cravate sans passer pour une post-soixante-huitarde en virée chasse et pêche. L’éclectisme au cœur donc, pour cette Franco-Anglaise de 22 ans née à Lyon: “Mon père est anglais, ma mère franco-algérienne et j’ai grandi sur les pentes de la Croix-Rousse. Je suis une gone, comme on dit là-bas !” C’est en 2015 que Hayett se lance dans le mannequinat – un peu par hasard, elle a été repérée dans un pub. Elle signe un contrat avec IMG London, puis elle commence à poser pour des magazines de mode indépendants (Self Service, Tank, AnOther Magazine, etc.). Christopher Bailey la repère en feuilletant la presse anglaise et lui propose d’emblée une exclusivité pour le défilé printemps-été 2016 de Burberry, à Londres : “Burberry est et restera toujours une marque symbolique à mes yeux, la quintessence de la classe anglaise. Christopher Bailey est l’une des personnes les plus affectueuses que je connaisse dans cette industrie : il est investi, curieux, attentif… En plus, il vient de Halifax, près de l’endroit où vit ma famille, dans le nord de l’Angleterre !” Six mois plus tard, Hayett récidive pour Burberry, puis elle poursuit sa saison d’hiver par sept shows à Milan et à Paris. Wanda Nylon, Ellery, Aalto, Vetements, etc., son palmarès de la dernière fashion week est particulièrement branché : “Aujourd’hui, les jeunes designers sont très talentueux, ils arrivent à créer des choses incroyables avec beaucoup moins de budget que d’autres maisons.” On l’imagine bien rester dans le milieu, une fois sa carrière bouclée: jouer les Jamie Bochert et inspirer des générations de créateurs, ou bien créer sa propre marque – le tout dans un monde déconnecté des smartphones et d’internet. “Dans le futur, je me vois plus heureuse que jamais avec les choses simples de la vie. Je veux rester authentique et fidèle à moi-même.” PORTRAIT LONDONIEN Si vous étiez un musée ? “Un musée de curiosités, comme le Sir John Soane ou le Viktor Wynd à Londres. Une collection d’objets beaux, étranges et incongrus.” Si vous étiez un parc ? “London Fields, à côté de chez moi. Qu’il vente ou qu’il pleuve, il y aura toujours un barbecue et des bières!” Si vous étiez une rue? “Stroud Green: elle commence par Rowan’s, mon bowling, puis elle passe par de nombreux fish & chips shops et par mes deux pubs favoris – dont le Old Dairy, où j’ai travaillé – et elle finit à Crouch End, où j’habitais.” Si vous étiez un pont ? “Le Millennium Bridge. Quand mon grand-père vient en ville, on va à la Tate Modern et on traverse par ce pont.” Si vous étiez une station de métro? “Tottenham Court Road, il y a toujours les vieilles mosaïques psychédéliques d’origine, qui tranchent avec la modernité de l’endroit. Mon père est né près de cette station.” Si vous étiez un moyen de transport? “Un hula-hoop, je me déplacerais dans Londres en ‘hula-hoopant’, ça me permettrait de préserver mon espace vital!” (Rires.) Si vous étiez une saison ? “Le printemps. C’est la saison où je suis née. Le printemps, c’est bucolique, mignon, dansant…” Si vous étiez un hôtel ? “Hotel California des Eagles.” SES BONNES ADRESSES “Le Old Dairy, dans le nord de Londres, qui fait les meilleures chips. Les murs extérieurs, victoriens, sont magnifiques.” 1-3 Crouch Hill. “Le Earl Haig Hall, ancien club de vétérans converti en pub, restaurant et dance hall, à Crouch End.” 18 Elder Ave. “Le Moth Club, vers chez moi, à Hackney Central, où j’adore danser. Une fois par mois il y a des soirées mods and rockers, avec des concerts et de la musique toute la nuit.” Old Trades Hall, Valette St. “A Little of What You Fancy, à Dalston, un petit restaurant que j’adore.” 464 Kingsland Rd. Cet article London girl : Hayett McCarthy est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
L.A. Confidential : Sasha Spielberg
29-07-2016 09:28:56
Avec son minois tout en caractère, ses yeux bleus revolver et ses jolies courbes, la fille de Steven aurait pu choisir la voie toute tracée du cinéma. Mais non, elle a répondu à l’appel de la pop. Portrait d’une enfant de la balle. Par Myriam Berg Lookée, sexy, chanteuse : à 25 ans, Sasha est une Californienne comme il y en a beaucoup. Mais pas seulement : elle est née d’un coup de foudre, sur le tournage d’Indiana Jones et le Temple maudit (1984), entre Steven Spielberg et l’actrice Kate Capshaw. Ensemble, ils ont cinq enfants (trois naturels et deux adoptés) en plus de la progéniture issue de précédentes unions. Famille nombreuse, famille heureuse. L’un des surnoms de Kate Capshaw est Wardell, devenu le nom du groupe formé par Sasha et son frère Theo. Une histoire de tribu ? Pas uniquement. Dans le sang des Spielberg, c’est le cinéma qui coule ; mais, après avoir joué dans quelques films de son père, Sasha a choisi la chanson. “J’ai toujours eu peur de chanter devant les autres. À 13 ans, j’ai pris des cours de guitare et j’ai commencé à composer. Lors des réunions de famille, je jouais, très mal bien sûr, mais on m’encourageait. Au lycée, je me suis investie dans des comédies musicales, j’ai travaillé ma voix, que j’ai trouvée pour de bon à la fac.” Toute petite, avec Theo, elle s’amusait à entonner la musique du Roi lion. “Créer Wardell avec Theo a été très simple, se souvient-elle. Un jour, j’ai débarqué dans sa chambre et lui ai proposé d’écrire une chanson. Il a improvisé une progression d’accords, j’ai fredonné… Et Opossum, notre premier single, a vu le jour.” Wardell est nourri de multiples influences. Leur musique ultra-mélodique est singulière et accessible. Très vite, ils font le buzz sur internet, tout comme leur premier EP, Brother/Sister, paru en 2013. Grimes et Vampire Weekend les invitent à assurer leurs premières parties. C’est le baptême du feu, et la scène convainc définitivement le duo de poursuivre. Un album est en préparation et son premier extrait, Deeper Underwater, offre un savoureux avant- goût de ce qui se prépare. Le clip est aussi élégant que les deux artistes: on y voit Theo à la guitare et Sasha jouer aussi bien avec sa jupe multicolore que de la profondeur langoureuse de sa voix. Le septième art reste vital pour eux : “Le cinéma est le terreau fondateur de notre musique. Nous adorons les musiques de films. Nous admirons aussi les compositeurs français comme Jean Constantin.” L’année 2016 sera sans aucun doute celle de la révélation de Sasha, même si elle évolue depuis des années au sein de la scène arty de Los Angeles. En effet, son petit ami est le musicien Robert Francis (déjà cinq albums de folk-rock) et sa meilleure amie Emily Goldwyn, “une comédienne et artiste accomplie”. Elle est également proche d’une autre “fille de”, Lorraine Nicholson, “auteure et réalisatrice vraiment talentueuse”. Parmi les groupes de L.A., Wardell fréquente avec enthousiasme le groupe d’indie rock Harriet et les sœurs du trio pop Haim. La jeune L.A. girl mondaine passe beaucoup de temps en voiture, où elle improvise des mélodies. Cependant, Sasha Spielberg n’est pas une socialite invétérée. Son tempérament réservé est toujours d’actualité: “Il y a des périodes où je sors uniquement si j’y suis obligée, et le plus près possible de chez moi ! Ce n’est pas terrible pour ma vie sociale, mais très bénéfique pour mon inspiration.” À l’écoute des jolies chansons qu’elle confectionne avec Theo, on n’en doute pas. SES BONNES ADRESSES “J’adore le quartier de Sawtelle. J’aime me faire me masser à l’Acu Therapy Pain Clinic (11674 W Olympic Blvd), traverser la rue pour manger un fish & chips japonais au Nijiya Market et faire du shopping chez Daiso (2130 Sawtelle Blvd), avant de dîner chez Hide Sushi (2040 Sawtelle Blvd) ou Shunji (12244 W Pico Blvd). J’adore aussi le restaurant casher de ma grand-mère Leah, le Milky Way (9108 W Pico Blvd). À 97 ans, elle y va tous les jours ! Coté gourmandises, les cookies et l’ambiance chaleureuse de Sunset Tower (8358 Sunset Blvd) sont un bonheur. Pour le design, je vais chez Shopclass (5215 York Blvd) à Highland Park et, pour l’épicerie, chez Cookbook (1549 Echo Park Ave). Je craque souvent pour les vêtements vintage de Playclothes (3100 W Magnolia Blvd, Burbank) et les tenues des grandes occasions de Shareen (1721 N Spring St). Bref, cette liste souligne le fait que j’aime principalement deux choses dans la vie : les sushis et les fringues vintage !” Cet article L.A. Confidential : Sasha Spielberg est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Rencontre avec Mandarine Rouff, fondatrice de Juice Lab
28-07-2016 16:04:38
En à peine un an et demi d’existence, la jeune maison Juice Lab s’est taillé une place de choix sur le marché déjà saturé du juicing. Disponibles en cure ou à l’unité pour un shot de vitamines, les jus pressés à froid et sans aucun additifs allient fruits, légumes et superaliments dans des recettes conçues pour doper l’organisme. Rencontre avec Mandarine Rouff, franco-américaine et initiatrice d’un projet à l’avenir prometteur. Propos recueillis par Eugénie Adda   Comment l’aventure Juice Lab a-t-elle démarré ? J’ai été élevée à Santa Fe, qui est une ville assez hippie, très en avance sur la vague bio. Ma mère mangeait déjà sans gluten et sans lactose, elle faisait des cures de fruits pendants des jours. Lorsque j’ai déménagé à New York en 2011, la tendance healthy démarrait, surtout dans la mode où je travaillais. Il y avait très peu de marques de juicing à l’époque. J’ai acheté une centrifugeuse et j’ai commencé à faire mes propres jus verts que j’emmenais pour la journée. J’ai très vite constaté un changement, au niveau de mon poids comme de ma peau. Je suis arrivée à Paris en 2013, à l’époque personne ne parlait de juicing. J’ai mis un an à développer la marque et les recettes, puis j’ai lancé Juice Lab à l’automne 2014. Comment sont fabriqués vos jus ? Les fruits et légumes sont choisis en fonction des saisons, puis nous ajoutons épices et superfood bio. Ils sont pressés à froid et produits tous les jours dans notre atelier du 10ième. Ils arrivent frais dans nos boutiques et sont livrés aux clients web. Nous livrons aussi les clubs de cycling Dynamo et Yoga Factory, dans le Marais. Nous essayons de nous adapter aux besoins du moment. Par exemple nous avons moins de commandes de jus verts le week-end, au profit de jus plus sucrés. Les recettes ne sont pas figées, elles peuvent changer selon la demande. Depuis le lancement des cures de jus, certains abus ont donné lieu à des polémiques autour de la santé. Y a-t-il selon vous une bonne manière d’aborder la cure ? Nos deux cures – light et deep – ont été conçues par des nutritionnistes en fonction de leur apport calorique journalier. Les effets secondaires courants, comme la fatigue ou la faim, sont tout à fait normaux mais disparaissent dès le premier jour. Après cela dépend aussi du style de vie de la personne. Si elle n’a pas l’habitude de manger sain, le choc sera plus fort. Mais les cures ne s’adressent pas à tout le monde, il faut vraiment se sentir prêt mais ne surtout pas être extrême. Si le corps réclame de la nourriture ou que la personne a un style de vie à 100 à l’heure, alors je conseille de manger, même pendant la cure. Le but premier est de se faire du bien, pas de s’affamer. A titre personnel, je préfère boire un jus vert chaque matin plutôt que de faire des cures courtes et intensives. A quoi ressemble votre journée idéale, côté assiette ? Je n’ai pas vraiment de journée type, je suis une bonne vivante et j’adore cuisiner. Je privilégie une alimentation saine et bio, mais je ne suis pas végétarienne. Le matin je ne prends pas de petit déjeuner même si je devrais. A midi je me fais beaucoup de salades de quinoa, avec des pousses d’épinard par exemple. J’ai la chance de ne pas aimer la junk food. Il peut m’arriver de ne pas manger de gluten pendant une semaine, car je vois vraiment une amélioration, mais encore une fois chacun est différent. La seule constante dans ma routine, c’est le jus vert Mr Norwalk, dont je ne peux pas me passer. La recette est très simple : céleri, carotte, épinard persil. Je pourrais en boire 10 dans la journée. Des projets pour la rentrée ? Nous venons tout juste d’ouvrir une boutique à Cannes et début septembre nous en ouvrons une 4ième  rue Jacob, à Saint-Germain. Nous lancerons aussi une offre de restauration saine, avec des salades, des soupes ou des açai bowls à personnaliser. Ils seront disponibles à emporter dans nos deux premières boutiques et à déguster sur place dans la nouvelle adresse de Saint-Germain, où il y aura quelques tables. On pourra également préparer des smoothies minute avec nos jus, en rajoutant d’autres fruits, légumes et super aliments. 83 Rue des Martyrs, 75018 2 rue de Bearn, 75004 Commandes et points de vente sur www.juicelab.com Cet article Rencontre avec Mandarine Rouff, fondatrice de Juice Lab est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Anatomie d’une montre : la “RM 67-01” de Richard Mille
28-07-2016 15:59:28
L’ horloger révolutionnaire démontre sa capacité à créer de futurs classiques avec ce nouveau modèle automatique, ultra-plat et élégant, développé sur un boîtier tonneau. Par Hervé Dewintre MYTHE : 2001 Dès sa fondation en 2001 et jusqu’en 2007, Richard Mille créa uniquement des boîtiers de forme tonneau, affirmant ainsi l’identité de la marque. Ce nouveau modèle est un clin d’œil aux débuts de la maison. 15 En quinze années d’existence, la marque est passée du statut de “nouvelle venue” à celui de star de l’horlogerie, en superposant des siècles d’acquis avec de nouveaux concepts et des détails inédits. 7,75 Pour faire simple, “mince”, en horlogerie, a toujours été synonyme de recherché, rare, sophistiqué. Cette montre de 7,75 mm d’épaisseur multiplie les difficultés techniques et formelles, mais n’a rien sacrifié à l’élégance. SAVOIR-FAIRE : 3,6 Le défi technique était d’assurer une finition inouïe au cœur d’un mouvement de 3,6 mm. Le fruit de plusieurs années de développement de la part des ingénieurs des Breuleux, dans le Jura Suisse. 0 “Nous sommes repartis de zéro pour développer ce nouveau calibre maison extra-plat et lui offrir une réelle dimension architecturale” : Richard Mille ou l’art de se remettre en question. 2016 Légère, glamour et décontractée, créée à l’orée de 2016, la nouvelle montre de Richard Mille n’encombre pas. Parfaite pour se lancer à corps perdu dans le Rallye des Princesses, auquel la marque est associée. Boîtier en serti forme tonneau or rouge de diamants, dimensions 38,70 x 47,52 x 7,75 mm, mouvement squeletté automatique en bracelet caoutchouc.   Cet article Anatomie d’une montre : la “RM 67-01” de Richard Mille est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Maison Vhernier : fatto a mano
27-07-2016 16:00:12
Fleuron de la joaillerie contemporaine, la maison Vhernier exprime sur les lignes douces et sinueuses de sa nouvelle collection de bijoux volumineux une certaine philosophie de l’art, du design et de l’artisanat made in Italy. Par Hervé Dewintre Depuis plus de trente ans, le joaillier italien Vhernier prodigue des bijoux inspirés de la gestuelle féminine. Des pièces fortes qui frappent l’imagination par leurs formes pures et leurs proportions importantes. En somme, une maison unique que son propriétaire, Carlo Traglio, considère, sans fausse modestie, comme le nec plus ultra de la joaillerie contemporaine. Justement, quelle est la différence entre la joaillerie classique et la joaillerie contemporaine ? “Nos bijoux ont des volumes importants, explique ce grand amateur d’art. Et pour travailler une grande surface, il faut déployer un savoir-faire d’une minutie extrême : une minutie insoupçonnable tant le résultat paraît doux, simple et harmonieux.” Il prend une pause pour conclure : “Surtout, et c’est le plus important, tous les bijoux doivent tous être d’un confort total malgré leur volume.” Ce confort est impossible à décrire en photo, il faut le vivre en franchissant le seuil de la boutique parisienne du Faubourg-Saint-Honoré ou celle, toute récente, de Madison Avenue à New York. Vhernier dans le futur? “Je ne sais pas ce qui changera mais je sais ce qui ne changera jamais : le fait de faire appel à des artisans italiens, en Italie, quel qu’en soit le prix. On m’a proposé mille fois d’aller en Thaïlande, en Inde ou en Chine, pour rien au monde je ne le ferais. Sinon, nous perdrions cette âme, ce je-ne-sais-quoi qui distingue la joaillerie mécanique et le fait main.” Vhernier, 63, rue du Faubourg-Saint-Honoré, Paris 8e, tél. 0140179315. www.vhernier.it Cet article Maison Vhernier : fatto a mano est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Laura et Kate Mulleavy : les sœurs sourire
27-07-2016 09:27:24
Laura et Kate Mulleavy ont grandi près de Los Angeles, au contact avec la nature. Cet imaginaire californien influence les collections de Rodarte, leur marque créée il y a dix ans. Par Julia Macarez Tout commence dans la petite ville de Pasadena en Californie, à quinze kilomètres au nord-est de Downtown Los Angeles. Nous sommes en 2005, au pied des monts San Gabriel, panorama qui voit naître la success story de Laura et Kate Mulleavy. “Nous avons grandi dans un environnement très visuel: les paysages naturels, les montagnes, des éléments qui ont développé notre sensibilité aux détails”, raconte Laura, qui a répondu à nos questions. Un père mycologue, une mère artiste, qui initie très vite ses deux petites filles au cinéma et à la mode: “Le premier film que notre mère nous a fait découvrir était Vertigo d’Alfred Hitchcock, avec la belle Kim Novak. Puis très vite sont venus les défilés, Kate Moss‚ etc. C’est de là qu’est née notre passion pour la mode et notre envie de la partager.” Rodarte est d’abord une aventure familiale : deux sœurs qui se lancent côte à côte dans la haute couture et baptisent leur label du nom de jeune fille de leur mère. Mais l’aventure est surtout audacieuse. Seuls quelques mois s’écoulent avant que le binôme ne prenne la route de New York pour y présenter une dizaine de créations aux influences californiennes marquées. “Ce qui stimule notre imagination en Californie, c’est le calme que créent la terre, la verdure, les arbres dans le jardin. Ce sont des moteurs dans notre travail et la raison pour laquelle la nature occupe une place prépondérante dans nos collections.” Le projet fonctionne et marque le point de départ d’une ascension fulgurante. Kirsten Dunst, Jennifer Jason Leigh, Natalie Portman, autant de muses qui ont joué un grand rôle dans la renommée des sœurs Mulleavy, en portant quelques-unes de leurs plus belles pièces sur les red carpets. Silhouettes de la collection Automne-Hiver 2016/17 Un parcours jalonné de nombreuses distinctions, telles que le prix du designer de mode féminine aux CFDA en 2009. Aujourd’hui, la marque fête ses dix ans. “C’est passé tellement vite, on a l’impression que le lancement de la marque était hier! Nous sommes allées d’une idée à l’autre en explorant de multiples univers, et ça a été pour nous un processus de découverte continu. Nous avons repoussé nos limites, et aujourd’hui nous savons ce que nous sommes capables de faire.” Le fait que Rodarte soit un duo de femmes influence indéniablement la profonde féminité qui s’exprime dans leurs pièces. L’idée de contraste coordonne une grande partie de leurs créations, entre couleurs sombres, automnales, matières organiques, expressionnisme gothique et teintes claires, soie, dentelles, broderies, onirisme et romantisme champêtre. L’amazone et la nymphe superposées, entremêlées. Car c’est en réalité la nature de chacune d’elles qui semble se révéler dans les vêtements de Rodarte. Mais au-delà de l’idée de la femme, c’est le procédé de création en lui-même qui harmonise le travail des deux sœurs : “Les femmes sont capables de se définir elles-mêmes, elles n’ont pas besoin de nous. On veut avant tout raconter une histoire avec la mode. Nous avons besoin d’expérimenter en permanence, de faire émerger des idées profondes et nouvelles.” Une créativité sans limite, alors que Kate et Laura Mulleavy préparent un film, sans rapport avec la mode. Cet article Laura et Kate Mulleavy : les sœurs sourire est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
3 lieux d’exception pour une escapade Toscane
26-07-2016 01:59:12
Tenté par une escapade estivale au cœur des paysages magiques de Toscane ? Visite guidée de trois lieux qui associent patrimoine historique et culturel à un service ultra luxe. Par Melanie Mendelewitsch   Castello Di Velona Surplombant le Val d’Orcia, site classé au Patrimoine de l’Unesco, cet imposant château du XIème siècle transformé en hôtel 5 étoiles offre une incroyable vue panoramique sur les collines Siennoises. Entièrement rénové en 1997, l’hôtel abrite désormais 46 chambres, un spa thermal et un restaurant gastronomique, le Settimo Senso. Le lieu est chargé d’histoire: la partie la plus ancienne est la Tour de Garde, sa loggia date de la Renaissance, et on y trouve également de nombreux éléments décoratifs de l’époque Médiévale dans les chambres à l’élégante décoration d’époque. Centre névralgique de ce spot à la vue à couper le souffle : la piscine d’eau Thermale extérieure riche en sels minéraux, et le sublime Oli Spa de 1500 mètres carrés, qui comprend un hammam, un sauna, 5 sublimes cabines de soin, et deux piscines intérieures, dont une équipée d’hydro-massage. Le Castello di Velona constitue le spot parfait pour une parenthèse mêlant bien-être et gastronomie dans un cadre exceptionnel : outre les soins et traitements prodigués par l’équipe d’experts du Oli Spa, de nombreuses randonnées sont organisées, ainsi que des dégustations dans les Vignobles alentour, et des récoltes de truffe.  Castello di Velona Resort, Thermal Spa and Winery  Località La Velona, 53024 Montalcino http://www.castellodivelona.it     Relais la Suvera Ancienne forteresse Médiévale et palais Pontifical, la Suvera a su garder tout son faste d’antan grâce à la maîtresse des lieux Elena Ricci, qui ne manque pas une occasion de faire découvrir la riche histoire de sa lignée familiale à ses hôtes. Chacune des 36 chambres de ce sublime hôtel situé à proximité du village Casole d’Elsa possède sa propre décoration personnalisée, avec immenses lits à baldaquins d’époque, peintures et antiquités. Coup de cœur assuré pour la suite Villa Papale, et la suite Maria Gabriella Di Savoia, 90 mètres carrés d’ameublement Baroque ultra luxueux, offrant une vue panoramique sur les collines Toscanes. Le Spa a également su conserver le meilleur de l’histoire des lieux, à l’image du bassin d’hydromassage situé dans une ancienne citerne médiévale aux murs de pierre. La Suvera abrite même une église, et son propre musée accessible aux visiteurs : une impressionnante collection de statues, d’œuvres d’art et de peintures qui retracent l’histoire de la famille Ricci. Les gourmets apprécieront quant à eux l’excellente cuisine du restaurant gastronomique Oliviera : de délicieux produits locaux aux associations audacieuses qui revisitent avec talent la gastronomie traditionnelle Italienne. Lieu privilégié de chill out, la piscine arborée de Cyprès jouxte le Lemon Bar où on peut déguster d’excellents en-cas entre deux longueurs. Via della Suvera, 53030 Pievescola  http://www.lasuvera.it/   Toscana Resort Castelfalfi Attraction phare du domaine de Castelfafi, le parcours de golf 27 trous est une véritable institution dans la région, un écrin de nature qui attire les golfeurs les plus expérimentés du pays. A proximité du golf et de son club house cosy, de superbes villas restaurées aux prestations haut de gamme.  Ces Casali, des fermes anciennes Toscanes typiques aux plafonds voûtés, s’étendent sur plus de 300 mètres carrés et offrent tout le confort moderne, conjugué à l’architecture régionale Ancestrale. Des villas équipées de piscines extérieures et d’espaces de remise en forme intégrés, aux jardins de 2500 mètres carrés de verdure luxuriante.  A proximité des villas se trouve le village rénové de Castelfalfi : un sublime hameau surplombant les vignes et les Oliviers, entouré de parcs datant de l’époque des Médicis. Haut lieu de la gastronomie locale, le restaurant La Rocca offre de délicieux menus dégustation, élaborés d’une main de maître par le chef Michele Rinaldi, qui a obtenu sa première étoile au Michelin à seulement 27 ans. Une cuisine traditionnelle qui décline les saveurs Méditerranéennes, dans le cadre exceptionnel du château Médiéval de Castelfalfi, rénové avec la crème de l’artisanat local. Localita Castefalfi, Toscana Resort Castelfalfi, 50050, Montaione http://www.castelfalfi.com Cet article 3 lieux d’exception pour une escapade Toscane est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
5 Astuces pour préparer sa peau au Soleil
25-07-2016 21:31:02
Le compte à rebours avant les grandes vacances est commencé: Cinq réflexes clés à adopter pour préparer son épiderme à l’exposition au soleil.   Préserver sa fibre capillaire Pour éviter l’effet décapant de l’eau de mer et du soleil, on protège ses cheveu en amont, au moyen de masques ultra nourrissants et de sprays illuminateurs. Riche en huile de Cupuacu d’Amazonie et en huile de Manketti de Namibie, le masque Quintessence de Leonor Greyl est un véritable concentré d’hydratation. Utilisé une fois par semaine, il protège les cheveux fragiles des agressions externes. Protéger ses cheveux tout en leur apportant de jolis reflets dorés? C’est aussi le pari tenu par le Soin solaire Éclaircissant de Klorane : enrichi en Camomille et aux extraits de Miel, il protège le cheveu tout en l’illuminant, sans l’effet desséchant de certains sprays éclaircissants. Masque Quintessence de Leonor Greyl, 102 euros; Soin Éclaircissant à la Camomille et au Miel de Klorane, 11,80 euros     On prépare son corps avec des activateurs de hâle  Si on met généralement l’accent sur les soins du visage, pas question de négliger la peau du corps pour autant : Spray visage et corps sans filtre ni Indice UV, Bronz Impulse prépare la peau au soleil en activant le processus de pigmentation cutanée. Une texture brume archi-fraîche à appliquer comme un lait, qui protège du photo-vieillissement et des effets nocifs des radicaux libres, pour un bronzage éclatant et durable. Bronz Impulse d’Esthederm, 50 euros les 150 ml.       Adopter les compléments alimentaires nouvelle génération A tester avant son départ: la nouvelle gamme de compléments alimentaires Biocyte, véritables concentrés cosmétiques à avaler : Terracotta Cocktail Solaire, dernier-né de la marque, est un puissant cocktail de Mélanine et de Cuivre. L’idéal pour préparer la peau, et obtenir à la clé un bronzage lumineux et sublimé. 25 euros la boite la boite de 30 comprimés, à prendre un mois avant l’exposition au soleil, à raison d’un comprimé par jour.     On mise sur les ingrédients naturels Un bronzage lumineux et durable se joue aussi dans l’assiette : quelques semaines avant son départ, on démarre une cure de légumes riches en Bêtacarotène (Carotte, Patate Douce, Betterave). Pour nourrir l’épiderme, on consomme également des légumes verts et des fruits frais sans modération (Pêches, Abricots, et Melons). Côté cosmétique, on opte pour les huiles essentielles naturelles : on intègre l’huile d’Argan à sa routine beauté, qui permet à la peau de bronzer plus vite.       Mettre l’accent sur l’exfoliation On ne le dira jamais assez : le secret d’un bronzage sain et archi lumineux réside dans l’exfoliation : pratiquée régulièrement, elle permet d’éliminer les peaux mortes, qui grisent le teint et font parfois peler. On mise sur une formule douce, à l’image du Dual Exfoliation Scrub de By Terry, dont la texture varie au cours de l’application : d’abord gelée rafraîchissante, ce gommage aux Cellules Natives de Rose Blanches se transforme en huile durant le massage, pour finir en lait ultra léger lors du rinçage. Dual Exfoliation Scrub de By Terry, 58 euros chez Sephora Cet article 5 Astuces pour préparer sa peau au Soleil est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Bling bling : des basiques tout parés
25-07-2016 18:00:47
De Paris à Tokyo, osez le choc des cultures : rehaussez vos basiques d’un soupçon de joaillerie. Photographie : Justin Personnaz Stylisme : Emily Minchella et Déborah Reyner Sebag De gauche à droite et de haut en bas, collier “Chevauchée” très grand modèle en argent, jaspe rouge et diamants, Hermès. Collier “Panthère” en or gris et diamants, émeraude et onyx, Cartier. Broche “Légende de blé” en or blanc serti de diamants tailles marquise et brillant, Chanel Joaillerie. Combinaison en denim brodé, Sœur x Inès de la Fressange. T-shirt en coton imprimé, Cécile Togni x le Mont St Michel. Médaille “De Beers Talisman” en or blanc serti de diamants bruts et polis, blancs et de couleur, de Beers. Boucles d’oreilles “Link” en platine serti de diamants taille brillant, Harry Winston. Pull camionneur en laine, Sandro. Chemise à jabot en popeline rayée, Sonia Rykiel. Choker en or banc et diamants blancs, Shamaballa Jewels. Collier “Serpenti” en or blanc et pavage diamants, Bulgari. Sweat à message en molleton et satin, Être Cécile au Bon Marché. Chemise en jersey imprimé, Inès de la Fressange. Médaillon ouvrant en or avec motif serti d’un saphir et diamants taillés en rose, chaîne en or jaune, au Vase de Delft. Foulard en soie imprimée, Hermès. Teddy en satin rebrodé, Valentine Gauthier. De gauche à droite et de haut en bas, boucles d’oreilles “Blossom” en or rose et diamants, manchette “Emprise” en or jaune, Louis Vuitton. Collier “Panthère” en or jaune, laque noire, diamants taille brillant, grenat tsavorite et onyx, Cartier. Chemisier en soie imprimée foulard, Louis Vuitton. Bracelet “Giunco” en or rose, Vhernier. Pendentif “Bouton d’or” transformable en clip, en or jaune, diamants, onyx, chrysoprase, Van Cleef & Arpels. Chemisier en soie imprimée foulard motif dorures rouge et dorée, Moschino. Clip d’oreille en or blanc serti de 130 diamants tailles rose et brillant, collection “Haute Joaillerie”, et clips d’oreilles en or blanc serti d’améthystes tailles ovale, ronde et poire, de diamants de couleur et diamants roses, collection “Temptations”, Chopard. Chemisier en soie imprimée foulard motif toile de Jouy, Max Mara. Boucles d’oreilles tulles en deux ors gravés et diamants, Buccellati. Chemise de pyjama en soie imprimée, Raphaellia With Love. Cet article Bling bling : des basiques tout parés est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
La croisière s’amuse
25-07-2016 17:00:54
De La Havane à Rio, les grandes maisons dessinent au fil de leurs collections “resort” une nouvelle géographie du luxe. Ces escapades griffées sont l’occasion de mettre en scène leur univers dans des sites uniques. Suivez le guide… Par Karim Bizet Aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, nous sommes aux contrôles de sécurité : des bottes cloutées, un manteau à plumes d’autruche et une coque de portable en forme de cornet de frites garnissent les bacs des rayons X, devant l’œil amusé des vigiles. Dépossédés de leur carapace siglée, leurs propriétaires en chaussettes se scrutent avec une nonchalance calculée. Un lien secret rapproche ces hurluberlus en fines dentelles. Ils sont tous sur le point de s’envoler pour le défilé croisière de Chanel à Cuba. Leur présence dans le terminal valide leur appartenance à l’élite de la presse, à mi-chemin entre colonie de vacances et réunion de francs-maçons. VOYAGES HAUTE COUTURE Dite “croisière”, “cruise” ou “resort”, cette collection est livrée en boutiques entre les saisons classiques (automne-hiver et printemps-été) et destinée aux femmes partant en voyage dans des pays chauds quand les températures baissent et que les vêtements s’épaississent. Longtemps introduites dans les magasins sans fanfaronner, ces pièces commerciales et (vaguement) moins chères représentent aujourd’hui une grande partie des ventes de vêtements des marques. Et c’est peu surprenant: ces créations permettent de maintenir l’attention au fil de l’année et de proposer des pièces intermédiaires, idéales pour parler à une cliente globale, dans un climat devenu fou en plein réchauffement planétaire. “Aujourd’hui, la cliente a besoin d’être stimulée perpétuellement, sa consommation a été profondément influencée par les réseaux sociaux et par les rythmes de la fast fashion”, note Serge Carreira, maître de conférences en mode et luxe à Sciences Po. Les collections croisière – et avant tout leur présentation – jouent un autre rôle, et non des moindres : “C’est devenu essentiel pour le storytelling des marques : ce défilé permet, dans un cadre idyllique et loin de la folie des fashion weeks, d’instaurer un autre rythme narratif et d’affirmer leur puissance symbolique”, analyse Géraldine Sarratia, rédactrice en chef des Inrockuptibles. Première étape : trouver la plus surprenante des destinations. Quoi de plus efficace pour une image de marque que de s’inviter dans un temple impénétrable, de surcroît photogénique ? (Et quoi de plus intéressant pour une maison de faire son show dans une ville où elle ne défile pas d’habitude ou dans un marché émergent ?) Alors que les mannequins Chanel marchent sur le Paseo del Prado de La Havane communiste, Louis Vuitton prend pour décor le musée d’art contemporain dessiné par Oscar Niemeyer à Rio, Dior choisit Blenheim Palace dans la campagne anglaise et Alessandro Michele chez Gucci s’empare de l’abbaye de Westminster. Fendi avait déjà défilé sur la Muraille de Chine, Michael Kors en grande pompe à Shanghai, et Dior s’était montré provoc’ en s’installant dans l’arsenal maritime de Brooklyn. De Dallas à Dubaï, de Palm Springs au Palais Bulles, de Moscou à Monaco, c’est une mappemonde originale que survole le luxe occidental. “Soudain, on n’assiste plus à un simple show mais à un vrai événement historique”, ajoute Géraldine Sarratia. Le tout accompagné du déploiement d’un art de vivre monogrammé: la maison ne s’impose plus seulement par sa mode, mais dorénavant par sa capacité à créer un voyage haute couture, sur mesure, comme une traduction fluide de son propre chic. C’est ce que fait Hermès en organisant chaque année non pas une collection croisière mais des journées alliant savoir-faire et savoir-vivre dans des endroits gardés confidentiels jusqu’au dernier moment, au cours desquelles on s’adonne à diverses activités, sauf regarder des habits.  D’OPULENTS CADEAUX Fusent alors les rumeurs de préparations rocambolesques: on aurait testé chaque lit de l’Hotel Nacional de Cuba, dormi dans des trains, bu des Bloody Mary dans le business lounge de chaque aéroport. Certains repérages nécessiteraient plus de six mois et des équipes supplémentaires. Les complications ne s’arrêtent pas là : on raconte que les créateurs se chamaillent les destinations. Que les plannings sont si serrés que des journalistes ont été envoyés directement de la croisière Chanel à Séoul à celle de Dior à Los Angeles. Que ces événements ont des budgets de longs-métrages hollywoodiens, qui permettent, par exemple, à Chanel de réquisitionner plusieurs centaines de cabriolets américains des années 1950 et à Dior de réunir une flottille de limousines avec chauffeur pour transporter les journalistes. Le jeu en vaut-il la chandelle? Ces voyages garantissent une retransmission positive par la presse invitée ; ils sont aussi de réels symboles du monde du luxe actuel. “C’est une façon de délivrer ce que tout le monde recherche : une expérience – numérique ou tangible – qui viendra enrober et justifier un achat souvent anodin, une coque de portable ou une paire de lunettes de soleil. Soudain, chacun a l’impression d’assister à un monde fantastique, sorte de Disneyland temporaire pour adultes privilégiés”, analyse Sophie Conti, consultante new-yorkaise dans le luxe. Deuxième étape: la marque construit une bulle englobante, totalement mise en scène jusque dans ses moindres détails. À commencer par la perception de la ville et des lieux visités, dictée par le créateur. De fait, quand nos invités entreront dans leur chambre d’hôtel, ils seront accueillis par des parfums, des lunettes de soleil, d’opulents bouquets accompagnés de mots signés par le directeur de la marque, des taies d’oreillers brodées à la main à leurs initiales, des guides de la ville édités par la marque, etc. Finalement, le moment clef, le défilé, est pensé pour engendrer le maximum de ce que les marques appellent en interne des “moments Instagram”, image unique, vue imprenable qui inonde tous les fils d’actualité. Le show est toujours suivi d’une soirée peuplée de people, journalistes locaux, bonnes clientes – aujourd’hui surnommées VIC, ou very important customers – et de concerts intimistes. “En somme, les marques bénéficient d’une couverture médiatique volontaire, spontanée et rentable”, poursuit Sophie Conti. DEUX NOUVELLES SAISONS Pourtant, tout n’est pas rose aux pays des merveilles. Ceux qui ont assisté à des défilés croisière vous le confirmeront : au cœur de cette idylle règne une tension immédiate. Pour citer George Orwell dans La Ferme des animaux, “tous les animaux sont égaux, mais certains sont plus égaux que d’autres.” Autrement dit, si tous les invités sont reçus de façon princière, une hiérarchie se dégage : telle rédactrice a une voiture qu’elle ne partage pas ; telle autre aurait reçu un sac à main et non un foulard en cadeau d’arrivée ; il se dit même qu’un troisième a été envoyé en première classe plutôt qu’en simple classe affaires. “La rédactrice en chef ne veut pas être traitée comme une simple cheffe de rubrique. Il faut donc lui rappeler qu’au milieu de l’élite elle scintille un peu plus que le restant de la populace mode invitée”, confie un attaché de presse anonyme. Ainsi, un vrai récit se dégage de ces chamailleries, il existe même des équipes de journalistes fans, “Team Vuitton vs. Team Chanel par exemple”, chuchote une stagiaire d’une de ces maisons. “C’est précisément à ce moment que l’on bascule d’industrie à micro-société : c’est vital pour la vie d’une marque car elle crée un engouement intime auquel chacun peut s’identifier”, analyse le sociologue de la mode Pascal Monfort, en faisant la comparaison avec la façon dont opère la mode dans le milieu hautement personnifié du football. Ces subtilités ne sortiront pas du cercle des pipelettes concernées, et la carte postale aura des retombées claires : la marque parlera à de nouvelles clientes dans un monde du luxe globalisé, tout en s’imposant en ambassadrice du style à travers le monde. Elle continuera d’alimenter la machine folle qui pousse les créateurs à bout tout en enchantant les internautes qui en redemandent. La preuve ? Deux nouvelles saisons ont vu le jour en plus de la cruise et du pre-fall (son cousin estival) : “high summer”, pour le mois d’août où le farniente règne, et “holiday”, pour un peu de nouveauté aux moments de chrismukkah (christmas et hanoukkah). Est-ce trop ? “Excess is success”, aurait dit Roberto Cavalli. Cet article La croisière s’amuse est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Talitha Getty, l’étoile filante
25-07-2016 13:32:00
Papillon magnifique de la bohème jet-set des sixties, la muse d’Yves Saint Laurent, disparue en 1971, inspire une collection croisière signée Rosetta Getty. Par Delphine Valloire Elle avait le nom d’une étoile, l’étoile Talitha, dessinant la griffe de la Grande Ourse, semblable à l’empreinte que cette icône laisse, quarante-cinq ans après sa mort, sur le monde de la mode. C’est un singulier mélange de magnétisme, de légende jet-set et d’allure qui fait perdurer le mythe Talitha Getty. En 1984, Yves Saint Laurent, dont elle était l’une des muses, se souvenait d’une apparition quasi surnaturelle immortalisée en janvier 1969 par le photographe Patrick Lichfield: “Talitha et Paul Getty, allongés sur une terrasse illuminée par les étoiles à Marrakech, heureux et damnés, et toute une génération assemblée là comme pour l’éternité, ce moment où le rideau du passé semblait se soulever devant un extraordinaire avenir.” GIRL OF 1965 L’icône est née Talitha Dina Pol en pleine tourmente, de parents hollandais, à Java en octobre 1940. Elle passe son enfance dans un camp japonais avec sa mère, Arnoldine Adriana Mees, tandis que son père, le peintre Willem Jilts Pol, est interné dans un autre camp. Après guerre, ses parents se séparent et elle reste avec sa mère, qui meurt alors que Talitha n’a que 8 ans. La petite rejoint alors son père à Londres, où il vit avec sa nouvelle épouse Poppet, fille du peintre bohème Augustus John. À 20 ans, Talitha choisit la voie du cinéma et étudie à la Royal Academy of Dramatic Art. Elle joue dans quelques séries Z mais son rôle le plus marquant sera une apparition dans le cultissime Barbarella (1968), avec Jane Fonda, où elle fume lascivement la pipe, moulée dans un maillot mordoré de Paco Rabanne. Dotée d’une plastique éblouissante, Talitha Pol envoûte de nombreux admirateurs. Cette brune aux yeux sombres ourlés de khôl, à la fois drôle et excentrique, oscille entre styles mods et hippie au gré de ses humeurs. Le swinging London se pâme: elle reçoit des fleurs des lords et le titre de “Girl of 1965” par le magazine Tatler. Cette année-là, elle rencontre à une fête Rudolf Noureev. Mêmes pommettes hautes, même charme félin, le danseur étoile du Royal Ballet voit en elle un double féminin et, comme Narcisse hypnotisé par son reflet, il en tombe presque amoureux au point de caresser “l’étrange idée de l’épouser”, selon sa biographe Julie Kavanagh. Alors qu’un soir il lui fait faux bond à un dîner, leur hôte, le tristement célèbre Claus von Bülow, place à côté de la belle le fils de “l’homme le plus riche du monde”, John Paul Getty Jr., qui, comme il se doit, ravit le cœur de la dame. Un parfait conte de fées. Un an plus tard, ils se marient devant treize personnes à la mairie de Rome, au grand dam de Getty senior. Sur toutes les photos qui montrent ce couple étonnant, ils affichent un sourire solaire et contagieux. Pierre Bergé se souvient du charisme extraordinaire de Talitha : “Vous savez, elle avait tout pour séduire des gens un peu marginaux, ce qu’étaient Yves Saint Laurent et Noureev, des marginaux de grand talent qui s’ennuyaient plutôt dans la vie réelle et qui aimaient les personnages excentriques, l’inhabituel.” le palais de la joie Les Getty passent leur lune de miel à Marrakech, où ils rencontrent Yves Saint Laurent et Pierre Bergé, qui raconte : “Ils étaient venus là en 1966 pour leur voyage de noces et cherchaient une propriété. Leur choix s’est porté sur une grande maison du quartier Sidi Mimoun, le palais de la Zahia. Ils voyageaient alors avec leur ami décorateur Bill Willis qui, lui, est resté à Marrakech jusqu’à sa mort, en 2009. C’est Willis qui a décoré leur palais. On les a connus tout de suite et on est devenus très amis.” Une photo les montre insouciants, Talitha en marinière, tenant la main de Pierre Bergé et regardant tendrement Yves Saint Laurent. D’autres images la montrent avec son mari devant les mosaïques sublimes de leur nouvelle maison, affichant un bonheur nonchalant, des innocents richissimes avec le monde à leurs pieds. Pierre Bergé explique à propos de ce couple étrangement assorti: “Il y avait ce côté fitzgeraldien chez les deux, chez lui et chez elle. Il était à la fois discret et solitaire, un peu renfermé, enfin ce n’était pas du tout le même personnage. Et c’est pour ça qu’ils s’étaient trouvés probablement.” Ce palais du XVIIIe siècle se réveille lui aussi sous l’impulsion de Talitha, d’abord magnifié puis secoué de bacchanales fastueuses et scandaleuses : on le surnomme the Pleasure Palace. Le palais de la Zahia sert de jardin des délices pour cette dolce vita marocaine où une centaine d’artistes et de jet-setteurs s’adonnent à des agapes sous psychotropes. Brian Jones, Anita Pallenberg et Mick Jagger y ajoutent l’essentielle touche rock’n’roll. Les dangers des drogues psychédéliques ou de l’héroïne sont encore méconnus, même si les têtes commencent à tomber, et Talitah Getty, en fille de son temps, expérimente à tout va. Dans ses Carnets de Tanger, 1962‐1979, John Hopkins se souvient de leurs fameuses fêtes des “1001 Nuits”: “Je ne sais pas ce qu’ils mettaient dans le majoun là-bas. La nuit dernière, Paul et Talitha Getty ont organisé une fête de nouvel an dans leur palais de la médina. Ira, Joe et moi nous y sommes allés pour rencontrer les Beatles. John Lennon et Paul McCartney étaient là, allongés sur le dos. Ils ne pouvaient pas se lever, encore moins parler. Je n’avais jamais vu autant de gens hors de contrôle.” Dans le magazine W en 2001, Diane von Furstenberg décrit plus poétiquement les dérives de Talitha : “Une créature très brillante qui voulait danser sous les étoiles, et qui a dansé trop vite.” L’OMBRE AU TABLEAU Les photographies de l’époque montrent ce beau feu follet vêtu de petites robes graphiques façon Courrèges, parfois en couture (Yves Saint Laurent ou Ossie Clark), souvent dans ses fameux caftans brodés du Moyen‐Orient devenus sa signature, toujours avec beaucoup de bijoux ethniques ouvragés. Faisant le pont entre l’insouciance hippie et un monde très jet-set, son style ouvre une brèche. Se souvenant de sa rencontre avec elle, Yves Saint Laurent dira: “Ma vision a complètement changé.” Pierre Bergé explique: “Je comprends très bien ce qu’il veut dire parce que dans le monde dans lequel évoluait Yves Saint Laurent, les femmes du monde n’avaient pas la liberté qu’avait Talitha Getty. Elle a apporté une espèce de souffle comme ça, une tornade avec elle en épousant Paul Getty Jr., elle a emmené dans cette famille et dans ce monde-là une grande nouveauté. Elle était une femme très belle qui n’avait pas la moindre idée de s’habiller dans une maison de couture bien qu’elle en ait largement les moyens mais qui s’habillait comme ça, un peu hippie. Elle était très touchante, elle était jolie, oui elle était tout ça. Mais c’était surtout un personnage complètement libre et ça, c’est très important.” Les rédactrices de mode repèrent aussi Talitha, Diana Vreeland l’adore et commande une série sur elle dans un Marrakech fantasmé envahi d’acrobates, de danseurs et de magiciens. Les Getty quittent parfois Marrakech pour aller dans leur appartement de Rome ; ils partent aussi en voyage, à Bali – un retour aux racines pour Talitha –, en Thaïlande ou en croisière en Méditerranée sur leur yacht, où la jeune femme apparaît évanescente, vêtue de voiles et d’un bikini évoquant Ursula Andress dans James Bond 007 contre Dr No. En 1968, ils reviennent à Rome et Talitha y accouche de son fils, qu’elle baptise des prénoms follement flower power de Tara Gabriel Galaxy Gramophone Getty. On la voit alors se balader dans les rues comme dans des manifestations d’extrême gauche, très peace and love, son enfant porté en bandeau dans le dos. La vraie ombre au tableau: la drogue, dont le couple n’arrive pas à décrocher. Les fêtes deviennent de plus en plus barrées, comme celle qu’elle donne pour Noël à Rome dans une porcherie. Dans son autobiographie, Keith Richards se souvient que John Paul et Talitha Getty “avaient le meilleur opium, le plus raffiné”. L’aristocrate français Jean de Breteuil, qui est le dealer d’héroïne de Brian Jones, de Jim Morrison et de Janis Joplin, gravite dans leur orbite comme un oiseau de malheur. Marianne Faithfull dit de cet ancien amant dans une de ses autobiographies : “Il y eut bien des suicides et des overdoses dans sa foulée. Même moi, je comprenais qu’il était bad news.” À la fin des sixties, on commence à comprendre que les drogues n’ouvrent pas que les portes de la perception mais aussi celle de l’au-delà; en 1968, Brian Epstein, le manager des Beatles, meurt, le premier d’une longue liste. La pression devient trop forte et les Getty se séparent. “LA DOULEUR NE S’ÉVAPORE PAS” Pendant quelques mois, Talitha vit avec son fils dans une maison sur les bords de la Tamise, à Chelsea. Dans une ultime tentative de réconciliation, elle revient voir son mari dans leur appartement du Palazzo Muti Bussi près du Capitole, à Rome, en juillet 1971. Quelques jours après son retour, John Paul, en se réveillant à ses côtés, la trouve inconsciente ; une ambulance est appelée d’urgence mais Talitha est déclarée morte à la clinique, le mercredi 14 juillet 1971, des suites d’une overdose d’héroïne, comme Jim Morrison à Paris quatre jours auparavant. Elle avait 30 ans. John Paul Getty Jr., sous le choc, part à Londres pour éviter l’enquête puis reste enfermé des années chez lui, brisé. Cet hédonisme à tous crins des sixties lui a coûté sa vie et sa femme. Et le mauvais sort n’en a pas fini avec lui… Son père, magnat du pétrole follement riche mais vraiment pingre, déshérite ses descendants à tour de bras, et le mari de Talitha ne fait pas exception à la règle. En 1973, quand John Paul III, le fils aîné de John Paul Jr. issu d’un premier mariage, est enlevé par la mafia calabraise, il faut attendre cinq mois et l’arrivée de son oreille coupée par la poste pour que le grand‐père acariâtre consente à prêter l’argent de la rançon. John Paul III, jeune prince hippie, sombre lui aussi dans la drogue et, en 1981, fait une overdose de méthadone, valium et alcool qui le laisse à 26 ans paraplégique et presque aveugle, jusqu’à sa mort en 2011. Sa sœur Aileen Getty, mariée avec Christopher Wilding, le fils d’Elizabeth Taylor, contracte le VIH et devient accro à la cocaïne et à l’héroïne jusqu’en 2004, avant de se sevrer complètement et de fonder Gettlove Organization, qui vient en aide aux SDF de Los Angeles. Malgré les tragédies qui frappent sa famille, John Paul Jr., surnommé “l’Ermite millionnaire”, arrive à décrocher des drogues et de l’alcool. Sa passion pour le cricket et pour les livres le sort peu à peu de la dépression. En 1985, il hérite de trois cents millions de livres sterling et fait une donation de cinquante millions à la National Gallery. Sa fondation aide ce qu’il appelle des “causes peu populaires” : drogués, femmes battues, SDF et réfugiés. En 1998, cet anglophile conservateur prend la nationalité britannique et devient une sorte de personnage de P. G. Wodehouse un peu excentrique. Il achète un yacht sublime qu’il rebaptise MY Talitha G. ; le deuil de sa femme semble ne pas avoir de fin. Avant de mourir, en 2003, il explique mélancoliquement à un journaliste du Sunday Times que “la douleur ne s’évapore pas”. Leur fils Tara, lui, ne semble pas avoir hérité de la funeste “malédiction Getty” et mène aujourd’hui une vie équilibrée auprès de son épouse Jessica dans leur immense ranch, le Phinda Private Game Reserve, en Afrique du Sud, un des plus beaux lodges du monde. Ce géant au physique de Viking, amateur de super‐yachts, milite pour l’écotourisme et finance un grand nombre d’œuvres caritatives en Afrique. Il dit peu se souvenir de sa mère, disparue alors qu’il n’avait que 2 ans. Mais il a baptisé sa fille, née en août 2008, du nom de l’astre qui lui a donné la vie : Talitha. À lire: “Yves Saint Laurent, une passion marocaine”, de Pierre Bergé (La Martinière, 2010). www.gettlove.org — www.phinda.com Cet article Talitha Getty, l’étoile filante est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Hot spot : l’Amastan
25-07-2016 12:26:39
Après avoir conquis toute la face Est de la capitale, la faune créative parisienne semble s’aventurer (enfin) du côté des quartiers bourgeois. Nouvelle preuve avec l’Amastan, boutique hôtel ouvert début juillet dans une élégante discrétion, à deux pas des Champs Elysées. Loin des machines à buzz du 10ième arrondissement, l’établissement presqu’invisible depuis la rue revendique une confidentialité lisible, entre partenariats triés sur le volet -Byredo, Sachajuan, Les Mauvaises Graines – et respect des codes de l’hôtellerie traditionnelle. Une ouverture sur le monde aussi plus qu’un point de vue parisiano-centré, qui pourrait nous faire croire à un hôtel d’artistes du Lower East Side. Rien d’étonnant si on s’intéresse au fondateur des lieux, Zied Sanhaji, jeune franco-tunisien né aux Antilles puis élevé entre Paris et New-York. Pour son premier projet hôtelier, cet entrepreneur et esthète a souhaité s’éloigner du boutique hôtel cliché pour en livrer sa vision toute personnelle, où service et hospitalité comptent autant qu’une déco étudiée. D’ailleurs, elle est signée Studio NOCC. L’agence française (jeune, elle aussi) imagine ici un un cadre à l’éclectisme modéré : entrée minimale, mini-lobby teinté d’influences orientales, massive bibliothèque à l’anglaise et lumineux bar-resto au look néo-scandinave, ouvrant sur une terrasse résolument parisienne. Un ensemble pourtant cohérent et parfaitement soigné, complété par 24 chambres à l’épure fonctionnelle, où se mêlent équipement dernier cri et témoignages d’un savoir-faire artisanal (céramiques, cannage, verreries, laiton). Les volumes à taille humaine -30m2 au maximum- et les salles de bain en marbre blanc semblent conçus pour reposer l’esprit. Car c’est bien une parenthèse délassante qu’on vient chercher ici, un cocon terriblement confidentiel niché en plein huitième, où passer toute la journée pour profiter du bar baptisé Anouk et de la terrasse joliment végétalisée, le temps d’un cocktail étudié ou d’un snacking d’été (avo’toast, lobster roll, charcuteries, burrata..). On visitera, au passage, la galerie adjacente à l’hôtel, également propriété de l’Amastan, qui reçoit créateurs, designers de meubles et jeunes artistes le temps de ventes et expositions éphémères. 34 Rue Jean Mermoz, 75008 amastanparis.com Eugénie Adda Cet article Hot spot : l’Amastan est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Michael Kors : il fait le job
25-07-2016 12:21:55
En trente-cinq ans de mode, Michael Kors n’a jamais cessé d’innover. Aujourd’hui, il règne sur New York avec un goût inaltérable pour le sport chic. Par Mathilde Berthier Un empire se mesure avec des faits : quatre- cents boutiques dans le monde, huit millions de followers sur Instagram, trois lignes distinctes de prêt-à-porter (Michael Kors, Michael Kors Collection et Michael Michael Kors)… et la force d’un homme, passé de simple vendeur à magnat du luxe. L’histoire est belle, d’autant qu’elle résonne comme un conte de fées. Petit garçon, Michael rêve de faire carrière à Broadway, dans le music-hall. Et puis la mode lui tombe dessus, bien avant l’âge de raison. À 5 ans, il conseille sa mère sur le choix de sa robe de mariée – la mode aussi a ses prodiges. Son diplôme en poche, il intègre le Fashion Institute of Technology de New York, pour finalement abandonner ses études quelques mois plus tard et décrocher un poste de vendeur. Entre- preneur dans l’âme, il lance une marque à son nom à tout juste 22 ans, avec une seule idée en tête : “Faire fusionner sportswear et glamour. C’était déjà mon objectif à l’école et c’est ce que je continue à faire en 2016.” Kors a 38 ans quand il quitte New York pour rejoindre Céline à Paris. Acquise un an plus tôt par le groupe LVMH, la maison française trouve en lui l’idéal fer de lance d’un renouveau. Pari réussi : en douze saisons (de 1997 à 2003), la marque double son chiffre d’affaires, s’offre des castings de stars (Gisele Bündchen, Carmen Kass, Malgosia Bela, etc.) et intègre le peloton des cadors du it-bag. Aujourd’hui encore, le sac reste l’emblème de Michael Kors, adoubé par des générations de femmes: “Je suis quelqu’un de très pragmatique. J’aime le glamour, mais le glamour fonctionnel. C’est capital quand vous dirigez une marque.” Ce génie de l’évidence, porté par un businessman en costume et lunettes aviateur, offre au luxe de nouvelles perspectives. Avec Michael Kors, le cool devient la condition sine qua non d’une collection réussie. La bonne pièce est celle que l’on adopte dix-huit heures sur vingt-quatre : “Je travaille le casual car c’est comme ça que les gens s’ habillent. Aujourd’hui, les femmes veulent des pièces efficaces : toujours chic, mais qui peuvent être portées au quotidien. La seule réalité, c’est que la vie va très vite, et que les gens ont tendance à porter des vêtements sur lesquels ils peuvent compter.” Le discours est réaliste, tout comme l’homme, dont la franchise légendaire a fait exploser les audiences de Project Runway, émission de télé américaine dédiée à la mode. Il assumera son rôle de jury de 2004 à 2012 sans jamais abandonner son franc-parler. À 57 ans, et trente-cinq ans de carrière au compteur, le New-Yorkais est pourtant loin d’avoir abattu toutes ses cartes. Il a lancé à Baselworld ses premières montres connectées, vient d’inaugurer à Tokyo un flagship de 7 800 mètres carrés et affole toute la côte ouest avec sa ligne “Collection”, déjà chère à Kate Hudson, Blake Lively ou Naomi Watts. Mais son grand combat, c’est en coulisses qu’il le mène, œuvrant depuis plusieurs années contre la faim dans le monde en acteur majeur du United Nations World Food Programme. Tout empereur qu’il est, l’homme conclut avec pragmatisme : “Quand je vois une femme porter du Michael Kors dans la rue, j’ai l’impression de bien faire mon job.” Backstage du défilé Mickael Kors Collection Automne-Hiver 2016-17, à New York Cet article Michael Kors : il fait le job est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
5 recettes détox avec le Café Pinson
21-07-2016 11:50:39
Alors que les températures s’allègent et que le mois de juillet bat son plein, le pionnier des restos healthy parisiens nous livre 5 recettes de saison pour nos tables d’été. Une cuisine à la fois végétarienne et généreuse, signature de la fondatrice d’Agathe Audouze, naturopathe défenseuse du bien manger, également à l’origine du site sur la nutrition laminutepapillon.net. Propos recueillis par Eugénie Adda Une entrée : carottes à la tunisienne 2 carottes 1 concombre 1 petite poignée d’olives vertes, de taille moyenne (en bocal) 100 g de noisettes décortiquées (non salées) 50g d’huile d’olive 50g de jus de citron 50g de vinaigre 50g de miel 10g de cumin en poudre – Préchauffer le four à 200 degrés. Répartir les noisettes sur une plaque et les placer au four pendant 5 min pour les torréfier légèrement. – Eplucher et couper les carottes en dés (1cm sur 1cm). Les plonger dans l’eau bouillante et les laisser cuire pendant 5 min jusqu’à ce qu’elles soient fondantes. Egouttez-les et placez-les dans un grand saladier. – Couper le concombre en dés de la même taille que les carottes. Ajouter dans le saladier. – Hacher grossièrement les noisettes. Egoutter et couper les olives. – Mélanger l’huile, le jus de citron, le vinaigre, le miel et le cumin dans un petit bol jusqu’à ce que la sauce soit homogène. Incorporer tous les ingrédients à la sauce. Verser le tout dans des ramequins ou verrines  ou petit bol: ajouter les olives, puis les noisettes hachées, le persil. Cet article 5 recettes détox avec le Café Pinson est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Tout le monde en parle : Pyper America Smith
19-07-2016 17:44:36
Dans la famille Smith, je demande la benjamine. Brindille de 19 ans aux traits mutins, la sœur de Lucky Blue Smith a l’allure d’une weird face et le style d’une rock star.  Par Mathilde Berthier Sœur de… La mode n’a qu’un nom à la bouche : « Smith ». Après les Jenner, les Hadid et les Baldwin, les podiums s’offrent une nouvelle fratrie de choc, chapeautée par un ange d’1m89 aux 2,4 millions de followers : Lucky Blue. D’un an son aînée, Pyper America est l’autre phénomène de la famille. Le milieu la découvre en mai 2015, dans une campagne pour la marque de jean australienne Ksubi Denim. Elle pose aux côtés de son frère, déjà au sommet après seulement un an de carrière. Sur papier glacé comme dans la vie, les deux acolytes affichent une ressemblance frappante : lèvres ourlées, nez en trompette, regard bleu azur, blondeur nordique… Dès l’automne 2015, les maisons se régalent de ces faux jumeaux au pouvoir médiatique hallucinant : Moncler et Calvin Klein les castent pour leurs campagnes automne-hiver 2015/16, Harper’s Bazaar et Love les immortalisent dans leurs pages de mode… Peu à peu pourtant, Pyper America apprend à faire cavalier seul et se construit une carrière bien à elle : à l’automne 2015, elle fait ses débuts sur les catwalks et s’illustre sur 7 shows entre New York et Milan, dont les très convoités Moschino et Giorgio Armani. Elle se paie même le luxe d’ouvrir le défilé Philipp Plein, devant Hailey Baldwin et Bella Hadid. The Atomics L’Américaine aborde l’année 2016 avec une crinière rose bonbon, histoire de s’émanciper toujours plus. En mai, sa dégaine de punk candide fait sensation sur le tapis rouge du MET Gala, où les supermodels se succèdent et se ressemblent… Pyper America a le rock dans la peau, et c’est peu dire pour cette baby doll élevée par un père musicien à l’ombre des montagnes de l’Utah… À 7 ans, elle joue ses premières notes de guitare avec sa grande soeur Starlie ; au même moment, Lucky Blue et Daisy Clementine s’essaient à la batterie et à la guitare basse. À peine sortis de l’enfance, les quatre intrépides plongent dans le grand bain et décident de fonder leur propre groupe de musique. « The Atomics » naît en 2009 : Lucky Blue n’a pas onze ans. Sur scène, chacun garde sa place, exceptée Pyper, qui passe de la guitare à la basse. L’aînée de la fratrie, « Queen Starlie », mène la bande de sa voix grave. Et si Lucky Blue et Pyper America brillent au panthéon des supermodels, la musique passerait presque avant tout. En août prochain, les quatre Smith investiront ainsi les planches de Kilby Court à Salt Lake et du Boothe Bros. Theater de Spanish Fork, leur ville natale.   Cet article Tout le monde en parle : Pyper America Smith est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
3 spots beauté à tester avant les vacances
19-07-2016 11:42:34
Cheveux, regard ou minceur : tour d’horizon de trois lieux parisiens d’exception à découvrir d’urgence. Par Mélanie Mendelewitsch   Un jour un regard Envie de zapper l’étape mascara waterproof à l’approche des vacances, sans rien sacrifier de son regard glamour ? On s’offre des extensions sur-mesure chez l’experte du genre, Sabrina, la fondatrice de l’institut Un jour Un regard. Véritable artiste du cil et du sourcil – de nombreux mannequins font appel à ses services- elle a imaginé ce lieu baptisé «La Suite» entièrement consacré à la beauté des yeux: dans cet appartement Parisien cosy et immaculé, on pratique aussi bien des extensions de cils que des remodelages du sourcil et de la dermo-pigmentation, sans oublier le soin Rehausseur, véritable effet recourbe-cils qui donne un effet mascara sans maquillage. Face au succès grandissant, Sabrina a ouvert un deuxième institut, situé rue de l’Annonciation dans le 16ème arrondissement. 217 rue Saint-Honoré, 75001 Paris www.unjourunregard.com   Le Salon Konfidentiel L’orthographe particulière du nom de cet élégant salon de la rue Saint-Honoré? Un clin d’œil au prénom du maître des lieux, Karim. Outre les classiques coupes, couleurs, et soins, cet expert ès cheveux doit sa réputation aux extensions, dont il est l’un des spécialistes les plus prisés à Paris: des prestations bluffantes, ultra naturelles et insoupçonnables qui n’agressent pas le cheveu. Qu’on souhaite apporter du volume, ou pour des longueurs sexy avant les vacances d’été, Karim sait aiguiller et conseiller au mieux en fonction de la nature de nos cheveux et notre morphologie. Une adresse confidentielle -comme son nom l’indique- qui compte de nombreuses personnalités de la mode et du 7ème art parmi ses adeptes. Situé dans un spacieux appartement Haussmanien baigné de lumière, l’institut propose également des extensions de cils et des modelages des sourcils, ainsi qu’un espace consacré à la beauté des mains et des pieds. 267 rue Saint-Honoré, 75001 Paris http://www.salonkonfidentiel.com     Institut Osoya Envie de perdre rapidement quelques centimètres de tour de hanches ou de cuisses sans passer par un processus nécessitant plusieurs séances? Malgré son extrême efficacité, le révolutionnaire coolsculpting ne fait effet que quelques mois après les premiers traitements. Les retardataires en quête de solution minceur de dernière minute se retrouvent donc chez Osoya: deux centres d’amincissement sur-mesure situés à Neuilly sur Seine et dans le 15 ème arrondissement, qui garantissent des résultats à la fois immédiats et durables. Des soins minceur appelés «Parcours», qui combinent plusieurs technologies d’amincissement de pointe: la cryolipolyse, où la praticienne associe un modelage doux des zones à corriger à l’application d’une pièce à main diffusant du froid; le Cellutec, technique exclusive Osoya qui aide à éliminer les toxines en libérant des vibrations basse fréquence sur la peau, ou encore la Presso-esthétique, technologie drainante qui consiste en des pressions légères sur l’ensemble de l’épiderme. Dès la première séance, on compte plusieurs centimètres en moins, sans procédure médicale et sans aucune douleur. A pratiquer en cures, ou en «one shot» pour un effet slimming pré-bikini body. 22, rue Madeleine Michelis, 92200 Neuilly sur seine http://osoya.com     Cet article 3 spots beauté à tester avant les vacances est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Les secrets de beauté de Cindy Bruna
19-07-2016 11:36:06
A seulement 21 ans,  la Française Cindy Bruna se fait une place de choix parmi les tops internationaux : Victoria’s Angel, elle défile pour les plus grands noms de la mode, de Givenchy à Balmain en passant par Chanel et Jean-Paul Gaultier. Premier mannequin Métisse à avoir défilé pour Calvin Klein, elle est également l’emblème d’une avancée quant à la question de la diversité dans la mode, avec des tops comme Jourdan Dunn et Joan Smalls. Pour l’Officiel, Cindy Bruna confie ses secrets de beauté. Par Mélanie Mendelewitsch   Vous avez rejoint  le club très fermé des Victoria’s Angels. Quelle est votre routine sport, et comment entretenez-vous votre corps au quotidien ? Je m’entraîne plusieurs fois par semaine. Quand je suis à Paris, un coach me concocte des workouts sur- mesure, et quand je voyage il me donne un programme d’entraînement à tenir jusqu’à mon retour.   Êtes vous une inconditionnelle de la healthy food ? Pas vraiment. Je suis assez gourmande, du coup je compense avec beaucoup de sport. Je trouve mon équilibre comme cela. Après, cela dépend évidemment des périodes, avant le show Victoria’s secret je dois forcément faire plus attention à ce que je mange, mais bien sûr sans être dans l’excès. J’aime me faire plaisir, je suis Française avec des origines Italiennes, donc j’ai beaucoup de mal à me défaire du pain, du fromage, des pâtes et du bon vin !   Votre routine soin au quotidien ? Je n’utilise quasiment que des produits qu’on trouve en pharmacies pour mon visage. J’aime beaucoup les produits Vichy : sous la douche, j’utilise le Douche spa gel huile, puis j’enchaîne avec le Idéal body aqua sorbet qui est aussi super pour maintenir l’hydratation de ma peau. Le premier conseil que j’ai recu concernant le soin de mon épiderme venait de Tom Pécheux. Il a insisté sur l’importance de toujours bien démaquiller ma peau avec de l’eau micellaire, de l’hydrater et de la laisser respirer dès que je pouvais sans make-up. J’applique ses conseils au quotidien, et ça me réussit bien je pense! Cet été ou dès que le soleil arrive, j’utilise le soin solaire Sunleÿa de Sisley. Je l’adore, c’est un de mes incontournables de l’été. Et pour mes cheveux, les produits René Furterer sont parfaits. La nouvelle gamme Karinga en particulier, ainsi que l’huile sèche 5 sens pour les cheveux et/ou le corps.   Votre routine make-up, en journée et en soirée ? Cela dépend bien sûr des circonstances, mais en général durant la journée je laisse ma peau respirer avec seulement du lip balm et un peu de mascara. En ce qui concerne mes looks de soirée, je mise beaucoup sur mon teint. Je suis très observatrice et j’ai appris pas mal de chose en me faisant maquiller par des experts, ce qui m’aide beaucoup. J’aime aussi jouer sur mon regard avec un smoky Brown et un léger trait noir au ras des cils.   Vos produits fétiches que vous rachetez au fur et à mesure des années ? Je suis très fidèle en beauté. J’aime particulièrement  le baume à lèvres Avène ; le gel visage la Roche Posay, et aussi mon masque réparateur à l’huile d’argan Moroccanoil pour les cheveux.   Quel est votre rapport au parfum, aimez-vous en changer ou restez-vous fidèle au même ? J’aime changer de parfum selon les saisons, je ne porte pas la même fragrance en été qu’en hiver. J’ai aussi souvent des coups de cœur pour les parfums Masculins, notamment le Tom Ford noir en hiver.   Vos spots beauté favoris à Paris ? Pour le sport, j’aime me rendre au Klay ou àl’Alpha. Et pour les soins et massages, j’ai un faible pour ceux du Dior Institut au Plaza Athénée.      Cet article Les secrets de beauté de Cindy Bruna est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Escapade : le ME à Ibiza
18-07-2016 16:35:16
Alors que l’île phare des Baléares sort peu à peu de son image de temple de la fête pour retrouver son aura gypset, la très chic ligne d’hôtel ME, créée par le géant Mélia, y installe l’un des établissements les plus luxueux du coin. Seul membre des Leading Hotels of the World présent à Ibiza, l’écrin immaculé a ouvert ses portes il y a deux étés dans une baie à proximité de Santa Eulalia, petit bout de paradis donnant sur une mer à perte de vue. Mais oubliez l’image du petit hôtel bohème perdu dans les pins. Le ME Ibiza affiche fièrement ses 205 chambres surplombant la mer. Parmi elles, 29 suites dont 3 avec piscine privée, pouvant être reliées pour créer colossal espace de 400m2. Question design, nous voici dans un espace minimaliste et cohérent, ou la dominante de blanc et de bois clair repose les yeux du voyageur épuisé. Une ergonomie totale plus qu’un gros effet de style, créée pour un lâcher prise complet : salles de bains et penderies intégrées à la chambre, équipement techno dernier cri avec station de contrôle multimédia et produits solaires griffés offerts à chaque client, le ME nous rend instantanément partisan du moindre effort. Une farniente absolue qu’accentuent encore les deux piscines, dont une à débordement perchée sur le rooftop, bordée de Bali beds où passer la journée en alternant cocktails healthy et assiettes de fruits frais. Autre merveille à trouver sur ce penthouse dominant la baie, les cabines de soin plein air du spa SkinC et un bar resto à 360° qui sert fruits de mer et cuisine méditerranéenne soignée. Pour déjeuner et dîner sur le pouce, rendez-vous au Salt & Sea, proposant pizza et mets tradi ibériques tout près de la piscine animée du rez-de-chaussée. On l’aura compris, l’objectif du ME est d’offrir une expérience complète à ses heureux clients. Un défi relevé haut la main, grâce également à l’Aura Manager, concierge 2.0 dont la mission est de satisfaire les moindres caprices du visiteur et de lui faire découvrir toutes les facettes de l’île en 4×4, jet privé et zodiac aux couleurs de l’hôtel. A ne pas négliger, une escapade en bateau sur les plus belles plages de Formentera ponctuée de coupes de champagne et de pose bronzage dans les baies azurées. www.melia.com Eugénie Adda Cet article Escapade : le ME à Ibiza est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
Dans la salle de bain de Cécile Togni
18-07-2016 15:18:21
A l’occasion de la présentation des fragrances Annick Goutal dont elle a imaginé le design, l’Officiel a rencontré la DJette Cécile Togni, qui a également fondé son propre bureau créatif. Par Mélanie Mendelewitsch © Adeline Mai   Quelle a été votre inspiration pour le design de ces flacons Annick Goutal? Mon dessin est inspiré de l’Italie. Il évoque mon enfance, mais aussi la Toscane qui a beaucoup inspiré Annick Goutal. Je puise mon inspiration dans le romantisme et les couleurs Iitaliennes et dans l’architecture de Rome, une ville qui m’est très chère.   Quelles sont vos fragrances préférées? Je suis très fidèle à l’eau d’Hadrien. C’est mon ami qui porte ce parfum, je l’ai découvert sur lui il y a plus de 10 ans et depuis il fait parti de mon quotidien. Ce qui m’a tout de suite plu c’est son côté très frais. Cette profusion d’agrumes, c’est un vrai bonheur.   Quelle est votre routine beauté au quotidien? Le matin je commence ma journée avec la lotion douce tonifiante de chez Clarins pour nettoyer ma peau. Après je mets quelques gouttes d’essence actrivatrice à l’extrait d’Iris de chez Kiehl’s au creux de ma main que j’applique par pression sur mes joues, le front et le menton, pour conserver une jeunesse éternelle. Pour les rides, la fermeté et l’éclat de ma peau je mets le soin magnificence crème rouge de chez Liérac. Et je finis en hydratant mes lèvres avec rêve de miel de chez Nuxe. Le soir, je démaquille ma peau avec le gel nettoyant Flawless skin de chez Laura Mercier, puis quelques gouttes de Midnight recovery concentrate de chez Kielh’s, un concentré réparateur idéal pour la nuit. Une fois par semaine, j’utilise la brosse visa pure de chez Philips pour revitaliser ma peau et j’utilise ensuite le Masque Splendide d’Annick Goutal, pour l’hydrater efficacement. Il est très important de tonifier et d’hydrater mon corps, pour cela j’utilise « l’huile tonic » super tonifiante de chez Clarins, que j’utilise après la douche.       Vos derniers coups de cœur beauté ? La brume eau de soin Hydrabio de chez Bioderma, que j’utilise tout au long de la journée au bureau car l’hydratation est très importante pour avoir une belle peau, avec de l’éclat. Et la terracotta joli teint de Guerlain pour avoir bonne mine.   Des produits fétiches que vous continuez à utiliser année après année?  Je suis une grande fan de rouge à lèvres, j’en ai partout, dans mes sacs, sur mon bureau, dans ma salle de bain. J’aime beaucoup Rita de chez Nars, Matte bad blood d’Urban Decay par exemple.   Vos spots beauté favoris à Paris? Pour vous dire la vérité, je n’ai pas vraiment de spots beauté, je vais faire mes ongles en bas de la maison, et j’ai un masseur génial à domicile qui vient recharger mes batteries. https://www.instagram.com/ceciletogni Cet article Dans la salle de bain de Cécile Togni est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
New York, notre carnet d’adresses
18-07-2016 10:20:16
On dit souvent que la Grosse Pomme ne dort jamais. Suivez donc son exemple ! Par Shirine Saad UPPER EAST SIDE Shopping : Incontournable, surtout pour le shoe salon : Barneys (660 Madison Ave). Toutes les boutiques de luxe de la Fifth Avenue et de Madison, de Jimmy Choo à Céline. Et, pour compléter la garde-robe, Intermix (1003 Madison Ave). Fooding : Une tarte au homard et un sancerre à The East Pole, après quelques musées (133 E 65th St). Un dîner d’affaires chez Daniel (60 E 65th St). Un bellini au coucher du soleil, sur Madison, chez Sant Ambrœus (1000 Madison Ave). Feeling : Visite au nouveau Met Breuer, dans le bâtiment brutaliste de Marcel Breuer, exposant de l’art moderne et contemporain (945 Madison Ave). Pause sur le toit du Met avec vue panoramique, cocktails et snacks gourmands (1000 Fifth Ave). Sleeping : Le comble de l’élégance : l’hôtel The Mark, avec sa boutique Assouline, son salon Frédéric Fekkai et son room service Jean-Georges (25 E 77th St). SOHO/TRIBECA/ NOHO  Shopping : Une robe conceptuelle Maison Margiela, Ann Demeulemeester ou Yohji Yamamoto chez IF (94 Grand St). Opening Ceremony, pour les collections Kenzo, Carven, Delettrez et de designers underground (35 Howard St). Sans oublier l’incontournable Michael Kors, au 520 Broadway. Fooding : Un martini dry à Odeon (145 W Broadway). Des huîtres et un truffle burger sur la terrasse du Café Select (212 Lafayette St). Déco glam, œuvres de Schnabel et Warhol, noodles à partager chez Mr Chow (121 Hudson St). Cocooning Un moment de détox en pleine ville, avec massages et yoga, aux bains minéraux Aire : ambiance sensuelle et feutrée garantie (88 Franklin St). Sleeping : L’adresse la plus chic du moment : le Smyth Hotel, où se retrouvent hommes d’affaires costumés et journalistes de mode. Pas besoin de sortir pour déguster des pâtes aux seiches ou un tartare de thon pimenté chez Little Park (85 W Broadway). LOWER EAST SIDE/ CHINATOWN Shopping : Passage obligé chez Maryam Nassir Zadeh, l’adresse des New-Yorkaises les mieux habillées – en Jacquemus, J.W. Anderson, Ryan Roche ou Véronique Leroy (123 Norfolk St). Fooding : Aussi coquin que son propriétaire, André Saraiva, le Café Henrie sert un adorable menu santé (açai, granola) dans un décor vitaminé (116 Forsyth St). Les superbes tasses faites main sont à la vente. Nouveau décor, mêmes recettes à se damner : Mission Chinese Food et sa nouvelle cuisine du Sechuan, son mapu tofu bien relevé, ses nouilles au thé vert et son brisket fondant (171 E Broadway). Pour des classiques frenchies déconstruits, c’est au Dirty French du Ludlow Hotel qu’il faut aller : l’endroit est décoré d’œuvres de Rashid Johnson et Julian Schnabel (180 Ludlow St). À deux pas du New Museum, le charmant bar resto Freemans sert de délicieux cocktails et le fameux dip à l’artichaut (Freeman Alley, sur Rivington St). Feeling : Le galeriste le plus secret est aussi le plus demandé. Gavin Brown’s Enterprise, à Chinatown, présente Urs Fischer, Alex Israel, Joe Bradley, etc. (291 Grand St). Architecture futuriste, expos ultra-conceptuelles et café sympathique : on ne peut rater le New Museum (235 Bowery). Clubbing : Une coupe au Happy Ending, l’adresse décadente des fêtards downtown, jadis trash et devenue hyper-fashion (302 Broome St). Sleeping : En plein Bowery, on retrouve toutes les stars (et tous les autres) autour d’un thé ou d’un bourbon, dans un fauteuil club du lounge ou sur une chaise dans le jardin du Bowery Hotel. Son restaurant Gemma sert en-cas italiens et pizzas si on souffre de fringale (335 Bowery). WILLIAMSBURG/ GREENPOINT Shopping : Bird, la meilleure boutique de Williamsburg, pour s’habiller en Christophe Lemaire, A.P.C. et MM6 (203 Grand St, Brooklyn). Pour la joaillerie indé, les crèmes parfumées et les bougies raffinées : Catbird (219 Bedford Ave). L’annexe vend des bagues de fiançailles et de mariage pas du tout ringardes. C’est chez Saved Tattoo que le dieu Scott Campbell lui-même tatoue les people sur rendez-vous. Nous nous contenterons de son associé, Chris O’Donnell (426 Union Ave). Fooding : Pour un carrot cake crémeux et un café glacé dans un jardin, Bakeri (150 Wythe Ave). Ne pas partir sans une tranche de focaccia au romarin. En soirée, une table sur le parc, truffles fries à partager, la plus belle faune de Brooklyn : Five Leaves est le lieu culte de McCarren Park (18 Bedford Ave). Clubbing : Une soirée hip-hop ou tropicale loin des foules et des méga-sons de boîtes commerciales, au Kinfolk (94 Wythe Ave). Rock et punk underground à Baby’s All Right, dans l’esprit des clubs DIY de Williamsburg (146 Broadway, Brooklyn). Sleeping : Pour un cocktail sur le rooftop au coucher du soleil, pour un burger au restaurant Reynard, pour une nuit torride sur l’East River, le Wythe Hotel (80 Wythe Ave). BUSHWICK Shopping : Choix très perso de marques bobo, selon l’humeur de Mary Meyer elle-même, et la collection ultra-casual de la propriétaire (56 Bogart St). Au fond, son amie Neanna Bodycomb vend des trouvailles vintage Bogart & Moore. Fooding : La pizzeria punk Roberta’s, est toujours aussi fun, avec son jardin d’herbes, sa bande-son rock et ses pizzas. Même adresse, autre ambiance, Bianca sert un menu gastronomique pour les grandes occasions (261 Moore St). Sushis inventifs, ramens aux oursins et ambiance décalée chez Momo : le proprio vous servira lui-même un saké bien frais et son humour noir (43 Bogart St). Clubbing : Le fameux club DIY de Brooklyn Market Hotel, récemment revampé (1140 Myrtle Ave) pour découvrir les groupes de la relève. Pour danser, draguer, etc., le Bossa Nova Civic Club (1271 Myrtle Ave). CHELSEA/ WEST VILLAGE  Fooding : Pour un arrêt au sushi-bar, un sandwich de roast beef artisanal, un cupcake ou un drip coffee, le Chelsea Market est inusable ; et on passe par Artists & Fleas pour des fripes et de l’artisanat, et par Anthropologie pour dévaliser le rayon maison (75 9th Ave). Délicieux plats du marché, déco épurée, ambiance fun : Cookshop de Marc Meyer est très prisé dans les milieux de l’art et de la mode (156 10th Ave). Feeling : Le nouveau Whitney de Renzo Piano scintille sur Hudson River et flotte dans les nuages. On y découvre les plus grands artistes américains et les nouvelles stars (99 Gansevoort St). Promenade et pique-nique sur la High Line, galerie d’art et jardin suspendu sur une ancienne voie ferrée (de Gansevoort St à West 34th St, entre les 10th et 12th avenues). La nuit, c’est plus calme (et plus romantique). La galerie la plus importante du circuit de Chelsea : Gagosian, où l’on trouve les valeurs sûres – de Pablo Picasso à Taryn Simon (555 W 24th St). La pionnière Barbara Gladstone pré- sente Anish Kapoor, Shirin Neshat ou Cyprien Gaillard (515 W 24th St). Sleeping : Un volume de béton suspendu sur Hudson River : le Standard d’André Balazs est iconique du Meatpacking District. Cocktails au Bain, le club du rooftop de l’hôtel, avec une vue magique sur toute la ville (848 Washington St). Pour un rendez-vous sexy, c’est au High Line Hotel qu’il faut être vu (180 10th Ave). Cet article New York, notre carnet d’adresses est apparu en premier sur L'officiel de la mode.
À New York avec Hilary Rhoda
14-07-2016 09:16:27
À 29 ans, la New-Yorkaise a intégré le panthéon des supermodèles. Aujourd ’ hui, elle passe de l’autre côté du miroir et songe secrètement à se lancer dans le design… Rencontre sur Madison Avenue. Par Jeanne Potter Elle a commencé sa carrière par les sommets. Son premier show c’était en 2005, pour Balenciaga. À l’époque déjà, défiler pour Nicolas Ghesquière est le Graal de toute new face, l’assurance de côtoyer les étoiles en l’espace de dix minutes. À 18 ans, regard de braise et silhouette athlétique, Hilary est loin de faire pâle figure aux côtés des Carmen Kass, Erin Wasson et Raquel Zimmerman. Quelques jours plus tard, Valentino Garavani la choisit pour ouvrir son défilé printemps-été 2006: le phénomène est lancé. Et dire que, six mois plus tôt, la jeune fille préparait sagement le bac dans son école catholique du Maryland… La mode, Hilary n’en a pas toujours rêvé: “Quand j’étais petite, je changeais tout le temps d’avis. J’ai d’abord voulu être vétérinaire, puis j’ai eu envie d’intégrer la WNBA, la ligue féminine de basket pro aux États-Unis. C’est seulement quand je suis entrée au lycée que j’ai commencé à m’intéresser à la mode et à lire des magazines… et puis j’ai décidé de devenir top-modèle !” Pari tenu : en l’espace de dix ans, l’Américaine de 1,80 mètre a défilé pour les plus grands (Givenchy, Michael Kors, Céline, Marc Jacobs, Chanel… et même Victoria’s Secret), et elle a côtoyé les papes de la photo de mode (Karl Lagerfeld, Inez & Vinoodh, Peter Lindbergh, Patrick Demarchelier, David Sims, etc.). Reconnue par ses pairs, Hilary acquiert une aura internationale dès 2007, date de sa première campagne pour Estée Lauder : l’aventure durera six ans. “Femme aux mille talents” – telle qu’elle se définit en riant –, Hilary est mordue de sport depuis l’enfance. Une passion qu’elle partage avec son mari, le hockeyeur canadien Sean Avery : “Le sport est la clef du succès. Je m’entraîne tous les jours pour rester équilibrée mentalement et physiquement.” Quand ils ne se mettent pas au vert à Central Park, les deux tourtereaux continuent d’œuvrer ensemble: “Nous avons conçu récemment une collection capsule de maillots de bain pour Solid & Striped, c’était fun. J’ai envie de renouveler l’expérience dans le futur: j’aimerais bien créer des vêtements ou des accessoires.” Ses autres projets ? “Me lancer dans la comédie, découvrir le cinéma… et monter ma boîte de santé, beauté et fitness. Mais mon souhait le plus cher, c’est d’avoir des enfants.” PORTRAIT NEW-YORKAIS Si vous étiez un musée ? “The Frick Collection.” Si vous étiez un parc ? “Washington Square Park.” Si vous étiez un quartier ? “West Village.” Si vous étiez une rue ? “Bleecker Street.” Si vous étiez un pont ? “Williamsburg Bridge.” Si vous étiez un café ? “Stumptown Coffee Roasters, sa terrasse surplombe Central Park.” Si vous étiez une station de métro ? “City Hall.” Si vous étiez un moyen de transport ? “Une bicyclette!” Si vous étiez une saison ? “Le printemps.” Si vous étiez un hôtel ? “The Greenwich Hotel.” SES BONNES ADRESSES “Emilio’s Ballato : l’un des meilleurs restaurants italiens de New York.” 55 E Houston St. “Great Jones Spa, à Noho : mon spa fétiche.” 29 Great Jones St. “Pour le shopping : Dover Street Market.” 160 Lexington Ave. “Pasquale Jones : idéal pour déguster une pizza à Nolita.” 187 Mulberry St. Cet article À New York avec Hilary Rhoda est apparu en premier sur L'officiel de la mode.